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RÉSURGENCE DU MORALISME RELIGIEUX DANS LES LIEUX PUBLICS
Les islamistes veulent imposer leur diktat à Béjaïa La réoccupation de l’espace public par les islamistes ne laisse plus personne dans l’indifférence : accoutrements et propos provocateurs en direction de ceux qui ont cru prendre le dessus de l’islamisme régnant, rappellent que l’ère du FIS dissous n’est pas si loin que ça.
On assiste ces jours-ci à la résurgence du moralisme religieux dans certains lieux publics comme les bus, notamment, où des passagers, aux accoutrements reflétant la tendance de l’islamisme politique, n’hésitent pas à interpeller les chauffeurs, les sommant d’éteindre leur auto-radio. Malheureusement, certains chauffeurs obéissent au doigt et à l’oeil à ce genre d’interpellations qui donnent à ces intégristes un certain droit de regard sur la société. Certains propriétaires d’établissements commerciaux, à l’exemple des tenanciers de cafés, sont eux aussi soumis à ce genre d’interpellation qui fait rappeler, à ne point en douter, l’arrogance affichée ouvertement par des groupes islamistes au lendemain des élections législatives de 1991, période durant laquelle des militants du FIS, confiants de l’issue du deuxième tour de ces élections, avaient commencé à menacer tout individu s’opposant à leur idéologie. De nos jours, et les citoyens de Béjaïa l’auront remarqué, certains islamistes se disent outrés par les scènes « immorales » qui se déroulent dans les jardins publics où des couples ont pris l’habitude de se rencontrer. Par groupes de quelques individus, ils écument ces endroits pour dissuader toute rencontre jugée contraire à la morale religieuse. Selon quelques enseignants de la région, certains de leurs collègues barbus incitent les filles à l’intérieur même des classes à porter le hidjab pour pouvoir bénéficier de bonnes notes d’examen. Aux garçons, ces enseignants islamistes remettent des CD et autres supports qui prêchent ouvertement les idées de Hassan El Benna et d’autres chefs fanatiques se proclamant de la mouvance islamo-intégriste. Fait troublant, il faut préciser que lors des récents actes de vandalisme qui ont touché certains établissements scolaires, des collégiens chauffés à blanc avaient scandé des slogans faisant l’apologie des groupes terroristes islamistes. Comment se fait-il que de si jeunes élèves ont eu ce réflexe de scander ce genres de slogans si ce n’était sur l’instigation de leurs propres enseignants acquis à cette idéologie qui a endeuillé tout le pays et qui a ravagé l’économie nationale durant la décennie rouge ? Et l’on se pose également la question de savoir pourquoi tous les commerçants, pratiquants ou non, sont tenus de baisser leurs rideaux durant la prière du vendredi, sous le prétexte que l’argent qui rentre en ce moment est taxé d’hérésie ? Des citoyens considèrent cette résurgence de la morale religieuse, dans les lieux publics et dans certains établissements scolaires de la région, comme étant une suite logique offerte par les textes de la charte nationale pour la réconciliation qui a, selon eux, donné l’occasion aux adeptes de l’application de la chariâa et à l’islamisme politique de revenir par la grande porte après avoir été chassés grâce aux énormes sacrifices consentis par « la famille qui avance » comme l’avait si bien décrite feu Tahar Djaout.
Les islamistes veulent imposer leur diktat à Béjaïa La réoccupation de l’espace public par les islamistes ne laisse plus personne dans l’indifférence : accoutrements et propos provocateurs en direction de ceux qui ont cru prendre le dessus de l’islamisme régnant, rappellent que l’ère du FIS dissous n’est pas si loin que ça.
On assiste ces jours-ci à la résurgence du moralisme religieux dans certains lieux publics comme les bus, notamment, où des passagers, aux accoutrements reflétant la tendance de l’islamisme politique, n’hésitent pas à interpeller les chauffeurs, les sommant d’éteindre leur auto-radio. Malheureusement, certains chauffeurs obéissent au doigt et à l’oeil à ce genre d’interpellations qui donnent à ces intégristes un certain droit de regard sur la société. Certains propriétaires d’établissements commerciaux, à l’exemple des tenanciers de cafés, sont eux aussi soumis à ce genre d’interpellation qui fait rappeler, à ne point en douter, l’arrogance affichée ouvertement par des groupes islamistes au lendemain des élections législatives de 1991, période durant laquelle des militants du FIS, confiants de l’issue du deuxième tour de ces élections, avaient commencé à menacer tout individu s’opposant à leur idéologie. De nos jours, et les citoyens de Béjaïa l’auront remarqué, certains islamistes se disent outrés par les scènes « immorales » qui se déroulent dans les jardins publics où des couples ont pris l’habitude de se rencontrer. Par groupes de quelques individus, ils écument ces endroits pour dissuader toute rencontre jugée contraire à la morale religieuse. Selon quelques enseignants de la région, certains de leurs collègues barbus incitent les filles à l’intérieur même des classes à porter le hidjab pour pouvoir bénéficier de bonnes notes d’examen. Aux garçons, ces enseignants islamistes remettent des CD et autres supports qui prêchent ouvertement les idées de Hassan El Benna et d’autres chefs fanatiques se proclamant de la mouvance islamo-intégriste. Fait troublant, il faut préciser que lors des récents actes de vandalisme qui ont touché certains établissements scolaires, des collégiens chauffés à blanc avaient scandé des slogans faisant l’apologie des groupes terroristes islamistes. Comment se fait-il que de si jeunes élèves ont eu ce réflexe de scander ce genres de slogans si ce n’était sur l’instigation de leurs propres enseignants acquis à cette idéologie qui a endeuillé tout le pays et qui a ravagé l’économie nationale durant la décennie rouge ? Et l’on se pose également la question de savoir pourquoi tous les commerçants, pratiquants ou non, sont tenus de baisser leurs rideaux durant la prière du vendredi, sous le prétexte que l’argent qui rentre en ce moment est taxé d’hérésie ? Des citoyens considèrent cette résurgence de la morale religieuse, dans les lieux publics et dans certains établissements scolaires de la région, comme étant une suite logique offerte par les textes de la charte nationale pour la réconciliation qui a, selon eux, donné l’occasion aux adeptes de l’application de la chariâa et à l’islamisme politique de revenir par la grande porte après avoir été chassés grâce aux énormes sacrifices consentis par « la famille qui avance » comme l’avait si bien décrite feu Tahar Djaout.
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