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Hôpitaux en Algérie : « Nous fonctionnons toujours avec des structures laissées par la France » (Pr Belhadj)

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  • Hôpitaux en Algérie : « Nous fonctionnons toujours avec des structures laissées par la France » (Pr Belhadj)

    Hôpitaux en Algérie : « Nous fonctionnons toujours avec des structures laissées par la France » (Pr Belhadj)


    .algerie-eco.com
    Par Arezki Benali -
    14 septembre 2020 / 17 :14



    Le président du Syndicat national des enseignants et chercheurs universitaires, le Professeur Rachid Belhadj, a évoqué, ce lundi, le système de santé et la qualité des soins en Algérie ainsi que la fuite des diplômés universitaires algériens à l’étranger.



    A propos du système de santé algérien qualifié par le président de la République de « meilleur en Afrique », Pr Belhadj a expliqué qu’il est l’un des meilleurs « sur le plan chances de soins, c’est-à-dire, nos portes sont ouvertes 24h/24, l’accès aux soins », mais en matière de qualité des soins, nous sommes très loin de la réalité », a-t-il déclaré dans l’émission l’Invité de la Rédaction de la radio Chaîne III.

    « Nous fonctionnons toujours avec des structures laissées par la France »

    « Pour prendre en charge un diabétique dans un CHU (Centre hospitalo-universitaire, ndlr), nos citoyens font le tour des hôpitaux. C’est la réalité algérienne. Mais, on ne va pas baisser les bras », a-t-il dit, en ajoutant : « On a besoin d’utiliser toutes nos compétences, nous sommes tenus de normaliser nos hôpitaux. On l’a dit depuis presque 20 ans, pour Alger ou bien pour les grandes villes. Nous n’avons pas construit des grands hôpitaux. Nous fonctionnons toujours avec des structures laissées par la France. C’est une réalité », a-t-il fait savoir, en citant les hôpitaux d’Alger (Bab El Oued, Mustapha Bacha Beni Messous…), d’Oran et de Constantine.

    « Nous nous sommes sentis abandonnés et lassés par des promesses tenues depuis les années 1980 au temps Chadli (ancien président de la République, ndlr) et jusqu’à ce jour, ce sont des promesses après promesses. C’est une formule très complexe, très difficile à gérer dans un contexte aussi économique », a-t-il rappelé. « Le problème de la santé n’est pas propre qu’à la santé. Il y l’enseignement supérieur, les collectivités locales, le commerce, le niveau de notre monnaie… », a-t-il expliqué, en rappelant qu’à l’époque un médecin généraliste algérien pouvait travailler en France et dans tous les pays.

    « Maintenant, nos médecins, ils sont tenus de refaire leurs études à partir de la première année », une fois à l’étranger, a déploré le Professeur Belhadj, en soulignant que « nous avons perdu beaucoup de temps et nous l’avons payé cash, concernant le statut du médecin ». « Socialement, vous imaginez que le statut d’un Professeur en médecine touche 900 euros par mois (environ 140 000 dinars avec le taux de change officiel, ndlr) par rapport aux marocains et tunisiens », a-t-il fait remarquer, en plaidant pour l’amélioration de la santé et que dans la Constitution, tout doit être basé sur « la revalorisation de la ressource humaine ».

    « C’est une insulte pour nous »

    A une question de savoir pourquoi l’offre de soins en Algérie a connu autant de perturbations, Pr Belhadj a évoqué « la mondialisation », qui a fait que « les gens ont le droit d’être pris en charge correctement », mais aussi « l’émergence de nouvelles pathologies comme le cancer et les gens demandent tous d’aller se soigner à l’étranger ». « Là c’est une insulte pour nous », a-t-il estimé. Pr Belhadj a indiqué qu’il y a un réseau officiel de prise en charge et la voie parallèle. A propos de cette dernière, il a cité l’exemple des citoyens de l’Est du pays qui ont se soigner en Tunisie dont les médecins ont été formés en Algérie durant les années 1970. Selon lui, la nouveauté et l’eldorado actuellement, c’est la Turquie pour les algériens.

    « En tant que professionnels de la santé et hospitalo-universitaires, c’est une insulte pour nous, que des algériens puissent se faire soigner pour des pathologies simples à l’étranger », a-t-il dit.

    La solution selon Pr Belhadj réside dans les ressources humaines qu’il faut « revoir». « Qui dit ressources humaines, ce n’est pas le médecin uniquement, il y a les gestionnaires de la santé qu’il faut bien former et bien payer aussi », a-t-il plaidé, en estimant qu’on ne peut pas confier à quelqu’un de manager un CHU de 1200 lits avec un salaire de 80 000 dinars par mois. « C’est inconcevable », a-t-il dit.

    L’Etat a construit des hôpitaux à l’intérieur du pays qui sont actuellement vides


    Rappelant que les personnels de la santé (tous corps confondus) ont des devoirs et des droits, Pr Belhadj a insisté sur la nécessité de « revaloriser la ressource humaine ». « On entend souvent d’améliorer, mais on parle de la technologie, de construire un hôpital. L’Etat a construit des hôpitaux à l’intérieur du pays qui sont actuellement vides, pas fonctionnels, flambant neuf, avec des moyens plus que le CHU Mustapha, mais, tout est dans les cartons et fermés. Là c’est un échec de celui qui a pris les décisions de politiques avant de revoir les ressources humaines », a-t-il relevé.

    Selon lui : « Nous devons revoir comment on doit former l’ensemble notre personnel. Nous devons aussi évaluer. Je suis chef de service, et je n’ai jamais été inquiété par quelqu’un ou remercié pour mes activités. Vous partez à la retraite sans que personne ne vous dise : ‘’merci pour ce que vous avez fait’’ ou bien pour vous demander des comptes sur ce que vous avez formé ou publié ». « On doit revoir tous ces éléments », a-t-il dit.

    «Je reste persuadé qu’on ne pourra pas améliorer même si vous nous ramenez un CHU flambant neuf clé à main et avec tout le matériel nécessaire et notre environnement (transport, sécurité, comportement des citoyens…etc.) abandonné, on ne pourra pas développer. Réformer la santé c’est un ensemble », a-t-il souligné, en soulevant le problème de la dépendance technologique 100% de l’étranger en matière de matériels médicaux, en plaidant pour la relance de la fabrication d’au moins les équipements de base.

    « Nous préparons nos enfants à partir à l’étranger »

    Relevant que les compétences algériennes sont marginalisées, Pr Belhadj a indiqué qu’il était toujours contre de nommer des ministres de la santé « médecins ». Il a estimé que gérer la santé c’est du « management » et « avoir été formé pour ça »…etc. Selon lui, le médecin est là pour former, enseigner, faire de la recherche et soigner.

    Concernant la problématique de la prise en charge dans les urgences des hôpitaux, Pr Belhadj a relevé qu’il y un manque criard dans le personnel. Selon lui, ce personnel il fait constamment le réformer, lui assurer la sécurité, le respecter et le revaloriser en matière salariale. « On ne peut pas continuer à payer un infirmer au niveau du déchoquage à 24 000 dinars par mois ou bien avec une garde 800 dinars », a-t-il dit.

    Concernant la question du départ des diplômés universitaires algériens à l’étranger, Pr Belhadj a qualifié ce phénomène de « drame ». « Le problème c’est une question de confiance », a-t-il expliqué, en faisant savoir : « Nous constatons actuellement un drame, c’est que nos médecins généralistes et internes se préparent pour passer le concours en France. Aussi, nos meilleurs médecins spécialistes sont contactés avant la fin de leur formation, pour être recrutés dans les hôpitaux du Golf, d’Allemagne ou du Canada ».

    Le Professer Belhadj a appelé à trouver des solutions « réelles et algériennes » pour arrêter « l’hémorragie » de la fuite de nos compétences médicales vers l’étranger. Selon lui, maintenant c’est « fuite organisée familiale ». « Ce qui est plus dramatique pour un Etat, c’est que nous préparons nous enfants à partir à l’étranger », a-t-il dit, en estimant que « c’est un danger pour un peuple et pour un Etat, qui prépare son élite à partir depuis son jeune âge ».

  • #2
    Nos dirigeants se font soigner chez mama França et le peuple crève :22:

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    • #3
      Le professeur belhadj est un peu malade je trouve

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      • #4
        L’Etat a construit des hôpitaux à l’intérieur du pays qui sont actuellement vides, pas fonctionnels, flambant neuf, avec des moyens plus que le CHU Mustapha, mais, tout est dans les cartons et fermés.
        c'est ce qui arrive quand le mec d'Alger décide pour Touggourt, Ouargla ou Tam...

        c'est d'une médiocrité sans nom !
        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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        • #5
          « Nous fonctionnons toujours avec des structures laissées par la France » (Pr Belhadj)
          Effectivement c'est honteux de constater que même en 2020 , 58 ans aprés l'indépendance , l'état compte toujours sur ces structures hospitalières de la colonisation qui sont aujourd'hui dépassées , délabrées , et ne répondant plus aux capacités d'une population qui a triplé depuis mais surtout trés mal équipées
          Dernière modification par ACAPULCO, 14 septembre 2020, 21h12.
          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
          (Paul Eluard)

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          • #6
            ACAPULCO,
            avec l'argent de notre gigantesque mosquée, on aurait pu construire 10 ou 20 grands hôpitaux.

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            • #7
              c'est un mensonge ,il y'a plusieurs hôpitaux construits c'est l’équipement qui fait défaut et l'entretien,c'est plutôt des mouroirs,le vol et la destruction des Equipements pour ne pas travailler. y'a que le mot tel chose est en panne,mais il y'a mr flane sont Equipement fonctionne,vas le voir de ma part.

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              • #8
                Etablissements hospitaliers d'Alger

                - Le CHU Mustapha Pacha à Sidi M'Hamed

                - Le CHU Lamine Debaghine à Bab El Oued

                - Le CHU Salim Zemirli à El Harrach

                - Le CHU de Aïn Taya

                - Le CHU Issad Hassani à Beni Messous

                - Le CHU Nafissa Hamoud à Hussein Dey

                - L'hôpital de Rouiba

                - L'hôpital de Ben Aknoun

                - L'hôpital Ibn Ziri à Bologhine

                - L'hôpital psychiatrique Mahfoud Boucebci à Chéraga

                - L'hôpital Belkacemi Tayeb à Zéralda

                - L'hôpital Djillali Belkhenchir à El Biar

                - L'hôpital Djillali Rahmoune à El Mouradia

                - L'hôpital Djillali Bounaâma à Douera

                - L'hôpital des Brûlés à Alger-Centre

                - L'hôpital psychiatrique Drid Hocine à Kouba

                - Le centre Pierre et Marie Curie à Sidi M'Hamed

                - L'hôpital Azur Plage à Staoueli

                - L'hôpital de Tixéraine à Birkhadem

                - L'hôpital militaire de Aïn Naâdja

                - L'hôpital El Hadi Flici à Oued Koriche

                - L'hôpital de neurochirurgie Ali Aït Idir à la Casbah

                - L'hôpital Bachir Mentouri à Kouba

                - L'hôpital Hassen Badi à El Harrach

                - L'hôpital Bouchenafa à Sidi M'Hamed

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                • #9
                  Amokrane,
                  l'intérieur de nos hôpitaux est catastrophique, ne l'oublies pas :22:

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                  • #10
                    amokrane tu oublis les hôpitaux des raki, et les délivreurs de hrouzes des zaouias

                    plusieurs raki, et zaouias a travers les wilayas

                    et les médecins des souks, avec garantie de guérir en 2 jours de toutes les maladies, sans hospitalisation
                    tien même la député naima l'ensorcelée le confirme, devant des chaines étrangères,elle dit que des raki sont venus chez elle pour désensorceler dans sa battisse, c'est le niveaux de certains nos (deputes),s'il y'a des articles dans la constitutions concernant la santé,tous les zouaouis et raki auront droit d'ouvrir des clinique cabinets,hôpitaux,c'est le pays des merveilles.
                    reste t'il un seul matelot dans ce bateau qui prend de l'eaux de partout,nous n'exigeant pas un capitaine car c'est trop merveilleux,et même un rêve.
                    y'a pas que naima qui fait la pub pour les raki,y'a même des chaines de télévisions algériennes,l’Algérie au sommet des connaissances dans le monde,et ce monde envieux nous prive des prix nobels dans tous les domaines.
                    Dernière modification par ice berg, 15 septembre 2020, 09h08.

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                    • #11
                      Envoyé par hbibnaali
                      Amokrane,
                      l'intérieur de nos hôpitaux est catastrophique, ne l'oublies pas
                      Parce que y a des incompétents comme le Pr Belhadj et Co incapables de gérer

                      Budget de fonctionnement (Santé)
                      2019: 398,97 milliards
                      2018: 392,16 milliards
                      2017: 389,07 milliards

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                      • #12
                        Amokrane 15100
                        Les chiffres sont ils en Dinars ou en Dollars?
                        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                        • #13
                          c'est claire que c'est en dinars.

                          Commentaire


                          • #14
                            L'incompétence est en long, en large et en travers dans tous les secteurs .

                            Commentaire


                            • #15
                              un service publique basè sur la finance publique n'a jamais fonctionnè.
                              le systeme judeo chretien patine..
                              il parle des structures coloniaux mais oublient que le maitre colonial ne dit pas pourquoi mais ordonne..
                              lorsque on herite une structure on ne sait pas les fonds des pensee qu'il avait cree. chez nous et en france les heritiès tatonnent..ils heritent et font les observations s'ils ont les observations de l'inee. l'observation c'est innee qui se developpe par les acquits...

                              les millards qui ont ètè ci hait n'est qu'une goutte dans un systeme judeo chretien

                              l'islame avait abolie ce systeme a sa maniere faudra revenir au Prophete Mohamed sallalhou 3alayhi wassalame et voir sa vision sur un systeme qu'il l'avait conçu..en partie il a ètè repris par les protestants...

                              on ne peut en parler ça ne servira a rien car le systeme mondial est dans sa sable mouvant..il est aspirè sans pouvoir s'en deferre..

                              en algerie chez nous on peut toucher ce systeme sans se coller dessus

                              sinon on sera aspirè..

                              pour garder le systeme de santè en place il faut introduire un tribunal a l'interieur des hopiteaux..
                              ouvrir le budget au debat dans une seance pleniere tous le monde doit assister pour le debatre du chauffeur au directeur..c'est ce cas qui va poser probleme car le loobie exterieur qui a injecter ces syndicaliste et corompue une direction ne va pas lacher..ouvrir le budget a discussion
                              et dèbat ouvert il va perdre le sens qu'il va donner a ce budget..

                              ce qui est valable pour l'hopital est valable pour tout le secteur dite publique qui aspire son argent du tresor publique..

                              en france ou chez les judeo chretien que la france le represente
                              il ya eux dans l'histoire une mutinerie autours du Pape pour s'emparer du tresor ...

                              on est dans le wait and see o' va voir ou peut aller ce gouvernement..de teboune..

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