L’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, Robert S. Ford a confirmé avant-hier dans l’émission «Al Jazeera Al Maghreb Al Arabi» que les troupes américaines cherchaient à s’installer dans le Sahel. «Nous sommes, encore, en phase de concertation avec des pays amis pour la présence d’une force militaire américaine. Cependant, nous n’avons demandé l’installation d’aucune institution ni d’aucun bureau», a déclaré le diplomate américain.
Rappelons que le Sahel, s’il s’étend de l’atlantique à la mer rouge, est néanmoins une zone frontalière à l’Algérie puisqu’il
concerne des pays voisins comme le Niger, le Mali ou la Mauritanie.
La mise en place de cette force militaire américaine au Sahel avance bien. L’ambassadeur annonce en effet qu’«une délégation s’est rendue en Algérie il y a trois ou quatre mois (et que) cette délégation s’est déplacée ensuite en Tunisie et en Egypte». «Nous sommes dans une étape de concertation pour déterminer les sensibilités et ça existe», ajoute-t-il.
«Il y a eu des problèmes en Côte d’Ivoire, au Tchad, parfois au Mali et au Niger», lance-t-il pour illustrer l’«instabilité» enregistrée dans la région du Sahel.
Toutefois M. S. Ford tente de nuancer et de préciser certains faits. Interrogé sur les rumeurs faisant état de l’exploitation des attentats terroristes pour «justifier l’installation d’une base militaire américaine, en Algérie», l’ambassadeur des Etats-Unis a rétorqué : «Nous n’avons pas demandé une présence militaire américaine en Algérie et nous n’avons pas demandé, ne serait-ce qu’une fois, l’installation d’une base militaire américaine dans ce pays».
Il a souligné que son pays aide l’Algérie dans la lutte antiterroriste et en veut exemple «les manœuvres militaires qui se déroulent, avec la participation des pays concernés» par cette lutte. Interrogé par un animateur de cette chaîne de télévision qatarie, pour savoir si les Etats-Unis sont bénéficiaires de ces attentats terroristes, l’ambassadeur des USA, en Algérie, répond :
«Je ne suis pas d’accord avec vous». Il cite un exemple où, dit-il, les Etats-Unis sont victimes. Il s’agit de l’attentat qui a ciblé un car de BRC. «Je vous cite l’attentat ayant ciblé une société mixte algéro-américaine et qui a fait deux blessés», lance-t-il. L’ambassadeur des Etats-Unis se félicite, par ailleurs, de «l’aide apportée par la police et l’ensemble des services de sécurité algériens aux USA et au monde dans la lutte antiterroriste». Il se félicite, également, du «caractère formidable de la coordination entre ces services de sécurité».
Rappelons que le Sahel, s’il s’étend de l’atlantique à la mer rouge, est néanmoins une zone frontalière à l’Algérie puisqu’il
concerne des pays voisins comme le Niger, le Mali ou la Mauritanie.
La mise en place de cette force militaire américaine au Sahel avance bien. L’ambassadeur annonce en effet qu’«une délégation s’est rendue en Algérie il y a trois ou quatre mois (et que) cette délégation s’est déplacée ensuite en Tunisie et en Egypte». «Nous sommes dans une étape de concertation pour déterminer les sensibilités et ça existe», ajoute-t-il.
«Il y a eu des problèmes en Côte d’Ivoire, au Tchad, parfois au Mali et au Niger», lance-t-il pour illustrer l’«instabilité» enregistrée dans la région du Sahel.
Toutefois M. S. Ford tente de nuancer et de préciser certains faits. Interrogé sur les rumeurs faisant état de l’exploitation des attentats terroristes pour «justifier l’installation d’une base militaire américaine, en Algérie», l’ambassadeur des Etats-Unis a rétorqué : «Nous n’avons pas demandé une présence militaire américaine en Algérie et nous n’avons pas demandé, ne serait-ce qu’une fois, l’installation d’une base militaire américaine dans ce pays».
Il a souligné que son pays aide l’Algérie dans la lutte antiterroriste et en veut exemple «les manœuvres militaires qui se déroulent, avec la participation des pays concernés» par cette lutte. Interrogé par un animateur de cette chaîne de télévision qatarie, pour savoir si les Etats-Unis sont bénéficiaires de ces attentats terroristes, l’ambassadeur des USA, en Algérie, répond :
«Je ne suis pas d’accord avec vous». Il cite un exemple où, dit-il, les Etats-Unis sont victimes. Il s’agit de l’attentat qui a ciblé un car de BRC. «Je vous cite l’attentat ayant ciblé une société mixte algéro-américaine et qui a fait deux blessés», lance-t-il. L’ambassadeur des Etats-Unis se félicite, par ailleurs, de «l’aide apportée par la police et l’ensemble des services de sécurité algériens aux USA et au monde dans la lutte antiterroriste». Il se félicite, également, du «caractère formidable de la coordination entre ces services de sécurité».
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