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A propos des Harkis (ceux qui sont partis en France)

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  • A propos des Harkis (ceux qui sont partis en France)

    En parlant de Harkis, voyez un peu le misérable destin qu'ils ont eu et surtout le sort honteux que leur a réservé la France qu'ils ont pourtant servi au péril de leur vies.

    Un témoignage de Hacène Arfi parue dans le journal L'Express.

    http://www.lexpress.fr/Express/Info/....asp?ida=89130
    ===============================================

    Hacène Arfi, fils de harki blessé à vie

    En Algérie, il a vu son père, supplétif de l'armée française, se faire poignarder. Une fois en France, il a découvert la honte et les brimades d'un pays peu reconnaissant. D'autres ont craqué. Lui ne désarme pas: il a créé une association pour soutenir les vieux harkis

    «Ils l'ont frappé! - Dharbooouuuh!» Souvent, la nuit, Hacène Arfi se réveille en sursaut, avec, dans la tête, toujours ce hurlement qui le laisse hagard, les doigts gourds et le front en sueur. Ce fils de harki voit, dans la fournaise de l'été 1961, un petit garçon de 4 ans au burnous trop ample, qui lance des cailloux sur une boîte de conserve rouillée. Il attend son père, réquisitionné le soir par le FLN pour détruire des routes et des poteaux électriques, et mobilisé à l'aube par l'armée pour réparer ces mêmes routes et ces mêmes poteaux. «Dharbouh!» hurle soudain une horde de gamins. Horrifié, Hacène se raidit: devant une rangée de platanes, son père gît dans une mare de sang alors qu'un fellagha l'atteint d'un quinzième coup de couteau, lui tailladant la joue.

    Hoquets de l'Histoire, ces scènes d'atrocités quotidiennes, toujours d'actualité, hantent ses insomnies. Si son père a survécu, Hacène a dans les yeux la fièvre inextinguible de ces écorchés vifs que le suicide n'effraie pas, que rien, pas même la mort, n'épouvante. A 40 ans, plutôt que de fuir, cet ancien forestier de Salon-de-Provence a préféré monter à Saint-Laurent-des-Arbres (Gard) l'association Coordination harka, pour s'occuper des vieux harkis criblés de dettes et des jeunes frappés à 80% par le chômage.

    Barbarie

    Trente-cinq ans après, il sent encore sur sa peau les racines qui lui griffaient le visage pendant l'été 1962, quand, alors qu'il était caché dans le trou où son grand-père stockait le grain, sa mère lui plaquait la main sur la bouche. Il sent l'odeur des cadavres de harkis en putréfaction, exposés dans des cages de bois sur la place du village, supplétifs de l'armée française désarmés par leurs frères d'armes et livrés aux ennemis d'hier, torturés, égorgés, émasculés, brûlés vifs, massacrés après les accords d'Evian - ce 19 mars qu'Hacène exècre tant. Face à cette barbarie, sa mère fuit vers le camp où son père blessé a trouvé refuge. 20 kilomètres de marche à travers les oueds et les douars, où la mère ordonne aux quatre enfants terrorisés de chanter et de danser dans les rues en liesse. A mi-chemin, ils devaient rejoindre une famille. «Ma mère a ouvert la porte, raconte-t-il, et j'ai trébuché sur un chien à la gorge béante. Sur la table en bois gisait un enfant égorgé dont la tête balançait dans le vide. Ma mère m'a repoussé derrière sa robe. Trop tard.»

    Rapatriée en novembre à Rivesaltes, la famille Arfi passe l'hiver sous une tente. Enceinte, transie de froid, sa mère accouche d'un enfant mort-né qu'un soldat enterre dans la nature. Le transit s'éternise, et, en 1965, ils rejoignent un ancien camp de prisonniers allemands, Saint-Maurice-l'Ardoise (Gard). Des miradors, des barbelés, un couvre-feu à 22 heures, une école à plan en forme de croix gammée, une administration qui vend aux pauvres hères les vêtements de la Croix-Rouge, des préfabriqués en tôle ondulée, sans commodités, sans chauffage, insalubres et grouillants de cafards; des douches publiques et payantes, voilà ce que le gouvernement proposait aux 700 familles de valeureux spahis. «Les camps, c'étaient des asiles psychiatriques. Sauf qu'il y avait des enfants dedans.» Un jour, le voisin des Arfi demande à Hacène de lui écrire un courrier pour le bled: il veut demander à sa femme, abandonnée lors du départ, de se remarier. Trois jours plus tard, il se tire une balle dans la tête. Un autre harki, devenu fou, réveillait sa femme et ses enfants tous les matins à 5 heures pour les mettre au garde-à-vous sur la place. Un matin, pas un ne s'est levé. Avant de se donner la mort, le père les avait tués à la chevrotine. En 1971, un enfant meurt en tombant d'un mirador. L'armée les détruit enfin. «A l'école, les profs violents, sadiques, ceux dont personne ne voulait, punissaient les élèves en leur envoyant du courant électrique sur la plante des pieds et en les faisant marcher à quatre pattes, nus, devant toute la classe. Toute une génération a été volontairement massacrée.» Un jour, l'instituteur lança une gomme sur un élève. Il lui creva l'œil. Les plus âgés partent apprendre un métier manuel au Centre - «en réalité une maison de correction». A 11 ans, Hacène creuse sous les barbelés et s'enfuit trois jours. «Quand je suis rentré, je croyais être allé en Belgique. En fait, j'avais dormi à 100 mètres du camp.»

    En mai 1976, au bout d'un an de grèves et d'émeutes, l'armée décide de fermer Saint-Maurice et de détruire toute trace du passage des harkis. Encore un déracinement? Les Arfi s'accrochent à leur terre. Les soldats coupent l'eau, l'électricité, et bouchent le puits. Le père marche huit kilomètres pour chercher de l'eau. Le linge moisit dans la machine. Et le quinzième enfant vient au monde. Exsangue, la famille cède en novembre.


    Un musée de la mémoire harkie

    Du camp il ne reste plus qu'un terrain vague aux pins tortueux. Hacène est devenu un adolescent qui boit et se bat du matin au soir dans les bars de Miramas. Longtemps, il ne comprend pas le mal-être qui l'habite: «Même en enfer, un enfant s'amuse. Et, hors du camp, j'étais comme un Indien sorti d'une réserve et jeté au centre-ville.» C'est en décrochant un travail de forestier, à 22 ans, qu'il prend conscience, en se socialisant, de l'horreur vécue. Puis du tabou et de la mauvaise conscience qui entourent ce pan peu connu de l'Histoire. Alors, révolté, Hacène distribue rituellement des tracts tous les 19 mars, pour attirer l'attention sur ce drame. Il veut récupérer le camp pour en faire le musée de la mémoire harkie. Quand, en 1990, il apprend que l'armée souhaite céder Saint-Maurice à France Plus pour un franc symbolique, l'homme acculé n'accepte pas cette humiliation supplémentaire. En treillis et en rangers, il prend d'assaut la préfecture de Marseille avec trois grenades factices. Deux heures après, la police le relâche. En 1991, sidéré, il lit dans la presse qu'une partie des fonds destinés aux harkis a été détournée. Dès lors, son malheur se transforme en rage. Il emprunte un 38-tonnes bourré de stères de bois et défonce l'agence nîmoise du Midi libre. En juillet, à Carcassonne, il attaque une société impliquée dans les détournements, la proclame ambassade harkie et délivre des cartes d'identité.

    Aujourd'hui, père de deux fillettes, après avoir perdu deux frères, Hacène dépose tous les ans à Saint-Maurice une plaque en hommage aux 150 000 harkis massacrés après 1962, aux 30 000 abandonnés dans les «camps de la honte». Tendu, le regard tourné sur son enfer intime, il espère qu'un jour la France reconnaîtra sa responsabilité dans ce drame. L'an passé, son frère lui avait murmuré: «Je ne leur pardonnerai jamais ce qu'ils nous ont fait.» Avant de se précipiter sous les roues d'une voiture.

    bio express
    18 mai 1957: naissance à L'Arba, en Algérie.
    Eté 1961: son père reçoit 15 coups de couteau.
    19 mars 1962: signature des accords d'Evian, cessez-le-feu et début du massacre des harkis.
    1975: révolte du camp de Saint-Maurice.
    Novembre 1976: la famille Arfi est la dernière à quitter le camp.
    1986: premières mesures en faveur des harkis.
    1990: il prend d'assaut la préfecture de Marseille.
    1991: les fils de harkis se révoltent. Il monte la Coordination harka.
    11 novembre 1996: cérémonie à la mémoire des victimes d'Afrique du Nord, mortes entre 1952 et 1962, et premier pas vers une reconnaissance.
    ===============================================
    Il y a aussi l'ouvrage de Dalila Kerkouche Mon père ce harki où l'on voit comment la France les a traité ou plutot maltraité car elle les voyait comme de simple "bougnoule". Par exemple un certain nombre d'enfants de Harkis seront prénommés "administrativement"....Dalila Kerkouche a par exemple des freres qui s'appellent Philippe, Michel...sans que ses parents l'ai choisi....etc.....

    Si les Harkis avaient été suédois ou boudistes ils n'auraient jamais connu ce misérable sort.

    Et la France se veut donneuse de leçons !!!!!

  • #2
    c'est horrible en tout cas j'espere que sa servira de leçon a ceux qui trahissent les leur a ces compléxés d'inferiorité qui cherchent le salut ailleurs
    l'histoire des harkis est une histoire a raconter a tous les collabos pour leur montrer le visage de celui qui les monte contre leurs freres pour se servir d'eux comme des mouchoirs

    dire que personenn'a retenu la leçon quandje vois des khaled nezzar
    des reda malek
    desmalek boutih
    etc...

    bref des laics francophiles soucieux d detruire les valuers et l'identité de leurs freres

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    • #3
      Oui, ils ont été très mal accueillis en France et j'espère qu'un jour la France saura s'amender à leur égard et les indemniser.
      Mais que dire de nous, des Algériens, de l'état algérien?
      Nous avons été encore plus barbares, ni pardon, ni merci.
      Je comprends qu'au début, juste après l'indépendance, à chaud, les blessures encore ouvertes, les Algériens qui n'avaient pas su pardonner et se réconcilier avec les leurs.
      Mais jusqu'à maintenant, bon nombre, je me demande même si ce n'est pas la majorité ( la réplique bête de Boudiaf ci-haut qui dit en gros :ils n'ont que ce qu'ils méritent; cette attitude est à ma connaissance très partagée chez nous), considèrent encore que les Harkis de père en fils comme des pestiférés. Comme ça, sommairement, sans procès ni jugement, on continuer de vouer aux gémonies des centaines de milliers d'Algériens pour une faute commise il y a un demi siècle.
      Alors oui, la France doit reconnaître sa faute mais l'Algérie encore plus.

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      • #4
        @GB,

        Les harkis pour ma part sont des traitres et ont choisit leur camp il y a longtemps. Je suis contre leur retour au pays qu'ils ont trahis et non pas combattus comme les Français.

        Pour ce qui est de leur progeniture, je n'ai absolument rien contre eux, et je ne vois pas pourquoi on les empecherais de les laisser revenir visiter l'Algerie. Pour la nationalité ils devraient suivrent le meme procedé qu'un Français non harki.

        Aprés tout, si on suit les racines de la Rose, on trouve bien des epines dangeureuse avant de pouvoir toucher à ses belles petales?

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        • #5
          [/quote]si on suit les racines de la Rose, on trouve bien des epines dangeureuse avant de pouvoir toucher à ses belles petales?[quote]
          Si tu as mis cet adage pour parler des descendants des harkis, c'est tout simplement mauvais.
          Quant à moi, les harkis n'étaient que de pauvres malheureux et je les plains, ceux qui sont encore en vie et vraiment trahi les leurs doivent être vermoulus de remords. Je ne tirerais donc pas sur les ambulances.
          Leurs enfants, pour moi, ne sont ni plus ni moins que des Algériens comme tout autre Algérien...
          Je comprends de ce que tu écris qu'on leur a retiré leur nationalité, c'est pire que je ne pensais.

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          • #6
            @gb,

            Pour ce qui est de l'adage... j'ai fait de mon mieux pourtant!

            Sinon, les harkis ont trahis les Algeriens et leurs remords etc... ne m'interesse pas puisque c'est leur vie privée cela. Sache quand meme que beaucoup n'ont aucun remord et milite toujours dans des associations qui esperent un retour de l'Algerie Française... mais passons.

            Bien evidement que la nationalité Algerienne ne leur fut jamais octroyée. On ne l'as jamais retirée aux harkis, mais plutot on ne l'a jamais donnée a ces derniers. J'espere que tu ne t'etonnes pas face a cela! Et en consequence leurs enfants ne peuvent heriter ce que leurs parents ne possedent pas. Logique oblige.

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            • #7
              Ont-ils réellement tous trahi?
              Ont-ils été tous jugé?
              Personnellement, je me rappelle plus. Tout ce dont, je me souviens, c'était les opérations de lynchage auxquelles j'ai été spectateur...
              Tu dis qu'on ne leur a rien retiré puisqu'on ne leur a rien donné.
              Peux-tu m'éclairer davantage, la nationalité algérienne n'est-elle pas droit de sang?

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              • #8
                @gb,

                Bien sur qu'ils n'ont pas ete jugés tous. Plus de la moitié se sont jugés eux memes en quittant le pays, et les autres ont soit ete massacrés dans les 6 premiers mois de l'independance soit ils ont reussit a se faire oublier de tous et ont continuer de vivre en Algerie.

                La nationalité Algerienne est un droit de sang maintenant, mais en 1962 tout le monde avait le droit de faire le choix. Ensuite tellement de monde avait pris la nationalité Francaise que la double nationalité fut acceptée de facto pour les citoyens. Sinon il y a un vide juridique total au sujet de la double nationalité en Algerie. Ce n'est que l'etat d'esprit general qui l'autorise. Mais il n'y a ni textes legales l'autorisant ou l'interdisant.

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                • #9
                  "Harkis generaux, Harkis partis ......".

                  Y a du vrai et y a beaucoup de mots dans le vide.

                  Moi je sais que , y a des harkis qui ont à se reprocher qui retournent en Algerie depuis les années Chadli.

                  Moi je sais que y a des harkis qui ont peu ou pas à se reprocher qui ne veulent pas y retourner
                  Pour les enfants , Je sais qu'il y a plein de mariages entre enfants de harkis et enfants d'immigrés à Lyon comme à Marseille comme à Paris comme ailleurs en France.
                  Et beaucoup retournent en Algerie depuis les années 80.
                  ( j' ai même accompagné un fils de harkis chez ses cousins )

                  Ce que dit Boutef ou ce qu'a dit Zeroual n' est pas forcement la réalité qu'ils savent sur ces histoires de retour ,voyage de harkis)

                  Je pense aussi que certains melangent tout en comparant des generaux qui ont quitté l' armée française en 57 ou 58 avec ceux qui n' ont rejoint le FLN à Tunis qu'en 1961.
                  Bientôt on va lire que tous les gradés et politiques algeriens ( même s'ils ont bloqué la democratie et developpé la corruption etc etc) sont des anciens harkis . Faut pas délirer quand même.
                  Par exemple , Zeroual ( qu'on aime ou pas ) n' est pas un FLN de la dernierer heure, ex de l' armée française.



                  Je crois que beaucoup des exactions , meurtres, à la fin de la guerre sont le fait de personnes pas nettes et FLN de la deniere heure.

                  Moi je connais 2 regions matraquées, martyrisées par la guerre surtout à partir de 57/58 ( plan Challe visant à couper le soutien au Moujahids dans les campagnes au depart pro independantistes à 90 %)
                  regions de la petite kabylie et du Nord Constantinois (wilaya 2)
                  Dans ces 2 regions remplies , je dis bien remplies de FLN , ex regions des emeutes de 45 ( Kherrata, en petite kabylie et Setif, Guelma dans le constantinois.
                  Dans ces 2 regions à fort soutien pour le MTLD de Hadj au début , il y a eu au fil de la pression de l' armée française et de la pression des moujahids pour le soutien , beaucoup de douaris, villageois qui sont devenus harkis .

                  Même vers chez Boumedienne , autour de Guelma et Boumediene le savait même quand il etait President que des gens de son coin , des villages qu'il avait connu avait été harkis.
                  Et même , il savait que certains vivaient encore en Algerie quand il etait au pouvoir.

                  Vers Guelma, Nord Constantinois, El Milia, Idem vers Kherrata, chez M.Lakhdar Boumaza , plein de FLN,plein de harkis , de combats , de douars sous pression, destructions du soutien aux Moujahids , deplacements de population, de paysans ne pouvant plus nourrir leur enfants en bas âge.

                  Ce sont dans de telles regions à fort maquis que l' Armée française a matraqué les mechtas .
                  Le soutien au FLN a décliné et les harkis ont augmenté a fur et à mesure que le Plan de neutralisation des campagnes se realisait.


                  Si nul ne peut nier la legitimité des luttes algeriennes de 1871/1945/ et de la revolution independantiste de 1954/1962 .
                  Je crois qu'il est aussi judicieux d' apporter quelques nuances à des visions un peu trop globales et simplistes qui rivalisent avec les legendes et propagandes de la soi disant " belle "Algerie Française .


                  I l y a Vrais FLN et Usurpateurs FLn
                  Il y a harkis et harkis
                  Il y a Algeriens à l' abri de tout choix ( je ne donne pas de leçon de témérité)
                  Il y a des Algeriens matraqués , ecrasés , ( certains en 45 et à nouveau de 1954 à 1962) parmi lesquels et je le sais , certains ont soutenu ( cetait déjà très risqué pour un paysan de surveiller, avertir , faire le guet à tour de rôle et soutenir alimentairement les moujahids)..... ou combattu à chaque fois
                  D'autres ont été tour à tour :
                  FLN avec prise de risque , voire perte de proches ......puis... Harkis,
                  D'autres MNA ..puis...... rien du tout
                  D'autres MNA ...puis ......Harkis.
                  D'autres ont fait un peu de soutien au FLN et en même temps gages à l' armée française.. double jeu ...de survie disent ils.

                  D'autres en raison de leur position aisée ou par conviction et ou ideologie
                  ont pris fait et cause pour le maintien de l' Algerie dans la France.
                  (" élité francisée")





                  Sur la double nationalité.

                  Il n' existe pas vraiment de document enonçant, attestant la double ou triple nationalité.
                  C'est un non sens , un abus de language .

                  On peut être reconnu comme un national par plusieurs Etats donc 2, 3 ou 4 nationalités. ( c'est selon le doit de la nationalité du pays).

                  Ainsi si le droit de la nationalité d'un Pays (x) dit qu' est notamment un national ( x) toute personne née d' un parent de nationaité (x) .

                  Si cette personne est née dans un Etat W et si le droit de la nationalité de cet Etat dit qu'est national W toute personne nait sur le terrritoire.

                  Il a déjà 2 nationalités potentielles.

                  Si ensuite un autre Etat h dit qu' est notamment un national toute personne née d' un parent de nationalité h.

                  Et donc si notre personne a un deuxieme parent de nationalité h , le droit du sang peut lui permettre d'être reconnu comme un national de l' Etat H.

                  Ainsi on a vu des sovietiques du kazakhstan de souche allemande recouvrer imediatement la nationalité allemande .

                  C'est une prerogative de l'Etat que de fixer la nationalité.
                  Chaque Etat etablit ses critères et ne se preoccupe pas de savoir si parmi ses nationaux , certains pourrait être reconnu comme des nationaux dans un autre pays.

                  Commentaire


                  • #10
                    en tout cas des harkis ont infiltré le pouvoir pou le compte de ceux qui esperent un algerie française

                    il y a des harkis au pouvoirqui sont toujours des harkis ce n'et pas un mytheil s'agit de l'ancien elite francisée

                    Commentaire


                    • #11
                      boudiaf Posté le: Mar Nov 18, 2003 5:09 pm Sujet du message:

                      --------------------------------------------------------------------------------

                      "en tout cas des harkis ont infiltré le pouvoir pou le compte de ceux qui esperent un algerie française

                      il y a des harkis au pouvoirqui sont toujours des harkis ce n'et pas un mytheil s'agit de l'ancien elite francisée "

                      Ok Boudiaf .
                      Tu as dit "des harkis" et je suis d'accord.

                      Rectificatif, Pour le Boumaza FLN de la region de Kherrata , il s'agit de Bachir Boumaza

                      Commentaire


                      • #12
                        salam aleykoum
                        qui ets bachir boumaza

                        Commentaire


                        • #13
                          BACHIR BOUMAZA

                          Ancien Président du Conseil de la Nation (Sénat)


                          Nommé par Liamine Zéroual en 1997 à la tête du Conseil de la nation(Sénat), deuxième chambre du Parlement créée la même année, Bachir Boumaza, 73 ans, a été contraint à la démission par Bouteflika en 2001. Ce kabyle de Kherrata (Sétif), autodidacte et écrivain (co-auteur de La Gangrène et auteur de Ni émir, ni ayatollah) revient de loin. Quand il adhère au Parti du Peuple algérien, le PPA, il n’est pas encore majeur.

                          La sanglante répression de mai 1945 en Algérie, au moment où l’Europe fête la défaite du nazisme, forge ses convictions nationalistes. Pour la mémoire, cinquante-cinq ans plus tard, il crée la fondation du 8 mai 1945. Il a connu la torture et la prison à plusieurs reprises entre 1954 et 1958. En octobre 1961, il réussit une spectaculaire évasion de la prison de Fresnes (Paris) et se réfugie en Allemagne. Sous la houlette du FLN, il aura auparavant activé dans les luttes ouvrières en France et au sein d’un comité de soutien aux détenus politiques.

                          À l’indépendance en 1962, Bachir Boumaza, est élu député. Le président Ben Bella le nomme ministre des affaires sociales (septembre 1962), puis ministre de l’économie (septembre 1963). Dans un contexte de rivalités de pouvoir, il préside le quatrième congrès du FLN qui ne parvient pas à rassembler toutes les forces politiques nationales. Le 19 juin 1965, Bachir Boumaza est membre du Conseil de la Révolution mis en place après le renversement du président Ben Bella.

                          Ministre dans le premier gouvernement du colonel Boumediene, il prend la clé des champs en octobre 1966, via la Tunisie. Le nouveau pouvoir s'est aperçu qu’il complotait pour le compte de l’ex-président Ben Bella. Le Conseil de la Révolution l’exclut de ses rangs et décide d’enclencher des poursuites judiciaires contre lui. Sa version est qu’il a claqué la porte en raison du "pouvoir personnel" qu’exerçait Houari Boumediene.

                          À ce moment commence une étape de sa vie relativement secrète. Il garde ses distances avec les opposants algériens de l’étranger. Il s’installe en Suisse ou il noue des relations avec le banquier François Genoud, avec qui, lorsqu’il était ministre de Ben Bella, il avait eu des démêlées à Alger au sujet du "trésor de guerre" du FLN. Dans son livre L’extrémiste , le journaliste français Pierre Péan révèle que, durant la décennie 70, Bachir Boumaza s’est impliqué dans le combat palestinien aux cotés de Mohamed Boudia, Wadi Haddad, Georges Habbache et Abou Jihad. On sait aussi qu’il entretenait des relations avec plusieurs membres du régime de Saddam Hussein dont il soutenait les grandes options stratégiques.

                          En 1979, Bachir Boumaza marque une pause dans ses engagements panarabistes et anti-colonialistes et rentre à Alger ou le colonel Chadli Bendjedid succède au colonel Houari Boumediene. La situation politique n’ayant pas vraiment évolué, il retourne en Suisse. Il effectue alors de fréquents voyages sur Alger, mains ne renoue avec la politique qu’avec l’ouverture démocratique de 1989.

                          Des généraux le contactent en 1994 pour lui proposer la présidence du Conseil national de transition (Parlement désigné). Il décline l’offre. En 1997, l'armée l’approche de nouveau. La même année, le président Zeroual le nomme sénateur et le Rassemblement national démocratique (RND créé par le pouvoir quelques mois plus tôt) le porte à la tête du Conseil de la nation. En 2001, il est remplacé par un proche de Bouteflika, Mohamed-Chérif Messadia.

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                          • #14
                            Les harkis assassinés par le FLN etaient-ils pardonnables?

                            Les harkis etaient des suplettifs de l'armée francaise pendant la guerre d'algerie de 1954 à 1962.
                            Les harkis(=traitres) ont donc combattu le FLN(front de liberation national) , en d'autre termes,ils combattaient des gens de leurs pays,des algeriens ne voulant qu'une chose,l'independance.
                            Alors,il est legitime de se demander si cet act est pardonnable et si le massacre de 150 000 harkis par le FLN a la fin de la guerre est justifiable?
                            Voyons ce qui a poussé les harkis a integrer l'armée francaise.Certains harkis ont vu leur famille tuée par le FLN bien avant qu'ils ne deviennent harkis.D'autres etaient contre l'independance.
                            Quelle qu'en soit la raison a la fin de la guerre les harkis ont etés désarmés et abandonnés par l'armée francaise.
                            Pour conclure, les harkis se sont vus colonisées et abandonnés ensuite comme de vulgaire personnes...
                            Ca me fait rire lorsque je vois chaque une cérémonie de reconnaissance en france du probleme harkis.C'est comme si la france essayais de se rattrapée alors que le plus dur est derriere.....

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                            • #15
                              laissons la france s'occuper de ses problemes....
                              mais concernant les harkis, ils sont aussi NOS problemes.
                              certains croient qu'il suffit d'exclure cette partie d'algeriens pour regler la question, entre ceux qui etaient massacrés par le FLN à l'independance, ceux qui ont viré carrement harkis puissance 2 ( plus francais que les francais ) ne reconnaissant jamais au grand jamais la logique et la legitimité de l'indepedance.....il reste QUAND MEME à notre charge, une BONNE PARTIE d'entre eux qui sont ou bien evaporisés en algerie, dans mon village et villes alentours, plusieurs harkis ont ete pardonnés et integrés par les familles sans drame ni trompettes !....ou se lamentant encore de leur mauvais choix fait par eux memes ou forcés, n'en parlant pas de leur enfants, c'est une vraie tragedie pour l'algerie entiere.
                              conclusion : que ce sujet se traite en france d'une quelconque facon que ce soit, CA ME REGARDE PAS.
                              en revanche, le coté hypocrite des algeriens concernant la conclusion un peu hative de ce probleme .........empoisonne encore l'inconscient collectif algerien........parceque nous n'avons pas fait notre travail de memoire correctement, il n'est jamais trop tard bour bien faire !... :idea:

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