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Des magistrats enfoncent Saïd Bouteflika

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  • Des magistrats enfoncent Saïd Bouteflika

    Le dossier Tayeb Louh a fini par emporter Saïd Bouteflika, frère conseiller du Président déchu. Les magistrats conseillers près la Cour suprême l’ont auditionné à la prison militaire de Blida, avant de l’inculper pour plusieurs faits liés, entre autres, pour «trafic d’influence», «entrave à la justice», «incitation à la partialité», pour «faux en écriture officielle et trafic d’influence». Des griefs reprochés également à l’ex-ministre et qui démontrent à quel point la justice a été instrumentalisée pour la mettre au service des tenants du pouvoir.

    Les révélations de l’ex-ministre de la Justice, Tayeb Louh, devant les magistrats conseillers de la 5e chambre près la Cour suprême, ont fini par éclabousser Saïd Bouteflika, frère cadet et ex-conseiller du Président déchu.


    Auditionné par les juges à la prison militaire de Blida, où il purge une peine de 15 ans de réclusion criminelle pour «complot contre l’autorité de l’armée et de l’Etat», Saïd Bouteflika, qui avait gardé le silence durant le procès en première instance et devant la cour militaire d’appel de Blida, a fini par récuser toutes les inculpations retenues contre lui, dans le cadre de l’affaire Tayeb Louh, qui concerne essentiellement l’instrumentalisation de la justice, à travers des «instructions», des «interférences», mais aussi des «pressions» qu’ont subies de nombreux juges pour les pousser à orienter la procédure judiciaire en «faveur» d’oligarques connus pour leur proximité avec le clan présidentiel, comme les frères Kouninef et Ali Haddad, mais aussi pour débarrasser Chakib Khelil, l’ex-ministre de l’Energie, des inculpations qui pèsent sur lui et du mandat d’arrêt international dont il a fait l’objet, lui, son épouse et ses deux enfants, au mois d’août 2013, pour des faits de corruption, ou encore pour influer sur les résultats des élections législatives de 2017, à travers les «instructions» envoyées aux magistrats qui présidaient les commissions électorales, notamment à l’ouest du pays.



    L es nombreux témoins à charge, tous des juges, auraient apporté des preuves accablantes sur les «pressions» exercées à travers des SMS envoyés à partir de ses sept lignes téléphoniques que les enquêteurs ont récupérées.

    Confronté à ses anciens subordonnés, l’ex-garde des Sceaux aurait expliqué qu’en ce qui concerne Chakib Khelil, c’est le conseiller du Président, Saïd Bouteflika, qui lui aurait demandé de trouver «une parade» pour faire «annuler le mandat d’arrêt international et la procédure de poursuite engagée contre lui et les membres de sa famille».


    L’affaire Sonatrach II, faut-il le préciser, concernait les marchés obtenus par le groupe pétrolier italien Eni, à travers sa filiale Saipem en Algérie, et les transferts d’importants fonds vers des comptes domiciliés dans des paradis fiscaux.
    Les mandats d’arrêt internationaux concernaient neuf personnes, dont Chakib Khelil, son épouse, ses deux enfants, le puissant homme d’affaires Omar Habour, son associé, Farid Bedjaoui, son conseiller financier, Réda Hamech, son homme de confiance et ancien directeur de cabinet de Mohamed Meziane, PDG de Sonatrach, ainsi qu’un ancien vice-président de Sonatrach et sa fille, tous poursuivis pour «corruption», «trafic d’influence», «abus de fonction», «blanchiment d’argent», «direction d’une association de malfaiteurs» et «organisation criminelle transnationale».

    En cavale aux Etats-Unis depuis mai 2013, Chakib Khelil va être blanchi dès la fin de 2015 avant de revenir au pays, où il est accueilli en grande pompe par le wali d’Oran au mois de mars 2016 et fera par la suite des tournées dans plusieurs wilayas, avec escorte et médias lourds durant deux ans.


    «Instruits» par l’ex-ministre de la Justice, les magistrats de la chambre d’accusation près la cour d’Alger ont trouvé «la parade judiciaire» pour annuler les charges retenues contre l’ex-ministre, un des hommes les plus proches du Président déchu.
    Il en fera de même pour aider, sur recommandation du frère conseiller du Président, les frères Kouninef et Ali Haddad, à assainir des contentieux, liés entre autres au foncier et à obtenir des décisions en leur faveur.
    Lors des élections législatives de 2017, de nombreux magistrats qui présidaient les commissions électorales, particulièrement à l’ouest du pays, se seraient retrouvés sous la pression des «SMS» et des «instructions» de l’ex-garde des Sceaux, pour changer le cours du scrutin au profit du FLN, auquel appartient l’ex-ministre.



    Plus d’une vingtaine de magistrats «victimes» de ces «pressions» ont été entendus comme témoins à charge par les magistrats instructeurs près la Cour suprême.
    Pas uniquement contre lui, mais également contre son ancien inspecteur général, Tayeb Benhachem, en détention et qui aurait été utilisé tantôt pour «sanctionner» les juges réfractaires, tantôt pour agir au nom du ministre.


    Confondu par ces «révélations», Tayeb Louh renvoie ses décisions à des «instructions» de Saïd Bouteflika «en sa qualité de conseiller et de frère» du Président déchu.
    Les juges requalifient les faits en crimes. Ils se déplacent à la prison militaire de Blida et procèdent à l’audition de Saïd Bouteflika.

    Ce dernier nie avoir donné «une quelconque instruction», et renvoie la balle vers Tayeb Louh, son proche ami d’hier, auquel il aurait fait miroiter le costume de candidat à la succession.
    Les juges l’informent de son inculpation pour les mêmes griefs retenus contre l’ex-garde des Sceaux, sans toutefois le mettre sous mandat de dépôt.
    Il est important de rappeler qu’en plus de l’instruction auprès de la Cour suprême, un deuxième dossier lié à d’autres affaires impliquant Saïd Bouteflika est pendant au niveau tribunal de Sidi M’hamed.
    Il y a quelques mois, des magistrats avaient été désignés pour ouvrir une information judiciaire pour les mêmes présumés faits pour lesquels il a été inculpé, mais qui concernent d’autres institutions de l’Etat. L’affaire de Tayeb Louh montre à quel point la justice a été instrumentalisée par les tenants du pouvoir pour la mettre à leur service.
    Elle n’est pas un cas isolé puisqu’à ce jour, elle reste l’otage des dirigeants qui en font un moyen de répression, de règlement de comptes et de lutte pour le maintien aux commandes du pays.


    El Watan.
    Dernière modification par sako, 24 août 2020, 10h56.

  • #2
    Il faut plutôt juger les juges qui obéissent aux instructions hier comme d'ailleurs aujourd'hui.

    Ces procès c'est des simulacres de justice, ni plus ni moins.

    Rien n'a changé, les juges et les magistrats continuent de jouer leur rôle d'exécutant d'ordres au pires ou d'aller dans le sens des pressions intuitivement au moins pour ne pas subir, ils savent, la vendetta des dieux de l'Algérie ou de certains haut fonctionnaires zélés
    Rebbi yerrahmek ya djamel.
    "Tu es, donc je suis"
    Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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    • #3
      Quand le vent va encore tourner, càd un autre clan ou une autre clique parce qu'il n'y a pas vraiment de clans mais juste des meutes, ces magistrats vont venir encore témoigner des méfaits des actuels maitres.

      Said accuse Tayeb, teyeb accuse Said, c'est vraiment un cirque.

      Et en attendant les magistrats étaient entrain de condamner des gens gratuitement ou de libérer des criminels. Ce qu'ils sont encore entrain de faire.


      Honte à cette justice qui obéit aux maitres du moment.
      Rebbi yerrahmek ya djamel.
      "Tu es, donc je suis"
      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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      • #4
        Je dis des meutes, cela veut dire qu'il ne reste plus que des débris de clans.


        Les meutes veulent reformer les clans, il ne leur sera pas possible de la faire parce qu'ils sont entrain d'utiliser des moyens d'état contre la parole et la plume, ce n'est pas grand comme faits d'armes. Il faut bien plus que ça pour prouver son envergure de chef et être suivi. Ils vont finir tous dans la poubelle de l'histoire, le compte à rebours est enclenché
        Rebbi yerrahmek ya djamel.
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        • #5
          WOW !
          Les juges ont maintenant une colonne pour enfoncer Said !
          Ils étaient oû ces limaces durant son règne ?
          Des lâches !

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          • #6
            Le 23 mars 2018, l'Union nationale des ordres des avocats algériens (UNOA) dont fait partie le freluquet et néanmoins bâtonnier Sellini honore Bouteflika avec un cadre remis à Tayeb Louh, ex-ministre de la Justice aujourd'hui en prison.

            Un larbin, lécheur de cadre, de grande date...

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            • #7
              ce qui avait retenu l'attention de certains observateurs pas de la finance mais de l'ideologie
              c'est que tayeb louh lorsqu'il parlait du bracelet electronique

              il parlait d'une maniere particulière

              comme si l'action d'un but d'un annnnnncien esclavagiste au moins un ancien recent des esclavagiste americain du missisipie. copie conforme de celui du nil des pharaons


              ensuite l'apparition des tetes d'animeaux et d'elephants dans les billet de banque



              pour certain surement une affaire de secte egyptienne..😁


              en toit cas tout le monde dans les cafè commentait les tetes d'animeaix chacun allait par sa version..
              lesislamisye cherchaient la statue de houbal mais n'ont rien trouvè.
              certain disait surement l'empreur d'ethiopie finançait le clan de boutflika

              ce n'est pas l'ethiopie mais ça se peut des indouistes avec leur chapelets..


              le mystere n'est pas encore levè..😂.


              les laics français soit disant carteziens ont du fil a retordre avec cet histoir de djinn..


              comme cette femme de colon qui se tordait devant ces ouvriers
              ohhh ce marabout me fait hantè...surement elle savait que le banquier fait trombler son mari..la recolte n'est pas bonne et le rembourssement du credit va s'allonger un peu 😂😂

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