nous n'avons pas encore suffisement analysé notre echec democratique et nous nous abstinons encore à voir ailleurs les vraies raisons.
certes,dans nos pays emergents, une fronde avec une intention "democratique" ne s'invente pas spontanement, et on doit compter avec le contexte geopolitique qui nous domine... comme on le vois avec les differentes "revolutions" qui pillulent ces dernieres années, mais encore faut il avoir une élite prete et apte à la relève !
les interets des puissances étrangères ont donc leur extreme importance, les faire converger avec la contestation locale s'avere etre trés judicieuse mais pas forcement suffisante si le pouvoir en place arrive par l'intox à manipuler cette élite et la faire "retourner" en sa faveur.
c'est ce qui s'est passé en ALGERIE.
bien avant la pseudo ouverture democratique de 1988 qui nous a ete hélas suggerée par le haut, l'élite algerienne etait cruellement divisée et par dessus tout manipulée sinon contrecarée par le pouvoir pourtant au plus bas de sa forme.
les groupes d'opposants à l'epoque (Alliance FFS/MDA,groupes gauchistes et berberistes mais aussi une sensibilité reformatrice à l'interieur du FLN sans compter les indipensables parasites, les radicaux extremistes de tout bord toujours minoritaires au départ ) n'etaient pas suffisement coherents et suffisement "armés" de discours rationnels et sans vigilance ont eté vite noyés par l'emergence d'une conception providentielle de la politique du pire : l'islamisme radical et les questions identitaires kabyles ajoutaient plus de la confusion que de clarifier l'enjeu principal, l'altenance du pouvoir, ces deux facteurs ne pouvaient que diviser cette élite existente et la faire ensuite neutraliser ou la corrompre au grand dame des federateurs d'une opposition crédible d'un peuple pas encore prét non pas pour la democratie mais à distinguer d'authentiques opposants des faux, d'opportunistes et charlatants de tous poils.
la création de pseudos partis politiques alibis etait dosée de la meme facon qu'on a geré la suite, des elections les unes aprés les autres, c'est à dire par le charcutage grotesque,le chantage avec une bipolarité suicidaire et enfin la fraude et la non transparence, des temoignages d'hommes du pouvoir lui meme l'ont revelés et dénoncés mais c'etait bien trop tard pour y remedier,tout le monde ou presque etant désormais discrédité.
la facon qu'on a favorisé volonterement le discours radical et surtout l'indiscipline citoyenne des membres et la direction du FIS ont faussé les enjeux, parallelement, le travail de manipulation de la question kabyle qui etait le fer de lance de la contestation pacifique en Algerie en general lui suggerant par une repression savament orchestrée et durement reprimée afin de mettre en relief principalement la "specificité" du facteur linguistique de la societe qui devait plutot s'additionner et non pas diviser l'oppositon democratique a fini alors par neutraliser notre élite politique qui n'avait alors qu'a négocier des strapontins que Abassi Madani a eu le plaisir de nommer sanafirs ou prendre le chemin de l'exil ! ( qui a entendu parler de notre historien Mohamed Harbi durant cette mascarade democratique ? )
Sadi élément rationnel mais central de cette opposition croupion porte une lourde responsabilité, il a du pourtant partager sa cellule un temps avec Ali Belhaj et avait comme alliés des Louisa hanoune et autres salima Ghezali, qui paradoxalement deviennent le temps de faire passer la ligue de droits de l'homme à la trappe, des opposants entre eux et non contre le pouvoir !
j'ai encore l'image de la belle isabelle ADJANI à l'université de Bouzareah venue de Paris pour defendre naivement notre democratie naissante et par la meme occasion les "femmes algeriennes" curieusement mises à l'avant de la scéne internationale principalement par les medias de France qui voyaient o miracle se confirmer leur idées preconcues de notre coté "barbare" !, encore une manipulation grotesque pour diviser l'autre moitié des Algeriens.
personne n'a encore compris ni demandé à comprendre pourquoi cette artiste a fini par jeter son tablier fraichement militant pratiquement 48h aprés avoir cotoyé les jeunes contestataires d'alger, elle avait senti sans doute un mauvais présage, Adjani ne s'interessera plus à nos questions algero-algeriennes !
pour moi, l'arret de notre Democratie s'arrete à cette date la, du moment qu'Adjani n'a fait que brasser du vend à Bouzareah, c'est qu'il y'avait une forte pression du pouvoir aidés par les jeunes desoeuvrés islamisants manipulables à souhait ( l'islamisme était balbutinant à l'epoque ) pour casser definitivement sur le terrain la premiere contestation pluraliste de l'elite estudiantine algerienne.....et l'empecher de relayer l'autre élite celle qui a succombé rapidement aux charmes des strapontins faute d'avoir su flairer son allié : le peuple.
bien sur, maintenant que 15 ans nous sépare de cette date, on peux trouver mille et une excuses ou responsables à nos malheurs, une revolution reussie ca se declenche quand il y'a une volonté commune d'un peuple dans toute ses composantes par ses representants les moins sectaires pour le changement,il n'y'a jamais eu d'echo favorable pour la democratie en Algérie meme avec des manifs aussi grandiose soit elles que cette modeste garden party de 1989 en compagnie d'isabelle qui parlait democratie comme on respirerait tout simplement !
soyez sympas, si vous n'etes pas d'accord avec l'une de mes idées, je suis pret à "négocier" terme par terme avec vous...., seul le debat m'interesse meme si j'ai tord sur toute la ligne !...
certes,dans nos pays emergents, une fronde avec une intention "democratique" ne s'invente pas spontanement, et on doit compter avec le contexte geopolitique qui nous domine... comme on le vois avec les differentes "revolutions" qui pillulent ces dernieres années, mais encore faut il avoir une élite prete et apte à la relève !
les interets des puissances étrangères ont donc leur extreme importance, les faire converger avec la contestation locale s'avere etre trés judicieuse mais pas forcement suffisante si le pouvoir en place arrive par l'intox à manipuler cette élite et la faire "retourner" en sa faveur.
c'est ce qui s'est passé en ALGERIE.
bien avant la pseudo ouverture democratique de 1988 qui nous a ete hélas suggerée par le haut, l'élite algerienne etait cruellement divisée et par dessus tout manipulée sinon contrecarée par le pouvoir pourtant au plus bas de sa forme.
les groupes d'opposants à l'epoque (Alliance FFS/MDA,groupes gauchistes et berberistes mais aussi une sensibilité reformatrice à l'interieur du FLN sans compter les indipensables parasites, les radicaux extremistes de tout bord toujours minoritaires au départ ) n'etaient pas suffisement coherents et suffisement "armés" de discours rationnels et sans vigilance ont eté vite noyés par l'emergence d'une conception providentielle de la politique du pire : l'islamisme radical et les questions identitaires kabyles ajoutaient plus de la confusion que de clarifier l'enjeu principal, l'altenance du pouvoir, ces deux facteurs ne pouvaient que diviser cette élite existente et la faire ensuite neutraliser ou la corrompre au grand dame des federateurs d'une opposition crédible d'un peuple pas encore prét non pas pour la democratie mais à distinguer d'authentiques opposants des faux, d'opportunistes et charlatants de tous poils.
la création de pseudos partis politiques alibis etait dosée de la meme facon qu'on a geré la suite, des elections les unes aprés les autres, c'est à dire par le charcutage grotesque,le chantage avec une bipolarité suicidaire et enfin la fraude et la non transparence, des temoignages d'hommes du pouvoir lui meme l'ont revelés et dénoncés mais c'etait bien trop tard pour y remedier,tout le monde ou presque etant désormais discrédité.
la facon qu'on a favorisé volonterement le discours radical et surtout l'indiscipline citoyenne des membres et la direction du FIS ont faussé les enjeux, parallelement, le travail de manipulation de la question kabyle qui etait le fer de lance de la contestation pacifique en Algerie en general lui suggerant par une repression savament orchestrée et durement reprimée afin de mettre en relief principalement la "specificité" du facteur linguistique de la societe qui devait plutot s'additionner et non pas diviser l'oppositon democratique a fini alors par neutraliser notre élite politique qui n'avait alors qu'a négocier des strapontins que Abassi Madani a eu le plaisir de nommer sanafirs ou prendre le chemin de l'exil ! ( qui a entendu parler de notre historien Mohamed Harbi durant cette mascarade democratique ? )
Sadi élément rationnel mais central de cette opposition croupion porte une lourde responsabilité, il a du pourtant partager sa cellule un temps avec Ali Belhaj et avait comme alliés des Louisa hanoune et autres salima Ghezali, qui paradoxalement deviennent le temps de faire passer la ligue de droits de l'homme à la trappe, des opposants entre eux et non contre le pouvoir !
j'ai encore l'image de la belle isabelle ADJANI à l'université de Bouzareah venue de Paris pour defendre naivement notre democratie naissante et par la meme occasion les "femmes algeriennes" curieusement mises à l'avant de la scéne internationale principalement par les medias de France qui voyaient o miracle se confirmer leur idées preconcues de notre coté "barbare" !, encore une manipulation grotesque pour diviser l'autre moitié des Algeriens.
personne n'a encore compris ni demandé à comprendre pourquoi cette artiste a fini par jeter son tablier fraichement militant pratiquement 48h aprés avoir cotoyé les jeunes contestataires d'alger, elle avait senti sans doute un mauvais présage, Adjani ne s'interessera plus à nos questions algero-algeriennes !
pour moi, l'arret de notre Democratie s'arrete à cette date la, du moment qu'Adjani n'a fait que brasser du vend à Bouzareah, c'est qu'il y'avait une forte pression du pouvoir aidés par les jeunes desoeuvrés islamisants manipulables à souhait ( l'islamisme était balbutinant à l'epoque ) pour casser definitivement sur le terrain la premiere contestation pluraliste de l'elite estudiantine algerienne.....et l'empecher de relayer l'autre élite celle qui a succombé rapidement aux charmes des strapontins faute d'avoir su flairer son allié : le peuple.
bien sur, maintenant que 15 ans nous sépare de cette date, on peux trouver mille et une excuses ou responsables à nos malheurs, une revolution reussie ca se declenche quand il y'a une volonté commune d'un peuple dans toute ses composantes par ses representants les moins sectaires pour le changement,il n'y'a jamais eu d'echo favorable pour la democratie en Algérie meme avec des manifs aussi grandiose soit elles que cette modeste garden party de 1989 en compagnie d'isabelle qui parlait democratie comme on respirerait tout simplement !
soyez sympas, si vous n'etes pas d'accord avec l'une de mes idées, je suis pret à "négocier" terme par terme avec vous...., seul le debat m'interesse meme si j'ai tord sur toute la ligne !...

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