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I don't see the relationship between meritocracy and democracy. Meritocratic organisations aren't democratic.
Governments are different. As I understand it, democratic governments are in essence meritocratic. In a meritocratic law-abiding society led by a democratic government, and regardless of your background, if you are able and willing, you should be able to land a job, succeed, settle down and lead a decent life.
Democracy implies meritocracy, transparency, accountability, rule of law and so on.
In modern government sectors for instance, and beside elected officials, who is going to run the bureaucracy (not in pejorative sense), local or national? Who is going to run the public institutions, the school districts, the law enforcement, the public firms and all that?
There should be transparent and merit-based vetting process in place, locally and nationally, to hire the right people with the right skill sets capable to get the job done.
Political loyalty, tribal ties and so forth should be no criteria to land a job as a public servant. And most obviously, you can't bribe your way to that job either.
And what should come first: detribalize, demilitarize or decentralize?
I think what should come first is to first acknowledge that reality by DZ officialdom and society stakeholders.
Rampant tribalism is in the government DNA and is a reality. The military pulling the strings behind the scenes and having the final say on who should and shouldn't be president is a reality. The suffocating bureaucratic monster we call government is a reality.
Acknowledging that reality and talking it over publicly is a good first step. We just can't solve a problem we don't even acknowledge it exists.
Now if my Harry Potter magic wand I have at home works as advertised, I'll tackle the three at the same time and get it over with before the next 10 generals are thrown in jail.
It ain't what you don't know that gets you into trouble. It's what you know for sure that just ain't so -- Attributed to Mark Twain
Tu peux m'expiquer qui est ce "vrai peuple" et où est le faux peuple et qui a décidé de diviser le peuple de cette façon et à quelle fin !
Cher amical,
C'est pourtant très simple, le vrai peuple est apparu un certain 22 février et a imposé sa volonté, alors qu'a sa suite, un faux "peuple" essaie par tous les moyens de dévier les opinions populaires vers les siennes. Il y a tout simplement une très grande différence entre la "réalité" et la "manipulation". C'est peine perdue pour les politiciens de la dernière heure, car les événements en cours en Algérie, inédits du fait de leur ampleur, sont dorénavant appelés à dessiner les contours de l’Algérie de demain et même à reconfigurer les scènes a l'étranger. Il ne peut plus y avoir de retour sur ce plan. Par la grâce divine, les contours de ce bouleversement s’esquissent progressivement sous nos yeux, mais bien sur, avec leur part d’ombre et de lumière, de réalité et de manipulation, de jeu complexe des acteurs internes et externes. Le vrai Hirak, ni le jeûne du Ramadan, ni la chaleur, ni même le tournant répressif et les arrestations par centaines n’ont pu avoir raison de sa détermination. À dire vrai, le plus optimiste des Algériens n’aurait pas misé un dinar sur une telle ténacité. Tout ceux qui se marient avec ce changement avec la même vitesse et la même teneur, forment le vrai peuple. Autre chose, n'est que bagatelle, et peuvent même s'inscrire a l'encontre de l'avancée populaire. La preuve une crise sanitaire a porté un coup fatal à certains mouvements qui n’étaient pas parvenus à se structurer manquant de vraie assise populaire.
excepté pour l'ardeur de votre admiration pour Bouteflika (Abdelaziz) que je me trouve incapable de partager.
Chère Vanilla,
Vous ne pouvez pas savoir combien vous avez raison, le problème pour beaucoup d’algériens, c'est qu'ils comparent toujours Boutef a des personnalités qui n'existeraient que dans leurs rêves. Dans certains cas, ils le comparent a des opposants tenaces mais qui n'ont jamais fait l’expérience réelle de la gestion du pays. Alors ils rêvent et ne peuvent aucunement admirer Boutef, par rapport a leurs rêves. Mais si une seule minute, ils se placent dans le monde du concret, avec un véritable bilan, ils ne trouveront personne a part Boutef, qui a vraiment fait changer le pays. D'ailleurs beaucoup lui reportent même cette aspiration de liberté qui anime le peuple algérien, en raison du développement qu'a connu le pays durant son règne. Ce qui fait rire plus d'un, c'est la comparaison faite entre Boutef et certaines figures de contestation, qui ne désirent passer que par la contestation. Il faut le voir pour le croire, mais c'était compter sans la vigilance du peuple algérien.
A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs. Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.
Mais non c'est juste une façon de parler, vais pas te frapper quand même, t'es fou! En fait y a des mots qui me font marrer, du coup j'aime les utiliser, "nkeslek" en fait partie lol Wallahi ya akhi dewekhtni, ta façon de voir les choses est l'image miroir de la mienne, ca veut dire koulshi ma3kous. Ma3a hada, let me try:
au cœur du probléme du pays depuis 1962, c’est à dre la question de la légitimité et la question phare de savoir si la désignation de Tebboune à la tête de l’Etat a résolu cette question fondamentale !
Donc tu remets en cause le fondement même de l’Etat algérien. C’est ton point de vue qui n’est pas nécessairement partagé par tous les algériens. Beaucoup d’algériens, dont moi-même, pensent que « la primauté du politique sur le militaire » est un slogan creux qui reflète beaucoup plus des rivalités entre différentes personnalités de la révolution qu’un « problème de légitimité ». En réalité, le politique et le militaire sont indissociables et c’est ainsi partout. Et la légitimité ne peut être restreinte à la « légitimité démocratique », on peut concevoir plusieurs sources de légitimité selon l’histoire d'un peuple et les valeurs d’une société. Et je crois que, depuis 62, l'Algérie avance lentement mais surement vers une transition démocratique.
Pour Tebboune : Le fait qu’il soit le candidat de Gaid Salah Allah yerhmou ne veut pas dire que c’est un président « désigné » par « l’armée », encore moins un président « illégitime ». La légitimité vient de la validation par le vote, dans une élection propre, d’un candidat. Ce qui fut fait. C’est un fait.
ce « un certain consensus » mais aussi aussi le consensus de qui ; ce ne sont pas des questions pour toi ?
Le consensus des principaux centres de pouvoir dans le pays (ca réunit les forces politiques, militaires, financières, …) validé par un vote populaire. Chaque pays a ses propres centres de pouvoir qui ne sont pas figés et dont la dynamique et l’équilibre de forces évolue avec le temps. Dans tous les pays du monde, ça se passe ainsi, les candidats à une élection sont d’abord « désignés » (via divers mécanismes) par des élites au pouvoir, puis se présentent au vote populaire.
Pense-tu qu’un président sans large consensus populaire, sans base sociale, sans l’appui d’un parti politique digne de ce nom peut gouverner un pays de surcroit en ébullition, sans un parlement crédible et avec des moyens limités au plans économique et financier !
Et tu te bases sur quoi pour dire que Tebboune ne jouis pas du soutien d’au moins une partie non négligeable de l’électorat, de représentants de la société civile, d’acteurs socio-économiques…etc ? Ou vois-tu l’ébullition ?
il est obligé de réunir à l’Aurassi des gens sans profondeur sociale vraiment pour lui procurer un frêle point d’appui, ou un baton de pèlerin pour avancer dans un inimaginable désert populaire ! C’est ça la réalité de ce président aujourd’hui qui a pu être président !
Et qui te dit que c'est pas plutôt eux qui se sont précipités pour avoir une partie du gâteau? Et ils ont bien joué vu que le terrain est libre. Tebboune est déjà président, ma3end'hom marayhin yeqdiwlou.
Ensuite quand tu écris « Souhaitons bonne chance et beaucoup de courage à toutes les forces vives et sincères de ce pays « tu me replonge dans une phraséologie digne de l’époque du parti unique, de la pensée unique, de la démocratie responsable, et du centralisme démocratique où toute personne se plaçant en dehors de la doxa n’a pas le droit et à la parole et peut être à « l’algérianité ».
Ce sont la des extrapolations, qui relèvent plus de la paranoia, d’un simple souhait sincère de ma part, c'était plus une prière adressée a Dieu. Je pense que tu me confonds avec Stalin.
Pour ce qui est de la presse et ses demi -vérités et le reste as tu inclu ton JT de 8heures ou pas ? Tous, sans exception des mercenaires ! non ma chére amie les mercenaires sont connus et le peuples sait où ils sont tapis à l’ombre de la rente et dans une presse transfusée qui parle d’une Algérie virtuelle !
Oui j’y inclus le JT de 20H00 et je maintiens mon constat aussi nihiliste qu’il soit, je me base sur des faits pas sur du wishful thinking. Les journalistes intègres qui font du journalisme se comptent sur les doigts de la main. Pour un pays de la taille de l’Algérie, c’est effarant en effet.
Quant à la question des partis d’opposition je n’ai pas focalisé sur le refus de location de salles bien que ça reste un immense probléme CONSTITUTIONNEL lié à la liberté constitutionnelle de se réunir librement ; ce n’est pas rien pour un Etat qui veut jeter des bases saines pour la promotion de la démocratie .
On y est, contacte un parti avec lequel tu t’identifies, ou encore plus rapidos, crée une association civile (selon la nouvelle procédure, tu n'as même pas besoin d'une salle ou un siège ), et participe au processus de débat des réformes constitutionnelles.
J’ai posé la question de l’accés de la contradiction aux chaines de télés publiques et privées et d’une façon générale ce que l’on appelle les média lourds
Tu ne l’as pas bien posée alors. Pour les réformes démocratiques, les mécanismes sont clairs et universels, via les partis politiques et les représentants de la société civile…etc. C'est ce que perso j'aurais aimé voir émerger du Hirak. Je suis sceptique quant à une quelconque liberté de la presse ici ou ailleurs. Pour moi, tout est une question de conscience et de morale avant tout.
L’expression de cette opposition et je préfère parler de la CONTRADICTION (parce que je ne défend aucune chapelle particulière étant réfugié dans les seuls principes démocratiques) est surtout victime du mur qu’elle rencontre érigé devant
Bah une opposition sous-entend forcément une force opposée en face (en l'occurrence le "pouvoir"). Donc selon ma vision des choses, c'est pas la présence "du mur" qui est a déplorer puisque ça fait partie de la nature du jeu politique, mais plutôt le manque d'ingéniosité et compétence de cette opposition a surmonter le mur. Incompétence qui s'est fait cruellement ressentir lors de l'occasion en or qu'était le Hirak.
Dernière modification par Absent, 28 août 2020, 15h50.
Pour résumer, je pense qu'il y a trois catégories de gens:
1- Les évolutionnaires: des pragmatiques, ils essaient de changer les choses en jouant le jeu selon les règles établies.
2- Les révolutionnaires éternels: des idéalistes, ils veulent changer l'ordre établi, changer le monde, refaire le monde a leur façon. Ils finissent invariablement en opposants éternels ou dictateurs.
3- La majorité silencieuse et complètement déconnectée: ce sont les plus sages de tous. Ragdin weymangiw
Tu fais partie de la catégorie 2. Moi j'hésite encore entre la 1 et la 3 Mdrrr
qu'il ait des compétence ou pas ...ça ne changera rien...puisque il n'est pas la pour gouverner mais juste pour faire genre...il doit juste tenir le poste 1 ans ou 2 ...avec de temps en temps des discour qui ne rime a rien mais c'est sans importance puisque ...les beaufs, ou ils ne comprennent pas ou ils sont d'accord dans tous les cas.... du coup ...au chiotte les compétences
tu tombe je tombe car mane e mane
après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur
As I understand it, democratic governments are in essence meritocratic. In a meritocratic law-abiding society led by a democratic government, and regardless of your background, if you are able and willing, you should be able to land a job, succeed, settle down and lead a decent life.
I think that you confuse "Democracy" with "Rule of Law".
Democracy implies meritocracy, transparency, accountability, rule of law and so on.
Not necessarily. Democracy can become a threat for the "Rule of Law" and "Meritocracy". Look at all democratic countries everywhere and see how their governments are going downhill in terms of meritocracy.
There should be transparent and merit-based vetting process in place, locally and nationally, to hire the right people with the right skill sets capable to get the job done.
You said it. Hiring. Not a democratic process.
Political loyalty, tribal ties and so forth should be no criteria to land a job as a public servant. And most obviously, you can't bribe your way to that job either.
Sure. It's the "Rule of Law" which would garantee this. Not democracy. In Algeria, what we have at present is the "Rule of Democracy"
Now if my Harry Potter magic wand I have at home works as advertised, I'll tackle the three at the same time and get it over with before the next 10 generals are thrown in jail.
Dream on lol. It's very complicated and to do it, you need authority (a sort of benign dictatorship), not democracy. Lots of social engineering too!
Les confusions et les malentendus de l'histoire ne doivent pas déverser sur le présent !!
L'instrumentalisation du passé n'a aucun sens !!
Une telle bataille (idéologique) est vouée à l’échec !
La force de l'Algerie est dans sa profondeur !
L'intérieur du pays gagne toujours.. La majorité aussi !!
Tebboune ne se dressera jamais à contre-courant de la société et de l'histoire... FAUT PAS RÊVER !!
Pour revenir à la question :
La primauté du politique sur le militaire avait un autre sens au congrès de la Soummam..
Il s'agissait de la primauté du projet politique sur le projet militaire..
Autrement dit, l'année 1956 aura marqué le retour de la révolution aux source du mouvement national algerien..
Abane Ramdane et Larbi Ben M'hidi n'ont fait que reprendre les thèses de Messali Hadj consistant à développer un projet politique structuré !
La primauté du politique sur le militaire n'a donc aucun rapport avec qui dirige l'état
Abed Charef explique très bien ce dilemme (qui remonte à autre temps) :
Dernière modification par Absent, 28 août 2020, 16h38.
Je suis d'accord avec vous que Bouteflika était un fin politicien et stratège hors paire. Mais contrairement a vous, je pense qu'il a utilisé ces compétences rares pour ses propres intérêts et pour assouvir son obsession du pouvoir absolu, malheureusement. Quelqu'un comme lui, avec la manne pétrolière des années 2000, aurait pu propulser l'Algérie to the next level. On ne saura jamais ce qu'il voulait faire, il ne pourra même pas écrire ses mémoires. Ça aurait été intéressant a lire.
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