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Il est vrai que les contributions du " débat " sont intéressantes.
Mais le président à mieux faire à l'ouest du pays !
“La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf
J'ai fait un tour en Algérie et j'ai encore plus la rage ... je crois qu'il y a plus d'espoir avec ce gouvernement ... j'ai qu'un seul voeux : que Boutef et toute sa clique disparaissent.
petit exemple : les jeux africains ! quelle catastrophe !!!!!!!! j'ai la honte.
Le point sensible, le talon d'achil de nos compatriotes!
Les trou-routes (oui je sais le mot n’existe pas mais vue qu’il n’y a pas d'autoroute chez nous)!
Rien qu'un tout petit minuscule exemple; été 2002 direction Boumerdes/Tizi Ouzou un cortège de voiture (20 à 25 véhicules) roulant à sens "inverse" de la circulation sur la bande d'arrêt d'urgence !!
“La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf
Ce phénomène m'a vraiment énervé et je ne comprend absolument pas pourquoi les maires n'y remedient pas ?!!!!!!!! pourtant ça ne coute presque rien !!! pourquoi ne font-ils rien nom de mille yenes enragées !!!!!!!!!!!
Ah, pardo, si si ils font quelques choses ...... lors du passage de Bouteftef
A voir le stationnement sur les trottoirs qui oblige les piétons à marcher sur la chaussée il semblerait que le pv pour stationnement génant n'existent plus. De toute façon il faut comprendre les flics , du moins les petits. Ils font un boulot pas facile du tout.
Quel est le système de propagation de la gangrène dans la société ?
Le laisser-aller et la "compréhension" populaire !!
Il est grand temps de renvoyer tout le monde sur les bancs des maisons de rééducation. Un recyclage national, doit avoir lieu, au terme du quel une attestation et/ou un permis de circulation civique serra délivrer au stagiaire avec la mention "apte à vivre en société"
Un investissement couteux, mais ô combien important.
Pour ce qui est des mammouths et de leurs adeptes les travaux forcés sont de rigueur. ( je sais je rêve.....)
“La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf
@Bachi
"Personnage" est un terme de théâtre qualifiant quelques particularités d'une personne sur laquelle le scénario se polarise. C'est dans ce sens que j'ai écrit ça.
"Pas si exigeante que ça" ????? Là cher ami, permets-moi de te dire que tu te trompes et lourdement !
Ce n'est pas parce qu'une machine semble marcher toute seule que son emploi est facile : il y a des tonnes de classeurs décrivant son mode d'emploi ! Un pays européen est une machine de ce type.
Déjà au départ, c'est extrêmement difficile de mettre en place une nation, ses instituions, ses moyens, etc., puis ensuite de maintenir la pérennité de l'ensemble sans trop de violence physique, tout en gérant et garantissant la liberté des individus, la justice, les droits, parmi cette myriade de destins de cette communauté humaine et de rapports de force. Les chinois et les russes s'en sont montrés incapables. Les japonais s'en sont sortis. Les algériens vont-ils réussir ? Pour l'instant c'est non.
De multiples règles et savoirs inconscients (="naturels") sont indispensables, il ne suffit pas d'interdire et d'obliger (type hallal / haram), il faut suivre des règles de vie à la fois précises, abstraites et larges. Ca ne se voit pas, masqué par la liberté de mouvement et un faible contrôle social immédiat.
A contrario une anecdote bien parlante, je me souviens des 1er albanais arrivant à Paris (à la chute d'Enver Hodja), ces types venant d'un pays arriéré et machiste, interprétaient la liberté parisienne comme le droit de faire n'importe quoi aux femmes, ça n'a pas duré longtemps mais leurs mauvaises manières étaient incroyables. En gros je veux montrer que c'est la force qui les contenaient chez eux, alors qu'à Paris ce sont un ensemble de concepts qui régissent les rapports homme / femme, produisant des incertitudes mais de la liberté créatrice. Mais bon, c'est juste un exemple pour illustrer le fond de la différence : procédure toute faite / concepts dynamiques.
Je passe sur la véritable toile d'araignée d'institutions, de lois, de contrôle, de partis politiques, d'associations, d'université … Qui fonctionnent et coordonner et organiser tout ça est extrêmement difficile. C'est de ça qu'il est question aussi en Algérie.
Il me semble la plupart des algériens n'ont pas pris la juste mesure du problème de la mise en place de règles de vie au sein d'une nation. La plupart n'ont même pas identifié un problème de ce type et se polarisent sur le comportement des édiles, de la corruption. Le problème est bien en amont. Car pourquoi ces édiles sont incompétents et corrompus ?
Moi, je persiste à penser que l'essentiel réside dans les compétences des administrateurs de villes et de villages, et en des politiques intelligentes et sérieuses.
Oui certes mais … c'est insuffisant. Comme dit "l'imprevisible" lire le "contrat social" … Tous les ouvrages de philosophies politiques illustrent les bases sur lesquelles reposent les sociétés occidentales, http://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_politique
Envoyé par imprévisible
Il est grand temps de renvoyer tout le monde sur les bancs des maisons de rééducation. Un recyclage national, doit avoir lieu, au terme du quel une attestation et/ou un permis de circulation civique serra délivrer au stagiaire avec la mention "apte à vivre en société"
Ho là, attention au maoïsme !!! La "rééducation" c'était leur grand truc. Mais on peut imaginer une forte prise de conscience de ce besoin et agir en ce sens.
Dernière modification par Alain, 02 août 2007, 08h47.
Quand je parle de rééducation j'entends par là inculquer les bases sociales car le manque à gagner a son pesant d'or.
“La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf
Oui alain, mais il y a le fait que dans tout groupement humain il y a des leaders qui émergent spontanément et qui sont suivis inconsciemment aussi. S'ils foutent la pagaille c'est tout le monde qui les suit. C'est de cela que je parlais en parlant d'institutions sociales, de cheik djemaa, de prestataires de services publics. Lorsque ceux ci commenceront par appliquer les règles, d'abord, toutes les règles sociales, religion, droit, morale, savoir vivre, honêteté, etc il y a une myriade d'ensembles de règles sociales dans une société, alors la société dans son ensemble commencera à les appliquer. C'est dans la nature des choses. Parceque une société c'est un groupe social dans l'intêrêt duquel se fondent les intêrêts individuels, tous les intêrêts individuels. S'il y a quelques individus qui dérogent à cette règle, le groupe social est foutu parceque tous les individus qui le composent se sentiront trahis.
Lundi: l'un dit à l'autre "ti conni le civisme" ? ............. après mûre reflexion ......... Mardi: "marre di civisme, ci pas pour les civils" Mercredi: "kis t'a dit hier sur li cynisme militir" ? Jeudi: "mi ji di civisme et pas cynisme ya wahed ........" vendredi: "aya, on va poser la quistion au cheikh ljamaa ....... prions qu'il nous réponde bienne" samedi: réponse du cheikh "mi samedi rienne di tout ...... ji connais que le hittisme" Dimanche: constat général: " à cette allure, on va tous devenir c**s comme di manches" !!!
Une façon comme une autre de dire que l'incivisme est la résultante d'un mal être profond doublé d'un dédain "naturel" vis à vis de son prochain. Comme a dit je ne sais plus qui, chaque civilisation a les ordures qu'elle mérite !!
Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain
@jnsplu
(Mon post ci-dessus était ma réponse à "Bachi".)
Concernant ton message précédent, "Moi je pense plutôt que c'est surtout les ententes occultes entre sous-groupes pour imposer des choix au groupe. Ca casse le groupe a terme."
Une remarque pour commencer, le monde arabe est polarisé sur ce style de gestion politique, l'entente occulte et la force supérieure qui en découlerait. On y explique facilement ce qui se passe dans le monde par le complot, le secret et l'entente. Voir les juifs et le 9/11 par exemple. De même la "françafrique", phénomène postcolonial assez marginal, devient l'alpha et l'oméga des causes des événements en Afrique.
Je ne vois pas dans l'Histoire européenne des cas où des "sous-groupes" se sont imposés aux autres par leur seule entente occulte, certes le secret et l'entente sont des aspects importants de la politique, c'est loin d'être l'origine exclusive du pouvoir ! Du moins dans ce que je connais. Et je ne parle que du pouvoir politique, je ne parle pas de la puissance d'une nation, économique, militaire, etc. Là toutes les ententes secrètes seront bien incapables de générer de la vraie puissance.
Si le monde arabe voit la politique ainsi, c'est d'abord que le peuple y a toujours été un élément négligeable dans les prises de décision, d'ailleurs c'est tellement inscrit dans les perceptions qu'on dit en France la "rue arabe" et non pas "l'opinion publique arabe", le "monde arabe" n'est même pas perçu comme pouvant avoir une opinion publique. Mais pas seulement.
"il y a le fait que dans tout groupement humain il y a des leaders qui émergent spontanément et qui sont suivis inconsciemment aussi. S'ils foutent la pagaille c'est tout le monde qui les suit"
C'est une généralisation de la manière de fonctionner des sociétés arabes, le pouvoir est perçu comme EXCLUSIVEMENT personnalisé : le pouvoir de quelqu'un sur un groupe. Là aussi c'est un anachronisme, on y ignore la médiation, et la question (profonde) de la représentation. Médiation indispensable dans un grand pays. C'est pourquoi un parti politique, fonctionnant sur des idées de ce type, est encore chose étrange en Algérie (voir les post de Avucic là dessus).
"S'il y a quelques individus qui dérogent à cette règle, le groupe social est foutu parce que tous les individus qui le composent se sentiront trahis."
Se sentir trahis parce qu'il y en a qui déroge à ses règles est excessif. La trahison est un terme un peu militaire, elle suppose une structure nous / eux, qui s'appuie sur une vision parrainée de la politique : "je suis de la famille [je prends le vocabulaire italien], pour cela j'en suis les règles et j'entends que chacun en fasse autant. Or certains changent, par entente secrète, les règles à leur profit et non seulement ils ne sont pas exclus mais c'est moi qui y perds alors que je suis les règles d'origine ! J'ai été trahi"
Cette conception n'a pas de sens dans une nation non clientélisée : le pouvoir n'y est pas personnalisé, les droits de tous sont fixés par des règles et non par des parrainages (et tout le système de course à la relation et au passe-droits qui s'ensuit) et les institutions transcendent les individus.
Dernière modification par Alain, 02 août 2007, 16h07.
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