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Les classes sociales en Algérie

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  • Les classes sociales en Algérie

    A trois ou à quatre jours de la fête religieuse de l’Aïd Al Fitr, les bouchers, les magasins d’alimentation générale ainsi que les marchands de zalabia, kelbellouz et autres gâteaux et pâtisseries consommés au mois de ramadan, sont pratiquement boycottés. Tout le monde se précipite, plutôt, vers les magasins d’habillement et plus précisément vers les marchés dans l’espoir de trouver quelques dinars de moins par rapport aux prix excessifs des boutiques. Lors de notre tournée dans les marchés et boutiques d’Alger, la négociation des prix a attiré notre attention surtout dans le marché. Nadia est une mère au foyer ayant deux enfants et qui n’a pour tout revenu que le salaire mensuel de son mari. Cette mère affirme que son "pauvre" mari n’arrive pas à assumer ses deux enfants surtout avec le mois de ramadan qui a coïncidé avec la rentrée scolaire. Hamid, un père de quatre enfants, a fait savoir qu’avec son salaire qui ne dépasse pas les 20 000 dinars, il était forcé de trouver d’autres boulots afin d’arriver à subvenir à tous les besoins de sa famille.

    Contrairement à cette catégorie de citoyens, une autre catégorie qui ne demande même pas les prix quand elle fait ses achats. Nesrine fait partie de cette classe, elle a pu se procurer une paire de chaussure à plus de 6 000 dinars, un pantalon à 3600 DA et une chemise à 3 000 DA et pleins d’autres petites choses. Cela ne reflète que l’existence de deux classes sociales en Algérie, une haute et une basse classe. L’une doit choisir entre nourrir ses enfants et leur faire plaisir avec des habilles pour l’Aïd et l’autre exagère dans ses achats. Les derniers jours de ce mois sacré, sont également marqués par la préparation des gâteaux, qui est une autre paire de manche. Vu la concurrence, toutes les femmes essayent de préparer les recettes de gâteaux les plus bonnes et les plus coûteuses, et bien sûr au détriment de leurs maris. Les amandes, les noix, les pistaches, et touted sorted de fruits secs qui sont excessivement chères doivent faire partie des ingrédients. Malgré la cherté de la vie, tous les parents continuent à essayer de faire des sacrifices juste pour satisfaire leurs enfants et c’est une occasion pour les commerçants de fixer des prix inabordables.

    source : La Dépêche de Kabylie
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