Le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme est décidé à remettre de l'ordre dans le tissu urbain et donc à agir de manière ferme et efficace contre certains phénomènes qui défigurent les villes algériennes.
C'est ainsi que des sources du ministère annoncent des mesures qui seront prises par les autorités pour endiguer le phénomène de constructions illicites, des bidonvilles ainsi que le phénomène de construction d'habitations sur des gazoducs ou encore sous des lignes haute tension mais aussi celui de constructions inachevées. Dans ce contexte, un projet de loi a été élaboré par le département de Noureddine Moussa dont les services décentralisés ont été instruits pour organiser des opérations de démolition des habitations qui n'ont pas été construites selon les normes et non conformes à la réglementation. Dans ce sillage, ce même projet de loi, qui sera soumis prochainement au gouvernement, prévoit des sanctions à l'égard des citoyens qui refusent de se conformer aux injonctions des autorités.
En effet, les citoyens récalcitrants sont passibles de lourdes amendes et même de peines d'emprisonnement. En ce sens, les directeurs de wilaya de l'Urbanisme et de la Construction ont été instruits pour assurer un contrôle rigoureux et un suivi permanent des habitations en construction. Au ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, on parle avec insistance sur les violations des espaces. Violations qui n'épargnent aucune wilaya du pays. La défaillance en matière de contrôle est ainsi mise en évidence face à une véritable anarchie qui s'exprime à travers la non-maîtrise des règles de l'urbanisme. Un intérêt certain est accordé par ailleurs aux études de sol qui doivent être élaborées, nous dit-on, avec un maximum d'exactitude. Désormais, ajoute-t-on, ces études vont constituer la pierre angulaire de toute construction. Ce qui permettra d'asseoir définitivement les projets en leur évitant les retards dus au changement des sites. Le ministère accordera tout l'intérêt à ces études de sol particulièrement dans les zones connues pour leur forte activité sismique. Cet intérêt est également accordé aux wilayas qui connaissent le phénomène de glissement de terrain comme la wilaya de Constantine. En effet, la capitale de l'Est, pour cause de glissement de terrain, est en train de connaître un déplacement massif de population à travers un programme spécial dont elle a bénéficié. Pour rester dans le contexte de Constantine, celle-ci présente pour une ville considérée comme la troisième agglomération du pays non pas des habitations inachevées, mais des cités entières inachevées. C'est le cas par exemple de la cité Bentellis, de Chaab Ersas, de Benchergui ou encore de Boumerzoug et de Chalet des Pins. Autant dire un ensemble d'agglomérations dont la population peut avoisiner les 50.000 habitants dont aucun ne peut se targuer d'avoir achevé son bâti. Et encore, ces cités sont réputées avoir poussé depuis des lustres en toute illégalité. En effet, les «propriétaires» des terrains, acquis sous seing privé, ne peuvent prétendre à des permis de construire, dûment délivrés par les services de l'urbanisme. C'est un simple maçon, selon l'inspiration, qui construit la maison. C'est donc trop dire que de parler d'un plan architectural, encore moins d'étude de sol. C'est le gris du béton et du parpaing qui domine dans ces cités où l'on se hâte à construire le rez-de-chaussée pour ouvrir un commerce et voir venir selon le revenu.
Ce phénomène de constructions inachevées est dû au laxisme de l'Etat qui a durant des décennies laissé faire. La création de la police d'urbanisme et de la protection de l'environnement en 1999 est restée inopérante car sa fonction est limitée à faire le constat. Et quand elle intervient assistée des forces de l'ordre, la situation frise quelquefois l'émeute, comme cela a été le cas en 2005 à Constantine quand le wali décida de mettre fin au phénomène de constructions illicites. Le ministre de l'Habitat et de la Construction Noureddine Moussa, s'exprimant dans la presse sur l'anarchie urbanistique, déclarait que l'exode rural massif dès le lendemain de l'indépendance et la période d'industrialisation se sont faits au détriment d'une planification spatiale rigoureuse laissant un lourd héritage en matière d'aménagement urbain.
Selon le ministre, le désordre urbanistique s'est malheureusement accentué durant la décennie 1990, dès lors que l'attention de l'Etat était en cette période d'insécurité focalisée sur d'autres priorités. «Nos villes et nos villages ont, de ce fait, subi d'insupportables excroissances sur les-quelles l'Etat ne saurait aujourd'hui fermer les yeux», devait souligner le ministre.
C'est ainsi que des sources du ministère annoncent des mesures qui seront prises par les autorités pour endiguer le phénomène de constructions illicites, des bidonvilles ainsi que le phénomène de construction d'habitations sur des gazoducs ou encore sous des lignes haute tension mais aussi celui de constructions inachevées. Dans ce contexte, un projet de loi a été élaboré par le département de Noureddine Moussa dont les services décentralisés ont été instruits pour organiser des opérations de démolition des habitations qui n'ont pas été construites selon les normes et non conformes à la réglementation. Dans ce sillage, ce même projet de loi, qui sera soumis prochainement au gouvernement, prévoit des sanctions à l'égard des citoyens qui refusent de se conformer aux injonctions des autorités.
En effet, les citoyens récalcitrants sont passibles de lourdes amendes et même de peines d'emprisonnement. En ce sens, les directeurs de wilaya de l'Urbanisme et de la Construction ont été instruits pour assurer un contrôle rigoureux et un suivi permanent des habitations en construction. Au ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, on parle avec insistance sur les violations des espaces. Violations qui n'épargnent aucune wilaya du pays. La défaillance en matière de contrôle est ainsi mise en évidence face à une véritable anarchie qui s'exprime à travers la non-maîtrise des règles de l'urbanisme. Un intérêt certain est accordé par ailleurs aux études de sol qui doivent être élaborées, nous dit-on, avec un maximum d'exactitude. Désormais, ajoute-t-on, ces études vont constituer la pierre angulaire de toute construction. Ce qui permettra d'asseoir définitivement les projets en leur évitant les retards dus au changement des sites. Le ministère accordera tout l'intérêt à ces études de sol particulièrement dans les zones connues pour leur forte activité sismique. Cet intérêt est également accordé aux wilayas qui connaissent le phénomène de glissement de terrain comme la wilaya de Constantine. En effet, la capitale de l'Est, pour cause de glissement de terrain, est en train de connaître un déplacement massif de population à travers un programme spécial dont elle a bénéficié. Pour rester dans le contexte de Constantine, celle-ci présente pour une ville considérée comme la troisième agglomération du pays non pas des habitations inachevées, mais des cités entières inachevées. C'est le cas par exemple de la cité Bentellis, de Chaab Ersas, de Benchergui ou encore de Boumerzoug et de Chalet des Pins. Autant dire un ensemble d'agglomérations dont la population peut avoisiner les 50.000 habitants dont aucun ne peut se targuer d'avoir achevé son bâti. Et encore, ces cités sont réputées avoir poussé depuis des lustres en toute illégalité. En effet, les «propriétaires» des terrains, acquis sous seing privé, ne peuvent prétendre à des permis de construire, dûment délivrés par les services de l'urbanisme. C'est un simple maçon, selon l'inspiration, qui construit la maison. C'est donc trop dire que de parler d'un plan architectural, encore moins d'étude de sol. C'est le gris du béton et du parpaing qui domine dans ces cités où l'on se hâte à construire le rez-de-chaussée pour ouvrir un commerce et voir venir selon le revenu.
Ce phénomène de constructions inachevées est dû au laxisme de l'Etat qui a durant des décennies laissé faire. La création de la police d'urbanisme et de la protection de l'environnement en 1999 est restée inopérante car sa fonction est limitée à faire le constat. Et quand elle intervient assistée des forces de l'ordre, la situation frise quelquefois l'émeute, comme cela a été le cas en 2005 à Constantine quand le wali décida de mettre fin au phénomène de constructions illicites. Le ministre de l'Habitat et de la Construction Noureddine Moussa, s'exprimant dans la presse sur l'anarchie urbanistique, déclarait que l'exode rural massif dès le lendemain de l'indépendance et la période d'industrialisation se sont faits au détriment d'une planification spatiale rigoureuse laissant un lourd héritage en matière d'aménagement urbain.
Selon le ministre, le désordre urbanistique s'est malheureusement accentué durant la décennie 1990, dès lors que l'attention de l'Etat était en cette période d'insécurité focalisée sur d'autres priorités. «Nos villes et nos villages ont, de ce fait, subi d'insupportables excroissances sur les-quelles l'Etat ne saurait aujourd'hui fermer les yeux», devait souligner le ministre.
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