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Wilaya de Constantine: Un taux de scolarisation de près de 99%

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  • #16
    je suis d'accord avec toi, se cacher derriere l'arabisation est une blague

    à voir le nombre cadres algeriens partis en amerique du nord et en europe, et à constater leurs carrieres professionnelles, on se demande bien ce que le "probleme" de l'arabisation a à voir ici...

    un peuple qui sait qui il est, qui sait d'où il vient, saura où il va

    à mediter

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    • #17
      Et massinissa, ce n'est pas pour demain en Algérie!!!

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      • #18
        L'éducation Nationale en Algérie est une grosse machine, elle est certainement imparfaite, mais il ne faut oublier que la priorité des priorités fut des l'indépendance de faire retrouver aux enfants le chemin de l'école (presque 90% des Algériens étaient analphabètes en 1962).

        On a voulu éduquer en masse pour rattraper un retard d'un siecle et demi, c'ets vrai qu'il a été fait appel à des enseignants egyptiens, mais c'est pour combler le retard enorme et les demandes à la France en prof français n'ont pas été satisfaites. Quiproquo post-colonial oblige.

        Quoi de plus normal de faire appel à la langue arabe ou un fond civilisationnel demeurait, malgré les tentatives de déni et d'effacement de cette culture?

        Par la suite, l'education national dans les années 70 s'est adaptée aux choix politiques et économiques du pays. Des universités est instituts furent pour répondre au développement convenu à l'époque. Si elle est en crise aujourd'hui c'ets parceque tout le système d'auparavant l'etait.

        A la rigueur ce que on peut lui repocher dans ses choix d'antan c'est la selection pour intégrer tel ou tel institut ou école. On orientait systématiquement les plus brillants des élèves vers les filières techniques au détriment de la gestion ou de l'économie. L'ENA par exemple à l'époque fut le repère des "cancres", la médecine à l'exception de motivations personnelles ou parentales n'etait pas tres selectives.

        Mais ça a change, aujourd'hui l'ENA est selective la medecine aussi.

        C'est pour cela qu'en Algérie, tu trouves aujourd'hui des ingénieurs qui ont un avis sur tout. Projet, gestion etc... au détriment parfois de leur coeur de métier.
        Dernière modification par augustin, 19 septembre 2007, 18h56.

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        • #19
          >>>C'est pour cela qu'en Algérie, tu trouves aujourd'hui des ingénieurs qui ont un avis sur tout. Projet, gestion etc... au détriment parfois de leur coeur de métier.

          On peut trouver aussi dans cette catégorie des ministres, des garçons de café, des militaires voire même un président !

          Lorsqu'on parle de "grosse machine", cela nécessite automatiquement des "ingénieurs" pour la faire tourner pas des épiciers ou des acteurs de cinéma muet ce qui explique en partie son dysfonctionnement le hic c'est qu'au lieu d'évoluer (même peu) elle recule d'année en année...

          Mais en gros je te rejoins sur l'ingénieur dit Bouaarifou di Chawya...

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          • #20
            Juste un chose si vous en avez un jour l'occasion observez bien attentivement à chaque fois qu'on tend un micro à un écolier algérien remarquez bien sa façon de s'exprimer: trac, gêne, démagogie et langue de bois … par contre j'ai toujours été sidéré d'entendre s'exprimer de petit écolier français ou même des gamins de la maternelle : fluidité, diversité dans le discours, culture générale … l'école algérienne produit des zombies initié au par-coeurisme incapable d'analyse personnelle ou de raisonnement individuel … Ne me dite pas que c'est une question de moyens … c'est une juste une question d'intelligence dans la réalisation des programmes scolaires … et dans la façon de dispenser les cours … or pédagogiquement les programmes scolaire algériens sont médiocre et enfin désolé mais la culture et le savoir moderne ne se trouvent pas dans les livres en arabe ... pour moi l'école algérienne a failli et continu de faillir.

            Ne généralise pas, moi je ne suis pas bloqué par l'arabisation, ni aucun de mes collègues dont la plupart sont actuellement des cadres à l'interieur et à l'exterieur du pays et dont les meilleurs sont kabyles comme toi. Ne se sent bloqué que celui qui veut l'être.
            Oui oui a tel point que tes études se sont faites en arabe ... Quand la panne est détectée il est inutile de la chercher ailleurs … il est vrai que j'ai tendence a ne regarder que mon domain qui est celui de la recherche scientifique ... mais la nous ne sommes plus dans le domaine de l'éducation nationale mais dans celui de l'enseignement supérieur … en grande majorité l'étudiant algérien arrivant a l'université est déjà jugé carencé que ce soit linguistiquement ou pédagogiquement le résultat est donc connu d'avance … la réussite de certains ne doit pas masqué la réalité du pays: le diplôme algérien est loin d'être préstigieux quant à la qualité du diplômé et du cadre algérien sans commentaire je garde mon avis pour moi.
            Dernière modification par Gironimoo, 20 septembre 2007, 10h42.

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            • #21
              décomplexe giro décomplexe ...

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              • #22
                Salut Shadok

                Chaque enfant qui rejoint les bancs de l'école est une petite victoire collective. Que cela se passe à Constantine, Adrar, Sig ou tlemcen.
                C'est vrai jawsia on ne peut pas le nier … mais je persiste a croire que les faire s'asseoir sur les bancs d'école … n'est que la moitié du chemin … il est plus que nécessaire d'en faire des cultivés pas seulement des lettré.

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                • #23
                  @far

                  décomplexe giro décomplexe ...
                  ce n'est nullement une question de complexe mon chèr ... mais de compétitivité on converge tous vers l'excellence ... le progres en dépand nous devons y remedier tôt ou tard !

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                  • #24
                    Juste un chose si vous en avez un jour l'occasion observez bien attentivement à chaque fois qu'on tend un micro à un écolier algérien remarquez bien sa façon de s'exprimer: trac, gêne, démagogie et langue de bois … par contre j'ai toujours été sidéré d'entendre s'exprimer de petit écolier français ou même des gamins de la maternelle : fluidité, diversité dans le discours, culture générale

                    Ecoutes, moi je vis en France, et je vois la meme chose ici, un algérien est souvent plus timide, trac etc, et pourtant il a été à l'école francaise. Et tu vois les petits francais s'exprimer plus aisément.C'est surtout une question d'éducation, car à la maison c'est tais toi je parle, si tu fait une erreur c'est la baffe assurée.Par contre combien d'enfants viennent d'Algérie (mes voisins par exemple), et ils ont une éloquence de meilleur qualitée que pas mal de jeunes enfants ici.Donc comme je l'ai dis dans un autre poste, des exemples et des contre exemples il y en a plétaure.Sauf que l'on entame les discutions avec une approche concordiste ou conflictuelle, ce qui influence notre argumentation.Il y a énormément d'Algériens comme écrit plus haut qui réussissent à l'étranger avec leur enseignement en arabe, la grande majorité!
                    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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                    • #25
                      Mais biensur apprendre les langues étrangères est nescéssaire, mais pas que l'enseignement se fasse avec ces langues!
                      On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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