L’espoir suscité par la mise en marche du réseau d’AEP, en provenance du barrage de Taksebt, chez la population de la localité des Aghribs bute sur une infrastructure désuète parfois même inexistante qui fait que dans la majorité des villages de la commune, les robinets sont à sec, si bien que les citoyens peinent à admettre une situation qu’ils ont essayé d’éviter des années durant par des démarches auprès de différents secteurs, et le moins que l’on puisse dire est qu’elle risque de perdurer encore.
Plusieurs facteurs font qu’il est impossible d’envisager, à court terme, l’arrivage du précieux liquide dans leurs foyers et ce, même si l’on assiste depuis un moment déjà au démarrage de plusieurs chantiers grâce aux efforts consentis par la DHW dont l’engagement perceptible de son directeur, Abbas, se traduit même par sa présence effective sur le terrain. L’éventualité d’une restauration complète du réseau est assujettie à une batterie de mesures prêtes au financement combiné de tous les secteurs concernés, car le réseau mis sur place il y a une trentaine d’années est mis à rudes épreuves par les quinze années sans qu’aucune goûte d’eau y coule. Ainsi, les réservoirs, les conduites et les stations de pompage d’eau ont été sérieusement endommagés et qu’il faudra rénover avant de penser à l’installation du réseau de distribution à l’intérieur des villages.
Les nouvelles études effectuées par l’APC montrent des insuffisances techniques dans l’ancien itinéraire et consacrent un nouveau traçage utile pour le bon fonctionnement du circuit. En somme, un grand chantier en perspective qui appellera des montants budgétisés ou dans le cas échéant inclus dans un chapitre qui affectera les dépenses nécessaires pour parer à l’urgence. D’autre part, les responsables locaux et quelques comités de villages réclament un nouveau découpage administratif de l’ADE, l’entreprise en charge de la gestion et de la réparation, en créant un sous-secteur qui englobera les communes de Fréha, d’Aghribs et Timizart.
En clair, l’agence d’Azeffoun, estiment-ils, ne peut à elle seule répondre aux besoins de la région en la matière. Ils veulent, pour preuve, la confusion qui a de tout temps existé dans la gestion de l’eau dans ces localités et surtout le cas des réparations non effectuées depuis un mois, laissant de grandes quantités se déverser dans la nature dans quelques villages bénéficiant d’une adduction régulière, un fait qui dit long sur la capacité de celle-ci à y faire face. D’ailleurs, quelques citoyens s’insurgent contre le non-colmatage de ces fuites occasionnant d’énormes gaspillages. C’est le cas relevé, par ailleurs, à Iharqane, au sud du village Aghribs, au village Iagachène ou encore au village Ighil Mahni, ce dernier, par son comité interposé, vient d’adresser un courrier au directeur de l’ADE d’Azeffoun, lui rappelant l’urgence d’une intervention et ce, après l’avoir maintes fois sollicité verbalement et par téléphone, lit-on sur la correspondance. En définitive, tout le monde aspire à une gestion de proximité dans un sous-secteur qui réunira les trois communes affectées par le même destin et reliées par les mêmes chaînes d’AEP.
Par Le soir
Plusieurs facteurs font qu’il est impossible d’envisager, à court terme, l’arrivage du précieux liquide dans leurs foyers et ce, même si l’on assiste depuis un moment déjà au démarrage de plusieurs chantiers grâce aux efforts consentis par la DHW dont l’engagement perceptible de son directeur, Abbas, se traduit même par sa présence effective sur le terrain. L’éventualité d’une restauration complète du réseau est assujettie à une batterie de mesures prêtes au financement combiné de tous les secteurs concernés, car le réseau mis sur place il y a une trentaine d’années est mis à rudes épreuves par les quinze années sans qu’aucune goûte d’eau y coule. Ainsi, les réservoirs, les conduites et les stations de pompage d’eau ont été sérieusement endommagés et qu’il faudra rénover avant de penser à l’installation du réseau de distribution à l’intérieur des villages.
Les nouvelles études effectuées par l’APC montrent des insuffisances techniques dans l’ancien itinéraire et consacrent un nouveau traçage utile pour le bon fonctionnement du circuit. En somme, un grand chantier en perspective qui appellera des montants budgétisés ou dans le cas échéant inclus dans un chapitre qui affectera les dépenses nécessaires pour parer à l’urgence. D’autre part, les responsables locaux et quelques comités de villages réclament un nouveau découpage administratif de l’ADE, l’entreprise en charge de la gestion et de la réparation, en créant un sous-secteur qui englobera les communes de Fréha, d’Aghribs et Timizart.
En clair, l’agence d’Azeffoun, estiment-ils, ne peut à elle seule répondre aux besoins de la région en la matière. Ils veulent, pour preuve, la confusion qui a de tout temps existé dans la gestion de l’eau dans ces localités et surtout le cas des réparations non effectuées depuis un mois, laissant de grandes quantités se déverser dans la nature dans quelques villages bénéficiant d’une adduction régulière, un fait qui dit long sur la capacité de celle-ci à y faire face. D’ailleurs, quelques citoyens s’insurgent contre le non-colmatage de ces fuites occasionnant d’énormes gaspillages. C’est le cas relevé, par ailleurs, à Iharqane, au sud du village Aghribs, au village Iagachène ou encore au village Ighil Mahni, ce dernier, par son comité interposé, vient d’adresser un courrier au directeur de l’ADE d’Azeffoun, lui rappelant l’urgence d’une intervention et ce, après l’avoir maintes fois sollicité verbalement et par téléphone, lit-on sur la correspondance. En définitive, tout le monde aspire à une gestion de proximité dans un sous-secteur qui réunira les trois communes affectées par le même destin et reliées par les mêmes chaînes d’AEP.
Par Le soir