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Algérie : «Il faut privatiser, sinon on est les derniers de la classe! »

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  • Algérie : «Il faut privatiser, sinon on est les derniers de la classe! »

    15 janvier 2018

    Ce matin, un article de TSA-Algérie estime que le débat sur les privatisations est un "feulleton interminable". Une sorte d'anachronisme selon le journaliste qui écrit : " L’Algérie figure aujourd’hui parmi les 5 ou 6 derniers pays dans le monde ou le secteur public occupe une position dominante dans le secteur de l’énergie, une grande partie de l’industrie, le secteur financier ou encore les télécommunications".(1) En lisant, "les 5 ou 6 dernier pays", le lecteur est appelé par autosuggestion à compléter machinalement par Corée du Nord, Cuba et consorts, qui figurent toujours en bas des classements sur la "liberté d'entreprendre"...

    La Suisse et la Suède aussi

    Mais, parmi les pays où des entreprises publiques occupent une position sectorielle dominante, le journaliste de TSA n'a sûrement pas en tête la Suède où Systembolaget, la chaîne de magasins de vins et de spiritueux appartenant à l'État suédois détient le monopole des ventes au détail de boissons alcoolisées. Une sorte de souk el fellah suédois!

    Ou la Suisse, avec l'entreprise Swisscom détenue à 51% par l'Etat et occupant la position phare des télécommunications dans ce pays, avec plus de 21 000 collaborateurs. Et où les actions des Chemins de fer fédéraux CFF appartiennent à 100% à l'Etat. A la fois gestionnaire d'infrastructure ferroviaire et exploitant les CFF exploitent un réseau de 3 173 km, premier de Suisse par la longueur.

    Le journaliste a oublié de mentionner un secteur d'avenir, le e-commerce.

    Il n'est pas épargné par l'Etat en Chine, Alibaba, fondé en 1999, poursuit son ascension depuis que l'entreprise est devenue publique en 2014. En 2016 elle enregistre la forte poussée de ses revenus, qui frôlent les 15 milliards de dollars. Aujourd'hui à l'échelle mondiale, c'est la bête noire du géant américain Amazon.

    Parmi les 10 premières entreprises pétrolières et gazières du monde, six sont des entreprises publiques au service du Mexique, de l'Arabie Saoudite, du Koweït, de la Russie, de la Chine et de l'Iran.

    En 2017, la Chine crée le numéro un mondial de l'énergie en fusionnant le principal producteur national de charbon, Shenhua, et l'électricien China Guodian. National Energy Investment Group, le nouveau mastodonte de l'énergie devient le numéro 1 mondial en termes de capacités de production installées, selon l'agence Bloomberg qui estime à 228 milliards d'euros les actifs du Nouveau groupe. Cette fusion, devrait permettre à Pékin de poursuivre sa politique de réduction de capacités de production de charbon. Engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique, la Chine a déjà interrompu la construction de dizaines de nouvelles centrales électriques au charbon cette année.

    "Les trois premières entreprises publiques du monde sont chinoises" titrait il y a un an le journal économique Les Echos qui cite le classement 2016 paru dans le magazine Forbes. Cela concerne le secteur financier: les banques chinoises Industrial and Commercial Bank of China, China Construction Bank et Agricultural Bank of China (ABC) confirment leur position de leader, que ce soit dans leur pays comme à l'international. Elles trustent pour la quatrième année consécutive le podium du classement Global 2000 de Forbes.

    17 septembre 2020

    Saoudi Abdelaziz blog

  • #2
    Le meilleur moyen pour détruire le pays sont les privatisations. C'est un détournement des biens publics de la nation au profit de maffieux capitalistes. L'Algérie doit interdire les privatisations.

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    • #3

      Bon sang.!
      Avec des énergumènes pareils dans la vieille garde, l'Algérie va être la première de la classe

      Réveille toi fichu communiste de mes deux, même la Russie et la Chine ne de disent plus communistes.

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      • #4
        Anzoul le mkhazni se croit en avance. Il ne voit pas ou fait semblant de ne pas voir le recul
        du capitalisme occidental face aux nouvelles forces : Chine, Russie, Iran qui ont renoncé
        aux privatisations et aux restrictions économiques de type capitalistes envers leurs peuples. La Chine se dit communiste. La Russie dit qu'elle prend en charge l'héritage de l'URSS. Ces deux pays ont pris en charge l'héritage socialiste de leur histoire.
        On voit aussi le recul d'Israël face au front arabo-iranien Palestine Liban Syrie Iraq Iran Yémen

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