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par Mohamed Badaoui
Il est paradoxal qu’en Europe, où la population est vieillissante, la classe politique rajeunit, alors que dans les pays du tiers-monde, où les jeunes sont majoritaires, la gérontocratie est toujours de rigueur. A 55 ans, Tony Blair est déjà à la retraite après avoir exercé, pendant une décennie, la fonction de Premier Ministre de la Grande-Bretagne.
En France, Sarkozy pourrait être le petit-fils de Jacques Chirac et Ségolène Royal, sa malheureuse rivale aux dernières présidentielles, n’est guère plus âgée. Angela Merkel, chancelière d’Allemagne, n’a rien non plus de la vieille mémé gâteuse.
On le voit bien, à l’heure des nouvelles technologies de l’information, de l’image, du marketing, il n’y a qu’un jeune qui puisse s’adapter à la rapidité avec laquelle les affaires se concluent aujourd’hui. En Algérie, en revanche, les jeunes qui constituent plus de 75 % de la population sont un gisement très peu ou mal exploité.
De la dilapidation de cette force de frappe résulte un double problème. D’abord, une perte économique sèche puisque, en toute logique, une richesse qui ne profite pas à son possesseur ne crée que de la frustration. Ensuite, la fougue de la jeunesse, lorsqu’elle est inemployée, se transforme en mauvaise énergie.
D’où la violence et le ressentiment observables à l’œil nu dans les rues du pays. Avec chaque bouche, il y a deux bras, disait Mao Tsé-Toung. C’est avec les mains, en effet, que le pain se pétrit. 9a se passe comme ça depuis le début de l’humanité.
http://www.jeune-independant.com/art...rticleId=31167
Il est paradoxal qu’en Europe, où la population est vieillissante, la classe politique rajeunit, alors que dans les pays du tiers-monde, où les jeunes sont majoritaires, la gérontocratie est toujours de rigueur. A 55 ans, Tony Blair est déjà à la retraite après avoir exercé, pendant une décennie, la fonction de Premier Ministre de la Grande-Bretagne.
En France, Sarkozy pourrait être le petit-fils de Jacques Chirac et Ségolène Royal, sa malheureuse rivale aux dernières présidentielles, n’est guère plus âgée. Angela Merkel, chancelière d’Allemagne, n’a rien non plus de la vieille mémé gâteuse.
On le voit bien, à l’heure des nouvelles technologies de l’information, de l’image, du marketing, il n’y a qu’un jeune qui puisse s’adapter à la rapidité avec laquelle les affaires se concluent aujourd’hui. En Algérie, en revanche, les jeunes qui constituent plus de 75 % de la population sont un gisement très peu ou mal exploité.
De la dilapidation de cette force de frappe résulte un double problème. D’abord, une perte économique sèche puisque, en toute logique, une richesse qui ne profite pas à son possesseur ne crée que de la frustration. Ensuite, la fougue de la jeunesse, lorsqu’elle est inemployée, se transforme en mauvaise énergie.
D’où la violence et le ressentiment observables à l’œil nu dans les rues du pays. Avec chaque bouche, il y a deux bras, disait Mao Tsé-Toung. C’est avec les mains, en effet, que le pain se pétrit. 9a se passe comme ça depuis le début de l’humanité.
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