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L'université algériènne

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  • L'université algériènne

    L'université algériènne forme actuellement près d'un million d'étudiants. Ces étudiants seront-ils bien armés pour affronter un environnement mondial très rude nécessitant une formation de qualité et une force de caractère pour nos futurs cadres dirigeants. Quand on sait que l'enseignement est assuré par quelques algériens qui font de leur mieux pour sauver notre université du naufrage, le reste est assuré par des vacataires.
    Dans le but d'améliorer les choses; parlons des programmes, des enseignements, de production scientifique, de l'harcèlement sous ses différentes formes, de l'abus d'autorité, du plagias, des nominations qui n'obéissent à aucun critère de compétence. Parlons aussi de la corruption de responsables et des organisations estudiantines qui sont en réalité des relais des partis politiques.
    Notre université a connue une saignée dans les années 1990 avec le départ massif de beaucoup de chercheurs et d'enseignants. Ceux qui sont restés ne risquent-ils pas de faire la même chose?
    Peut-on espérer une plus grande démocratisation de la gestion de notre université selon des normes universellement admises? Les pouvoirs publique ont-ils fait une bonne lecture pour protèger ceux qui sont restés par amour du pays? La discussion est ouverte.
    Dernière modification par compétences, 01 février 2008, 20h14.

  • #2
    A compétence!

    Avant tout j'ai un tres grand respect pour ceux qui ont fait le choix de rester et de se battre pour leur pays.

    par ailleurs, je trouve que la nouvelle generation de jeunes algeriens et algeriennes est tres cultivés et finis tres souvent diplomée avec le peu de moyen dont dispose les universités et le systeme scolaire.

    maintenant j'espere de tout coeur qu'il n'y aura plus besoin d'equivalence, de revalider ses diplomes en europe pour les jeunes Algeriens.

    je trouve cela dommage que des jeunes diplomés de chez nous doivent revalider leur diplome en france par exemple (je parle de la france parce que j'y vis)

    alors qu'ils sont autant formés que les européens.

    Donc bravo à vous monsieur "Compétences" et bravo aux étudiants (tes) Algeriens et Algeriennes!
    Dernière modification par soleil dz, 31 janvier 2008, 16h04.
    "Trésors Cachés"

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    • #3
      Peut-on espérer une plus grande démocratisation de la gestion de notre université selon des normes universellement admises?
      démocratisation de la gestion?
      c'est quoi ça?
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #4
        gestion démocratique des universités

        La démocratisation de la gestion de l'université est équivalente à la gestion démocratique d'un pays. Les présidents d'universités doivent être élus parmis les professeurs dont la compétences est reconnues par leurs paires. Souvent les responsables sont parachutés d'en haut à la faveur d'un coup de pouce ou d'une force occulte. Même chose pour la désignation des doyens et chefs de départements. Quant aux présidents des conseils scientifiques élus; l'administration ne les associe pas aux questions décisives. Celui qui est désigné arrive même à acheter le silence de certains 'mercenaires' (excusez moi pour le terme) avec des heures supplémentaires et autres avantages.

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        • #5
          Questions des équivalences

          Les chercheurs qui ont fait un doctorat à l'étranger sont soumis à la question oh combien douleureuse des équivalences. Mais quelqu'un qui est bien formé trouve toujours le moyen de s'imposer à l'étranger. En Algérie, la question est toute autre. Si vous faites partie d'un clan vous passez. Beaucoup de chercheurs médiocres sont devenus professeurs, ils participent à leur tour à brouilller les cartes. Merci pour votre contribution

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          • #6
            soleil

            par ailleurs, je trouve que la nouvelle generation de jeunes algeriens et algeriennes est tres cultivés et finis tres souvent diplomée avec le peu de moyen dont dispose les universités et le systeme scolaire.

            maintenant j'espere de tout coeur qu'il n'y aura plus besoin d'equivalence, de revalider ses diplomes en europe pour les jeunes Algeriens.
            J'ai une profonde admiration pour les étudiants algériens qui partent étudier à l'étranger car c'est là qu'ils se rendent compte du désastre de l'éducation nationale algérienne et qu'ils doivent travailler beaucoup plus que les autres pour avoir leurs diplomes. Beaucoup doivent en plus travailler en même temps pour payer leurs études et malgré cela réussissent.

            Pour que les équivalences ou les revalidations n'existent plus, il faudrait que le gouvernement algérien prenne les mesures nécessaires pour que les écoles algériennes, et cela dès le primaire, bénéficie des moyens et des outils nécessaires. Mais il ne le veut pas et pour cela coince aux aéroports toutes les associations qui tentent de faire rentrer des livres qui pourraient leur permettre d'avoir le niveau. Pourtant ces livres sont soigneusement épluchés, pour éviter que des vérités que le gouvernement algérien ne veut pas que vous sachiez ne soient divulguées, mais malgré cela rien à faire on ne peut remplir les bibliothèques vides de livres de mathématiques, de chimie de biologie, de droit ou d'anglais car ce gouvernement vous préfère inculte.....
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              A competences!

              Il y a du progrès, il dfaut continuer a se battre contre la corruption , et on y arrivera, beaucoup de choses ont changé a ce niveau la, je l'ai constaté il y a 6 mois à setif.

              la corruption ne peut etre "aboli" en un jour et surtout sans l'opposition du peuple.

              Il y a 1 mois, un maire d'un petit village a été renvoyé et traduit en justice pour corruption.

              Avec les fonds versés pour entretenir le village, Monsieur a acheté un appartement a sa fille!!

              Les villageois se sont mobilisés et ca a payé!!

              il s'agit de "Ain tessera" un petit village perdu ou vivait mon grand-pere Allazh Yarahmou.

              J'etais tres fiere d'entendre cette nouvelle.
              "Trésors Cachés"

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              • #8
                A zwina!

                Mais les etudiant sont coincés au niveau administratif, mais crois moi ils ont la majorité du temps un niveau egal vpoir superieur dans la pratique, mais je te rejoins sur le fait que le gouvernement doit tout faire pour que les Algeriens n'aient pas a passer d'equivalence.
                "Trésors Cachés"

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                • #9
                  je trouve cela dommage que des jeunes diplomés de chez nous doivent revalider leur diplome en france par exemple (je parle de la france parce que j'y vis)

                  alors qu'ils sont autant formés que les européens.
                  c vraie surtout ceux qui viennent des grandes écoles style archi ou médecine, mais ceux qui viennent parachevé un 3 ème cycle universitaire en France s'en sortent très bien et beaucoup finissent maitre de conf puis prof sans problème

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                  • #10
                    soleil

                    Non dans la pratique, leur niveau n'est pas supérieur, rien qu'en orthographe déjà le niveau est souvent insuffisant et je ne te parle pas de tout ce qu'ils découvrent s'ils ont histoire car là ils sont carrement largués....Leurs chances à tous c'est d'avoir cette rage de s'en sortir qui leur permet de rapidement rattrapper le niveau.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #11
                      a Zwina!

                      Non zwina desolée de te dire que tu te trompes, il y a plus de 10 ans oui je suis d'accord avec toi,

                      Mais aujourd'hui, et dis toi que pour la plupart des etudiants algeriens ils parlent et ecrivent couremment l'arabe et tres tres souvent anglais et francais, donc ont peu leur accorder des fautes d'orthographe.

                      Et en France aussi, ils travaillent pour payer leur etudes c'est devenu tres dur, sas compter les jeunes universitaire sans logement quui cherche un studio a paris à 500Eu minimum.

                      Et egalement sans compter les ZEP ainsi que la "surcharge "de classe.

                      C'est dur partout maintenant, en tout cas la france ou j'ai grandi n'ai plus celle ou je vis, tout a changé et cela me fait peur pour l'avenir de mes filles.
                      "Trésors Cachés"

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                      • #12
                        Ceux qui partent étudier et reviennent à leur pays

                        Oui, ceux qui partent étudier à l'étranger ensuite reviennent à leur pays peuvent être classés en deux catégories. ceux qui ont profité de leur séjour pour améliorer leurs compétences et ceux qui reviennent tout simplement avec des diplomes. Souvent, ceux qui veulent d'appoter leur contribution pour l'édification d'une université modèrne qui tourne selon les mêmes règles que les universités étrangères, sont cassés par un système bien organisé. En Algérie, il ne faut pas uniquement avoir de bonnes intentions, il faut se battre. Ce n'est pas toujours facile, beaucoup ont pris le chemin de l'exil. Bien entendu, le système en place ne fait rien pour accepter des idées novatrices. L'élite Algériènne a besoin de s'organiser pour être entendue.

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                        • #13
                          zwina

                          bien sur qu'ils font des fautes d'orthographes, c pas la langue principale d'où ils viennent, et alors ? pour les chinois pareil, même des ingénieurs français en font et puis rien a ciré des fautes d'orthographes pour une thèse en math, en éléctronique, en physique... un prof qui s'arrête sur des fautes d'ortho dans ce genre de matière il est bien pointilleux:22: , sinon ils se font corrigés leurs fautes comme tous le monde, à moins de passer une thèse en littérature, ou autre matière appelant à la rédaction et à la dissertations ..or la plupart des algériens qui vont faire des études sup en Europe c pas pour faire histoire, langue, ou philo..

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                          • #14
                            Rica

                            Même pour un ingénieur, un professeur ou un médecin cela est important. L'image est importante et lors d'une conférence ou d'un cours si le professeur transmet ses errreurs cela donne un mauvais professeur car si pour certain cela n'est rien pour toute lettre de motivation cela est essentielle. Un informaticien ou un architecte qui transmettra ses recommandations dans un rapport bourré de fautes sera aussi jugé sur cela dans tout appel d'offre.

                            Et pourquoi nos étudiants ne viendraient pas étudier l'histoire, la philosophie ou les langues en Europe ??? Il n'y a pas de professeurs d'histoire ou de français en Algérie ???

                            D'ailleurs moi je conseillerais aux étudiants de s'orienter sur la psychologie car il y a un manque flaguant de compétents en ce domaine.....
                            Dernière modification par zwina, 31 janvier 2008, 17h39.
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                            Commentaire


                            • #15
                              A soleil dz

                              Merci cher ami, je suis tout à fait d'accord avec vous. Une lutte quotidiènne, contre la corruption, caractérise beaucoup de braves algériennes et algériens. Des villageois dans leur village, des médecins dans les hopitaux, des journalistes indépendants, des universitaires et chercheurs, des intéllectuels sont souvent victimes de complots parcequ'ils ont eu le courage de dire non à la corruption généralisée. Des recteurs, des doyens, des directeurs des ouevres universitaires seront jugés un jour. S'ils ont bien travaillé, la nation sera reconnaissante; si au contraire et c'est souvent le cas, ils ne peuvent sévir impunément et penser rester à l'abri de poursuite. L'Algérie de demain aspire à voir une université modèrne ou chacun fait son travail conscientieusement. Une vision nouvelles des programmes de recherches prioritaires allant des sciences humaines aux sciences et technologies dont la société et les entreprises algériènnes en ont grandement besoin est plus que jamais exigée. La recherche ne se décrète pas en gaspillant de l'argent à gauche et à droit pour en fin de l'execice budgétaire prétendre avoir consommer 99.99 %. Comme aux élections avec un taux de participation de 99.99 %.

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