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Boumediene un symbole

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  • Boumediene un symbole

    Hier, Mechaal Echahid commémorait la mort de l’homme prestigieux que fut le colonel Houari Boumediene, président de l’Algérie de 1965 à 1978, c’est-à-dire durant son pic de gloire, alors que les portes de l’espoir étaient grandes ouvertes au peuple algérien.

    Hier, au centre de presse du quotidien El Moudjahid, on évoquait l’homme, son parcours, son œuvre et surtout les principes, les valeurs qui l’avaient guidé dans un parcours hors du commun. Le nom de Boumediene ne s’est pas imposé dans la seule Algérie qu’il couvait d’une jalousie de tigre, mais s’est fait une place honorable au sein des Nations unies.

    Globalement, le peuple se reconnaissait en lui et, à l’étranger, il incarnait l’Algérie. A sa mort, toutes les médisances sur sa fortune et ses châteaux s’avérèrent faux. L’homme n’avait aucun bien matériel à laisser en héritage et la somme contenue dans son compte était plus maigre que ce que posséderait le mendiant le plus fainéant, de nos jours.

    A son époque, le prix du baril de pétrole atteignait dans sa période faste à peine 12 dollars. Cela n’a pas empêché l’homme de transformer le pays en chantier et il n’y avait pas de jour où n’étaient pas annoncés une réalisation, un acte, une œuvre de développement.

    L’argent n’était pas dilapidé à tort et à travers et chaque sous était investi. Pas dans un rafistolage permanent des trottoirs, mais à construire des écoles, des hôpitaux et des usines. Les sociétés algériennes grandirent vite et les activités de certaines débordaient nos frontières pour aller intervenir dans les pays amis, à l’instar de la Sonatrach ou de la défunte DNC.



    Les produits de notre agriculture étaient présents et prisés à l’étranger. Les produits de notre industrie n’étaient peut-être pas très esthétiques mais personne n’oserait nier que leur qualité est de loin meilleure à la camelote que ramènent nos importateurs à coups de devises.

    L’autosuffisance et l’indépendance alimentaire n’étaient pas des slogans creux mais des objectifs qu’on aspirait réellement à atteindre. Qu’en est-il aujourd’hui de cet élan ? Les recettes d’exportations hors hydrocarbures ont atteint 1,117 milliard de dollars au cours des onze mois de 2007, nous indique le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) relevant de la douane.

    Quand on sait que l’Etat devra allonger 4,5 milliards de dollars pour la seule facture d’importation des biens alimentaires dont les prix connaissent une augmentation sur le marché mondial… Quand on voit que parmi les produits que Dieu a créés, il ne reste que les dattes que les Algériens n’ont pas encore importées, on ne peut s’empêcher de conclure que Boumediene, Dieu ait son âme, a été enterré plus d’une fois.

    Une conclusion qui se renforce quand on constate aujourd’hui que les plaidoiries en faveur du tiers monde, lorsqu’elles existent, ne produisent pas le même effet parce que ne découlant peut-être pas de la même force de conviction. Aujourd’hui, dans l’Algérie meurtrie, l’esprit du boumediénisme n’est plus une chose étrangère comme ce fut le cas pendant de longues années.

    Son compagnon d’hier s’était bien engagé dans son oraison funèbre, à El-Alia, à poursuivre l’œuvre entamée. Un état d’esprit qui mérite de revivre puisque nos populations s’y retrouvent et y adhèrent. Qui peut être contre l’unité, contre la souveraineté ? M. Z. mohamed_zaaf@yahoo.fr.

  • #2
    Boumedienne

    Allah yerhmou et j'espere que l'Algerie aura un autre homme comme lui.

    http://youtube.com/watch?v=jPEQm0Xe1Rk

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    • #3
      je ne souhaiterai pas avoir un autre dictat aussi féroce que lui à la tête de l'etat

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      • #4
        Viva

        Dans le sens de son amour pour l'Algerie pas pour sa dictature.

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        • #5
          je ne souhaiterai pas avoir un autre dictat aussi féroce que lui à la tête de l'etat

          Mais entre deux maladies on choisit celle qui est moins grave , entre lui qui a conduit l'Algerie d'une de fer , et qui m a garanti ma sécurité , et un certain Chadli qui nous a conduit à la situation que tout le monde connait , le choix est vite fait.
          ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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          • #6
            L'Algerie a chèrement payé les erreurs de Ben Bella et de Boumedienne, que ce soit le socialisme ou le parti unique.

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            • #7
              Boumédienne un symbole

              les erreurs tel par exemple que "l'agriculture collectiviste" est directement lié au contexte de la guerre froide!

              Boumédienne avait opté pour le socialo-communisme; un choix que des dizaines de pays dans le monde avait adopté!!!!!

              onpar contre, on ne peut pas lui reprocher sa rigueur et sa droiture à la tête de l'état algérien!

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              • #8
                boumedienne aimait son pays mais c'était un tres mauvais gestionnaire. en plus son reigne a coincidé avec une periode qui ne pouvait etre que propice (pas de densité de population dans les villes, pas de chomage encore, la mondialisation était encore un peu loin, l'esprit révolutionnaire des pays du tiers monde....)

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                • #9
                  C'était un dictateur allah yarehmou mais il n'était pas aussi assoiffé que les dirigeants contemporains.

                  Chose importante à notifier : toutes les grandes réalisation dont l'Algérie dispose ont été faites à son époque, les grandes universités, el hadjar, arzew, etc., etc.

                  C'est désolant de constater qu'après lui, aucun grand projet écononomique d'envergure ne vit le jour.
                  J'étais là...

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                  • #10
                    boumedienne represente aussi la periode ou il y'avait le moins de libertè et pas du tout de libertè en algerie,le parti unique ,la pensèe unique ,le socialisme qui as menè l'algerie au gouffre,les disparitions et la dictature sous toutes ces formes et c pas qq societès realisès a un moment ou l'algerie etait ds une embellie financiere qui vont changer cela aussi,le code de la famille ,les droits des femmes qui n'existaient pas c lui aussi .

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                    • #11
                      Les masu et cie ont donne un coup de massu a l'algerie violée et tabassée ,Boumedien a son epoque y'avait 15.000.000 d'algeriens et le baril a 40 dollards!! soit une petite fortune, le cout de la vie etait pas cher et y'avait pas la consommation de masse de nos jours etc...il était a la bonne place au bon moment ci tou! la gestion de la rente petroliere une hecatombe!1200 milliards de dollards de la rente petroliere de notre independance a ce jour,ou est passe le butin p****!!:22: et chadli a sonne le glas de l'algerie et en fit offrande a mitterand +Hassan2&fils et au FIS&GIA, la CIA&MOSSAD ont fait le reste et y reste rien
                      Dernière modification par arayzon, 26 décembre 2007, 09h46.
                      La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
                      De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
                      .
                      Merci.
                      " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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                      • #12
                        Bonjour!
                        Bien qu'on ne saurait remettre en cause son nationalisme quasi viscerale, il n'en demeure pas moins que c'est lui qui a, par son putch, instauré l'illégalité comme moyen de gouvernance!!!

                        Ainsi, le chef de brigade a plus de poids qu'un maire élu, le chef du secteur militaire a la préeminence sur le wali et un général algérien peut quasiment tout faire sans être inquiété outre mesure.

                        Méditons sur le fait que si Boumédienne n'avait pas pris le pouvoir de force où en serait l'Algérie aujourd'hui...
                        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                        • #13
                          Il n'a pas été le premier à prendre le pouvoir par la force. Il ne faut pas oublier le coup de force de Krim, Boussouf et Ben Tobal sur le FLN en 1957 et la guerre civile de l'été 62. Le mouvement national s'est construit dans la clandestinité, la légalité ne signifiait pas grand chose ses leaders.

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                          • #14
                            Boumédiene a réussi à construire un Etat qui ne peut survivre qu'aux hommes et aux gouvernements.C'est le triste constat que l'on doit se faire de la gestion de celui qui a tissé son Pouvoir et son Autorité à l'ombre des luttes et contradictions de la Révolution au lendemain de l'indépendance.

                            Cependandant le 27 Décembre 1978 (c'etait un Mercredi) nous avons tous pleuré l'Homme (j'avais 18 ans à l'époque).

                            On n'avait pas d'autre leader ni Zaïm à part lui.

                            Il à occupé l'"éspace Algérie" à lui seul!


                            Toutefois il a essayé de donner à...l'Algérie une place de Choix dans le monde.

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                            • #15
                              lui meme a avouè juste avant sa mort ses erreurs et il comptait rectifier le tir avant d e mourrir .......

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