ALGÉRIE - Trente mille nouveau-nés meurent chaque année
"Trente mille nouveau-nés sur 600 000 [soit 5 %] meurent chaque année en Algérie", rapporte L'Expression. Selon le professeur Lebbane Djamil, spécialiste de néonatalogie et conseiller auprès du ministre, la mortalité périnatale et néonatale occupe la première place devant les autres causes de décès telles que le cancer ou les accidents de la route, poursuit le quotidien algérien. "Sur quatre enfants qui décèdent, trois sont des nouveau-nés de moins de 6 jours", précise Lebbane.
Le professeur insiste sur les liens "indissociables entre la santé maternelle et la santé périnatale. Les principaux facteurs de risque de morbidité et de mortalité sont les mêmes pour la mère et pour l'enfant." Les causes de cette situation "catastrophique" et qui ne cesse de se dégrader sont "la prise en charge inadaptée au niveau des structures hospitalières et l'absence de suivi au cours de la grossesse".
Pour lutter contre ce phénomène, le ministre de la Santé a lancé, mardi 5 avri, "un programme national triennal 2005-2008 qui consiste à mettre en place une véritable politique périnatale préventive et curative", signale L'Expression.
"Trente mille nouveau-nés sur 600 000 [soit 5 %] meurent chaque année en Algérie", rapporte L'Expression. Selon le professeur Lebbane Djamil, spécialiste de néonatalogie et conseiller auprès du ministre, la mortalité périnatale et néonatale occupe la première place devant les autres causes de décès telles que le cancer ou les accidents de la route, poursuit le quotidien algérien. "Sur quatre enfants qui décèdent, trois sont des nouveau-nés de moins de 6 jours", précise Lebbane.
Le professeur insiste sur les liens "indissociables entre la santé maternelle et la santé périnatale. Les principaux facteurs de risque de morbidité et de mortalité sont les mêmes pour la mère et pour l'enfant." Les causes de cette situation "catastrophique" et qui ne cesse de se dégrader sont "la prise en charge inadaptée au niveau des structures hospitalières et l'absence de suivi au cours de la grossesse".
Pour lutter contre ce phénomène, le ministre de la Santé a lancé, mardi 5 avri, "un programme national triennal 2005-2008 qui consiste à mettre en place une véritable politique périnatale préventive et curative", signale L'Expression.
Dans quelques hopitaux la situation est tellement catastrophique que le malade doit ramener avec lui non seulement les draps, oreillés et bouffe mais en plus les médicaments.
Espèrons que la manne pétrolière sert au moins à améliorer ce secteur sinistré
http://www.courrierinternational.com...e=zop.archives
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