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L'incivisme en Algérie

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  • #91
    Une société ne se construit pas ce n'est pas un film. Elle existe et c'est tout. Et ensuite elle commence à générer des faits sociaux. Les règles qui vont réguler ces faits sociaux sont elles memes des faits sociaux.
    Je suis d'accord avec toi...
    Je trouve qu'Alain parle d'Algérie et de société algérienne comme d'un verre vide qu'il fallait remplir...C'est ce que j'ai compris et ce que je pense être une des prémisses de son raisonnement.

    Je ne suis ni sociologue ni historien mais la société algérienne a eu, a encore, de bons mécanismes de régulation sociale.
    Le bordel qu'elle vit actuellement, que vivent bon nombre de pays du Sud, a d'autres raisons: de très mauvais gestionnaires. des gestionnaires incompétents, ignares, malhonnêtes, corrompus, etc...

    Mets-les à la tête de n'importe quel pays, il coulera.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #92
      Salut

      Esssayez un peu de bâtir la société algérienne sur des critères de compétence et non plus d'appartenance et vous verrez tout de suite une transformation radicale. Pour ce faire, il faut d'abord commencer par le sommet et pour cela, il faudra une volonté populaire qui n'a pas l'air de se manifester pour l'instant.

      Comme disait mon prof de bio devant mon total désintérêt pour cette matière: attendons ????
      Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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      • #93
        Les gestionnaires ...j'allais dire qu'eux aussi sont des faits sociaux. En réalité dans une sociéte il y a des lois fondamentales qui transcendent les règles connues, parcequ'elles sont inconscientes. Ce sont ces règles la qui déterminent ce qu'on appelle le leadership. Deux personnes sont ensemble, elles discutent d'une certaine manière au bout d'un moment arrive une troisième et la relation change ils discutent autrement au bout d'un moment arrive une quatrieme et cela change aussi et ainsi de suite. plus le groupe grandit plus les rapports deviennent compliqués. Dans une foule il y a toujours des meneurs, c'est inconscient, même chez les meneurs et ce ne sont pas nécessairement les plus intelligents, au contraire il faudrait qu'au lieu d'avoir une une conscience aiguisée ils fassent parler plutot leur instincts, l'homme à la base est un animal, n'en déplaise à certains, et la foule les suit même si parmi elle se trouvent des savants. C'est pourquoi dans les manifs c'est les meneurs qui sont cibles puis le plus souvent relachés parcequ'ils agissaient inconsciemment.
        La gestion des affaires d'un pays est encore plus compliquée parceque les phénomènes inconscients dans la désignation des dirigeants sont occultés et les gens pensent agir en conscience alors qu'ils ne font que suivre leur instinct.
        En définitive nous avons les dirigeants que nous méritons. Parceque si nous méritions mieux cela deviendrait conscient chez chacun de nous et une approche naitrait d'elle même en vue d'un changement. C'est primaire.
        Dernière modification par jnsplu, 03 août 2007, 20h50.

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        • #94
          En définitive nous avons les dirigeants que nous méritons.
          héhéhé tu n'as pas tout à faire tort, j'en conviens...

          Mais honnêtement, même si nous méritons effectivement les mauvais, nous ne méritons pas d'aussi pires.
          J'aurais été bien plus d'accord si nous les avions réellement élus.
          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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          • #95
            J'allais oublier. oui scottie c'est ça le fil.
            Les faits économiques sont à la base du groupement social. La distribution des revenus doit se faire selon une echelle de priorités conformément à la loi de l'offre et de la demande (inconsciente celle la aussi , je vous dis que l'homme est à la base un animal il se transcende, c'est tout !).Quand dans un pays un tolier ou un mécanicien gagne deux fois plus qu'un professeur de médecine, et cinq fois plus qu'un professeur d'université, il y a un problème. Quand toute la jeunesse est polarisée vers la chanson et que tous veulent devenir chanteurs il y a un problème. Quand les études sont évaluées par la société non pas en tant que savoir mais en tant que moyen pour gagner sa vie uniquement, il y a un problème. Mais cette évaluation anormale déoule de l'injustice qui a lieu dans la distribution des revenus. C'est à la société de définir les strates sociales à promouvoir et celles à résorber. cela fait partie d'un projet de société.Mais pas par le sommet scottie pas par le sommet, par la base plutôt.Le sommet sera obligé de suivre ou de disparaitre.
            Dernière modification par jnsplu, 03 août 2007, 22h18.

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