Des billets d'avion gratuits pour les étudiants du Sud
Afin de «donner les mêmes chances» aux étudiants du Sud et ceux du Nord en matière d'accès à l'enseignement universitaire et à la qualité de vie estudiantine, une convention a été signée hier entre les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l'Emploi et de la Solidarité nationale et des Transports pour la facilitation de l'accès au transport aérien au profit des étudiants issus du grand Sud algérien.
Cette convention stipule, explique M. Haraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lors d'un point de presse tenu au siège de son ministère, la gratuité d'un billet d'avion par an pour chaque étudiant des régions du Sud algérien effectuant des études dans une université ou centre universitaire situé au Nord du pays. Le billet aller-retour par an est à la charge du ministère des Transports et du ministère de la Solidarité à raison de 50% chacun. Le nombre des étudiants concernés est de 5 051 alors qu'il était de 2 408 en 2002. Cet «avantage» existe depuis cinq ans, rappelle le ministre, au même titre que la gratuité du transport ferroviaire et par bus dans certaines wilayas. «Le but recherché est de permettre aux étudiants de ces wilayas d'effectuer leurs études où ils le souhaitent, même si l'on vient d'ouvrir un centre universitaire à Tamanrasset. C'est une volonté que le président de la République a lui-même exprimée lors de sa dernière visite à Tamanrasset, souligne également le même ministre. Le transport coûte annuellement à l'Office national des œuvres universitaires pas moins de 15 milliards de dinars. A Alger seulement
1 000 bus sont mis à la disposition des étudiants.
Revenant sur la loi portant sur l'orientation de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Herraoubia a assuré que la privatisation évoquée dans ce projet de loi votée avant-hier ne concernera jamais les structures pédagogiques et sociales des universités et des cités universitaires, actuellement sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supé-rieur. Ould Abbès quant à lui a révélé que cette prise en charge coûte au ministère
66 millions DA par an soit 230,4 millions DA depuis le début de cette opération en 2002. «C'est le peu que l'on puisse faire à ces
étudiants», estime M.Ould Abbès Le ministère, faut-il également le rappeler, a «équipé certaines cités universitaires en ambulances».
De son coté, le ministre des Transports rappelle que la contribution de son secteur pour l'amélioration des conditions de vie des étudiants «se fait chaque jour». Les étudiants d'Alger,
Chlef , Skikda et d'autres wilayas bénéficient de la gratuité des services de la SNTF.
Lors de l'étude du projet du métro d'Alger, la proximité avec les axes universitaires a été prise en compte, explique également le ministre. A souligner que le même principe de financement a été aussi appliqué pour le transport gratuit par avion des malades des wilayas du Sud et de certaines régions de l'intérieur du pays.
Afin de «donner les mêmes chances» aux étudiants du Sud et ceux du Nord en matière d'accès à l'enseignement universitaire et à la qualité de vie estudiantine, une convention a été signée hier entre les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l'Emploi et de la Solidarité nationale et des Transports pour la facilitation de l'accès au transport aérien au profit des étudiants issus du grand Sud algérien.
Cette convention stipule, explique M. Haraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lors d'un point de presse tenu au siège de son ministère, la gratuité d'un billet d'avion par an pour chaque étudiant des régions du Sud algérien effectuant des études dans une université ou centre universitaire situé au Nord du pays. Le billet aller-retour par an est à la charge du ministère des Transports et du ministère de la Solidarité à raison de 50% chacun. Le nombre des étudiants concernés est de 5 051 alors qu'il était de 2 408 en 2002. Cet «avantage» existe depuis cinq ans, rappelle le ministre, au même titre que la gratuité du transport ferroviaire et par bus dans certaines wilayas. «Le but recherché est de permettre aux étudiants de ces wilayas d'effectuer leurs études où ils le souhaitent, même si l'on vient d'ouvrir un centre universitaire à Tamanrasset. C'est une volonté que le président de la République a lui-même exprimée lors de sa dernière visite à Tamanrasset, souligne également le même ministre. Le transport coûte annuellement à l'Office national des œuvres universitaires pas moins de 15 milliards de dinars. A Alger seulement
1 000 bus sont mis à la disposition des étudiants.
Revenant sur la loi portant sur l'orientation de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Herraoubia a assuré que la privatisation évoquée dans ce projet de loi votée avant-hier ne concernera jamais les structures pédagogiques et sociales des universités et des cités universitaires, actuellement sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supé-rieur. Ould Abbès quant à lui a révélé que cette prise en charge coûte au ministère
66 millions DA par an soit 230,4 millions DA depuis le début de cette opération en 2002. «C'est le peu que l'on puisse faire à ces
étudiants», estime M.Ould Abbès Le ministère, faut-il également le rappeler, a «équipé certaines cités universitaires en ambulances».
De son coté, le ministre des Transports rappelle que la contribution de son secteur pour l'amélioration des conditions de vie des étudiants «se fait chaque jour». Les étudiants d'Alger,
Chlef , Skikda et d'autres wilayas bénéficient de la gratuité des services de la SNTF.
Lors de l'étude du projet du métro d'Alger, la proximité avec les axes universitaires a été prise en compte, explique également le ministre. A souligner que le même principe de financement a été aussi appliqué pour le transport gratuit par avion des malades des wilayas du Sud et de certaines régions de l'intérieur du pays.
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