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Après six mois de disparition, Mohamed Rahmouni est localisé à la prison militaire de

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  • #31
    Merci Lakhdar pour les informations :

    Mohamed est un jeune homme soupconné d'on ne sait pas quoi
    Mais ça je l'avais compris

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    • #32
      Rica

      Mehenni est un homme cultivé et intelligent qui forcement ne réagira pas de la même façon qu'un autre à qui on serine que les gouvernants sont des mécréants qu'il faut les éliminer par tous les moyens.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #33
        tous sa me rapele basri et hassn dos.
        lah iltaf biqoum, c'est tous ce que je peus dire.

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        • #34
          Merci Lakhdar pour les informations :
          De rien zaki



          Mais ça je l'avais compris
          Ben qu'est ce que tu veux savoir d'autres ?
          Ma d lebher asma'aa yeqqar, Tamazight assen a tt-nag°i ... (Quand la mer sera devenue désert, ce jour-là nous refuserons tamazight)

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          • #35
            En tout cas c'est pas pour un vol qu'ils l'ont arrêté. (DRS, prison militaire, ça doit être une affaire de sécurité du pays)

            Peut être qu'il est soupçonné de terrorisme ou de soutient à un groupe terroriste

            j'ai trouvé çc sur lui et quelqu'un d'autre (un maçon ) sur le site Amnesty International :

            AU 216/07 Détention au secret / Craintes de torture ou de mauvais traitements


            ALGÉRIE Mohamed Fatmia (h), maçon, 35 ans

            Mohamed Rahmouni (h), 27 ans

            Amnesty International a appris que Mohamed Fatmia et Mohamed Rahmouni avaient respectivement été arrêtés en juin et en juillet. Ils sont depuis lors détenus au secret dans un lieu inconnu, une situation qui les expose sérieusement au risque de torture ou d'autres formes de mauvais traitements. Amnesty International pense qu’ils se trouvent entre les mains d'agents du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le service de renseignement de l’armée.

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            • #36
              Rica

              J'espère pour Mohamed Rahmouni qu'il n'a pas subit cela :

              La torture, cet acte abjecte et dégradant touchant à la dignité humaine a été pratiquée de manière courante par ceux qui avaient décidé dès le 3 juillet 1962, de confisquer l'indépendance d'un pays et les libertés d'un peuple né libre.
              Depuis, les techniques se sont développées et les lieux se sont étendus. Les opposants politiques des années 70 connaîtront le centre de torture de Bouzaréah et ses labyrinthes truffés de miroirs. Des centaines de jeunes algériens, des adolescents dans la majeure partie des cas, victimes du drame du 5 octobre 1988, connaîtront quant eux la caserne de parachutistes de Sidi Fredj où des officiers supérieurs et un wali (préfet) supervisaient les supplices.
              A partir du 11 janvier 1992, les algériens connaîtront à une très grande échelle cette odieuse pratique dans pratiquement tous les lieux de détention. Certains y laisseront la vie, beaucoup garderont des séquelles physiques et psychologiques indélébiles. Personne n'y échappera, ni même l'enfant, la femme ou le vieillard. Cette pratique institutionnalisée par le régime et exécutée par des tortionnaires psychopathes avait plusieurs buts : extorquer des aveux, punir et terroriser.

              Moyens de torture

              1. Les moyens de torture physique

              Les moyens utilisés par nos tortionnaires désaxés et dépravés sont nombreux et variés. Ils vont des violences rudimentaires et primitives aux techniques les plus sophistiquées.

              Les bastonnades et la flagellation :
              ce sont des méthodes rudimentaires qui accueillent le supplicié dans la "salle d'exploitation des informations" ou le "laboratoire " selon la propre appellation cynique des salles de torture par les tortionnaires.
              Dès son entrée le supplicié est reçu par des coups de poings et de pieds sur tout le corps avec deux zones de prédilection : le visage et les organes génitaux. A cela s'ajoutent des coups de bâton et de tuyaux en caoutchouc sur la tête et sur le dos, entraînant le plus souvent des traumatismes crâniens et des fractures costales.
              Il est une spécialité dont nos tortionnaires excellent. Il s'agit de la "fallaqa " qui consiste après avoir allongé et attaché le supplicié sur un banc, à frapper sa plante des pieds avec un bâton fin ou un câble électrique. Extrêmement douloureuse, elle provoque un œdème et des plaies hémorragiques qui s'infectent le plus souvent et qui empêchent la malheureuse victime de marcher.

              La technique du chiffon :
              c'est la méthode la plus fréquemment utilisée. C'est ce que j'ai appelé le "supplice made in Algeria ". Elle est pratiquée partout, c'est la méthode introductive de la panoplie de supplices. La victime dévêtue est allongée puis attachée à un banc de telle manière qu'elle ne puisse bouger. Un chiffon est introduit avec force dans sa bouche, ce qui permet de maintenir cette dernière ouverte. De l'eau sale, généralement puisée des WC ou des égouts de cuisine est introduite de force dans la bouche et ce, jusqu'au remplissage de l'estomac et à la suffocation. Parfois il est ajouté à cette eau du grésil ou de l'eau de Javel.
              Une fois l'estomac bien rempli, l'un des tortionnaires se mettra à frapper l'abdomen du supplicié avec des coups de poing ou de pied pour lui faire régurgiter cette eau. D'autres s'assoient carrément sur l'abdomen du supplicié.
              Il existe une autre variante de cette technique et qui consiste à introduire un tuyau relié à un robinet et à laisser couler l'eau jusqu'au remplissage de l'estomac puis le tortionnaire procède comme précédemment pour faire évacuer l'eau.

              La suspension au plafond :
              c'est également l'une des techniques fréquemment utilisées dans les salles de torture qui sont équipées de systèmes de poulies ou de crochets placés sur les murs et les plafonds. Il existe plusieurs variantes selon les "goûts" des tortionnaires.

              La suspension par les poignets : elle consiste à suspendre la victime au mur ou au plafond par l'un ou les deux poignets, les pieds pendant au dessus du sol et ce, durant plusieurs heures voire des journées entières. Cette pratique entraîne une véritable strangulation au niveau des poignets avec parfois des séquelles vasculo-nerveuses provoquant un retentissement fonctionnel sur la main.

              La suspension en sac : les pieds et les poignets du supplicié sont attachés ensemble par une corde ou un câble. Tout le corps est alors hissé par un système de poulie au plafond. La victime restera ainsi, des heures voire des jours. Lorsque le supplice se termine, on lâche brutalement la corde et le corps de la victime, épuisé par des heures de supplice s'effondre lourdement et violemment sur le sol.

              La suspension par les pieds : les chevilles sont attachées par une corde ou un câble et la victime est alors suspendue au plafond, tête vers le bas et ce durant des heures ou des jours. Elle entraînera des vertiges et des troubles vasculaires cérébraux. Beaucoup de suppliciés mourront lorsque la suspension est prolongée.

              La suspension par le sexe : technique sauvage, provoquant d'horribles douleurs, elle consiste à passer un câble en lasso sur la verge ou au niveau de la racine de l'appareil génital externe et de tirer vers le haut. Le supplicié est sujet alors à des évanouissements. Elle entraîne souvent des ruptures vasculaires de l'appareil génital et de l'urètre ainsi que d'abondantes hématuries. Elle laisse comme séquelles une impuissance par lésions des corps caverneux. Cette technique a été le plus fréquemment pratiquée aux centres de torture de la sécurité militaire de Haouch Chnou (Blida) et de Châteauneuf.

              L'électricité :
              la gégène, qui nous rappelle les tristes et douloureux souvenirs de la guerre de libération est pratiquée plus de trente années plus tard comme au bon vieux temps de la bataille d'Alger et avec parfois plus de raffinements grâce aux progrès technologiques des "joujoux" importés de France et des Etats-Unis.

              La classique séance d'électricité : Sur une victime dévêtue, allongée et bien ficelée sur un banc, de préférence métallique, le tortionnaire mouille d'abord le corps en versant sur lui un seau d'eau. Des fils électriques se terminant par des pinces et reliés à une puissante source de courant électrique, sont appliqués sur les parties sensibles du corps : lobes d'oreilles, mamelons, parties génitales. Des décharges sont alors appliquées entraînant de véritables convulsions et contorsions de la victime, malgré ses solides attaches au banc. Les douleurs sont atroces selon les récits de nombreux témoins. Nombreux seront ceux qui perdront connaissance et seront réveillées par d'autres décharges.

              La matraque électrique est le moyen moderne de torture. Décrite surtout dans les centres de la sécurité militaire de Châteauneuf, de Blida et de Boumerdés, elle permet tout en assénant des coups d'envoyer des décharges électriques qui foudroient la victime. C'est une matraque formée de deux parties : une partie recouverte de cuir et qui est la poignée et une partie métallique hérissée de pointes.

              Le stylo électrique : décrit par plusieurs témoins séquestrés au centre de Châteauneuf, cet appareil qui ressemblerait à un stylo présente une pointe métallique terminale semblable à celle d'un fer à souder. Appliqué sur les pieds et les différentes parties du corps, il délivre de puissantes décharges électriques qui foudroient le supplicié. Cet appareil aurait été importé des Etats-Unis.

              Les aiguilles électriques sont introduites tout comme des aiguilles d'acupuncture en différentes parties sensibles du corps.. Mais contrairement à ces dernières qui soulagent, celles-ci provoquent des douleurs atroces.

              Les brûlures :
              il existe plusieurs moyens de les provoquer dans la panoplie de nos professionnels es torture.

              · par mégots de cigarettes : c'est la technique la "moins" sauvage. Le tortionnaire écrase le mégot de sa cigarette sur le thorax, l'abdomen ou le visage du supplicié attaché à un banc, entraînant des brûlures ponctuelles plus ou moins profondes.

              · par l'essence : elle consiste à verser de l'essence soit sur la barbe soit sur les organes génitaux et de craquer une allumette entraînant un embrasement du liquide inflammable. De nombreux citoyens ont présenté de très graves séquelles plus particulièrement au niveau de l'organe génital.

              · Le chalumeau : cet appareil de soudure est appliqué généralement sur le thorax et l'abdomen. Il entraîne des douleurs atroces et provoque des brûlures du troisième degré qui s'infectent souvent du fait de l'absence de soins.

              · Le fer à souder : comme le chalumeau, provoque des brûlures graves. Des tortionnaires sadiques, écriront avec cet instrument sur la peau du supplicié des prénoms de femmes ou des initiales de clubs de football qu'ils supportent.

              L'épreuve de l'échelle :
              le supplicié est suspendu par ses poignets et ses chevilles en X à une échelle. On laisse brusquement tomber celle-ci avec le corps attaché de la victime. Il tombera sur son visage, provoquant souvent des fractures de la base du nez. Il existe une variante de cette épreuve qui consiste à ligoter le supplicié sur une chaise et à projeter cette dernière en avant avec réception au sol sur le visage.

              Les tenailles :
              sont utilisées pour arracher la peau du thorax et de l'abdomen ou encore les ongles du supplicié. La plaie cutanée ainsi provoquée est saupoudrée de sel. Lorsque la victime est barbue, les tenailles serviront à arracher sa barbe.

              La lame de rasoir et la baïonnette :
              tout comme les tenailles, elles serviront à entailler la peau du thorax, de l'abdomen et du dos provoquant des plaies linéaires qui seront saupoudrées de sel.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #37
                2ème partie

                Les tortures sexuelles

                Mutilation de la verge :
                nous avons vu précédemment que le sexe était une zone de prédilection de nos tortionnaires aux troubles psychologiques évidents et aux obsessions sexuelles quasi certaines, qu'il s'agisse d'électricité, de suspension ou de brûlures.
                L'autre technique de mutilation de cet organe est son introduction dans un tiroir et la fermeture brutale de ce dernier, entraînant un véritable effet de cisaillement, extrêmement douloureux et aux séquelles fonctionnelles graves. Cette pratique a été souvent décrite au commissariat central d'Alger.

                La sodomisation :
                elle est loin d'être rare dans la pratique algérienne de la torture.
                La sodomisation concerne le plus souvent les adolescents sur lesquels s'acharnent les tortionnaires. Elle peut être directe. Ce sont les tortionnaires qui sodomisent leur victime à tour de rôle. Ailleurs ils introduisent le canon de leur pistolet ou un manche à balai dans l'anus de la victime. Le plus souvent, ils font asseoir le supplicié sur une bouteille. Cette sodomisation provoque de graves troubles sphinctériens anaux.
                Un commissariat de la banlieue d'Alger (Bourouba) se serait spécialisé dans ces actes contre nature.

                2. Les moyens de torture psychologique.

                Simulacre d'exécution :
                La victime est souvent sortie de sa cellule, visage recouvert d'une cagoule et jetée dans une malle de voiture. Il est emmené hors du lieu de séquestration, généralement dans une forêt. Là on lui hôte la cagoule et on lui met le canon du pistolet sur la tempe ou on tripote un poignard, lui faisant comprendre qu'on allait l'égorger. L'opération sera répétée plusieurs fois pour terroriser la victime.

                Insomnies et état de psychose:
                le supplicié est alors enfermé dans une cellule mitoyenne de la salle de torture. Les cris des suppliciés et les vociférations hystériques des tortionnaires qui se relaient en permanence dans leurs basses besognes empêchent la victime de dormir tout en le maintenant dans un état continu de psychose et de terreur.

                Menaces de ramener l'épouse, la mère où la sœur et de la violer devant le supplicié : de nombreux cas se sont produits et des femmes ont été violées devant leurs parents par des hordes de tortionnaires obsédés.

                3. Autres méthodes :

                La perceuse électrique, plus couramment appelée chignole, la scie, le tournevis, le ciseau de tailleur sont des instruments également utilisés pour laisser des traces physiques indélébiles sur le corps du supplicié par des tortionnaires détraqués assouvissant leurs fantasmes et leur soif de vengeance inculquée par les services de l'action psychologique.

                Les lieux tristement célèbres de séquestration et de torture :

                Tous les lieux de séquestration (commissariats, brigades de gendarmerie, casernes, centres de la SM) sont des centres de torture. Nous citerons seulement et pour l'Histoire, quelques lieux tristement célèbres où des actes abominables sont pratiqués quotidiennement.

                - Le centre de Châteauneuf :
                appelé pompeusement poste de commandement opérationnel (PCO) ou centre de lutte anti-terroriste (CLAT), c'est le centre névralgique et le haut lieu de toutes les horreurs de cette période sanglante que traverse l'Algérie. Equipé de moyens sophistiqués de torture, ce centre verra défiler des dizaines de milliers de citoyens de tous les coins du pays qui subiront les affres des supplices de la part d'un personnel tortionnaire névrosé et criminel. C'est dans ce centre que des dizaines de citoyens perdront la vie sur les tables "d'exploitation du renseignement".
                C'est dans ce centre que des filles, des épouses et des mères seront violées devant leurs pères, leurs maris et leurs enfants. C'est dans ce centre enfin que des crânes et des tibias seront percés à la chignole.

                - Le Commissariat Central d'Alger
                sis au boulevard Amirouche est un autre lieu symbole de la "question". Des milliers d'Algériens connaissent les lugubres sous-sols de ce commissariat, ses cellules crasseuses et humides et ses salles de torture aux murs ensanglantés. Des dizaines de citoyens laisseront la vie sur les bancs du supplice.

                - Cavaignac :
                c'est le nom du commissariat situé à la rue Hocine Asselah, à Alger. Siège de la police dite judiciaire, il sera le lieu de nombreux actes criminels commis contre des citoyens arbitrairement arrêtés et séquestrés. Là également, de nombreux cadavres en sortiront pour être enterrés furtivement de nuit sous la triste étiquette de "X Algérien", selon de nombreux témoignages de policiers ayant fui ces horreurs.

                - Commissariat de Bab El Oued :
                tristement célèbre dans ce quartier populaire et dont les tortionnaires excelleront dans les bastonnades et la technique du chiffon. Les tortionnaires de ce commissariat, souvent saouls, ramènent régulièrement des clochards du port d'Alger pour tabasser les détenus.

                - Commissariat de Bourouba (Hussein Dey) :
                situé dans un quartier populaire, ce centre se distinguera par la sodomisation des adolescents et le viol des détenues par le commissaire en personne et son adjoint durant les années 94-95. Une "chambre à coucher " sera spécialement aménagée pour recevoir les citoyennes et citoyens durant cette période. De nombreux citoyens y perdront la vie dans ce centre suite aux horribles tortures.

                - Centre de la sécurité militaire de Ben Aknoun :
                ce centre aux techniques sophistiquées est réservé à une certaine catégorie de prisonniers. C'est là que seront atrocement torturés les "auteurs" de l'attentat de l'aéroport d'Alger. Les gros moyens sont utilisés : électricité, perceuse électrique, castration. C'est là aussi que sont concoctés les scénarii des "aveux" télévisés et où sont filmés les malheureux "repentis" après des séances bien dosées d'électricité et des cours accélérés de scénarii préfabriqués. Ces séances et ces cours se font par les agents de l'action psychologique et sous la haute autorité d'officiers de la SM.

                - Centre de séquestration d'El Madania (Alger) :
                Situé en plein quartier populaire, il est le lieu d'horribles tortures. De nombreux citoyens dont des enfants mourront dans ce centre suite aux sévices.

                - Centre de la sécurité militaire de Haouch Chnou (Blida) :
                tristement célèbre dans la région. La victime est souvent accueillie par un officier connu par sa phrase célèbre : "ici on ne connaît ni Dieu ni Amnesty International, ou tu parles ou tu meures!"
                Ce centre se caractérise par la technique de la suspension par le sexe. De nombreuses victimes périront dans ce centre.


                - Groupement de gendarmerie de Bab Ezzouar :
                sa cave glaciale est tristement célèbre et décrite par de nombreux rescapés du supplice. La technique préférée de ses tortionnaires est l'introduction d'un tuyau d'eau dans la gorge du supplicié jusqu'à l'asphyxie.

                - Centre de la SM du Hamiz : situé dans la wilaya de Boumerdés.

                - Camp de la sécurité militaire dit " La Sœurette " de Médéa : Electricité.

                - Caserne dite de la Sonacome de Rouiba : Se trouve au niveau de la zone industrielle de Rouiba. Lieu de tortures et d'exécutions sommaires.

                Caserne dite de la Sonipec de Dellys : Ancienne usine de la Sonipec désaffectée et transformée en caserne militaire depuis le coup d'État de janvier 1992. Lieu de tortures et surtout d'exécutions sommaires.

                Centre militaire Antar situé aux environs du parc zoologique de Ben Aknoun : Centre cité par des officiers déserteurs dans des interviews donnés à la presse occidentale.

                - caserne de la sécurité militaire de Béni Messous

                - caserne d'Al Makaria (ex-Leveilley)

                - Caserne de la sécurité militaire de Bouzaréah

                - Commissariat de Dély-Ibrahim (Alger)

                - Commissariat de Bab Ezzouar

                - Caserne des forces spéciales (nindjas) de Bourouba (Alger)

                - Brigade de gendarmerie de Baba Hassan

                - Commissariat de Boumerdès

                - Brigade de gendarmerie de Henchir Toumeghni (Oum El Bouaghi)

                - Brigade de gendarmerie de Madrissa (Tiaret)

                - Caserne des Salines de Dellys (Boumerdès)

                - Commissariat de Khemis El Kechna

                - Caserne Magenta d'Oran (SM)

                - CTR de Constantine
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #38
                  Me Mahmoud Khelili a défendu au moins une centaine de victimes qui ont déposé devant Amnesty International voici quelques témoignages :

                  98. Redouane Dahmani, lycéen âgé de 15 ans, a été arrêté le 20 juin 2000 à Dellys (Boumerdès). Séquestré au poste de police de Dellys. Introduit dans une salle où se trouvait un malheureux citoyen en pleine séance de torture
                  Lieu de garde à vue : commissariat de police de Dellys
                  Durée de garde à vue : 8 jours
                  Moyens de torture : introduit dans une cellule, après l'avoir déshabillé, bastonnades, électricité, aux orteils et sur les parties génitales, technique du chiffon, projection de cendres incandescentes de cigarettes dans les yeux, flagellation par câble électrique, brûlures par mégots sur le visage.
                  Complications : hématémèse, syncopes.
                  Observations : Présenté devant le juge d'instruction le 28 juin 2000, en présence de ses tortionnaires. N'a pas osé parler des tortures subies.

                  99. Saâdoun Mokrane, 30 ans, étudiant à l'école d'ingénieurs, militant des droits de l'homme, arrêté le 7 juin 2000 à Tizi-Ouzou par des agents de la sécurité militaire. Séquestré dans une caserne militaire à Tizi-Ouzou. Torturé durant 6 jours.
                  Lieu de garde à vue : Caserne de Tizi-Ouzou.
                  Durée de garde à vue : 6 jours
                  Moyens de torture : Technique du chiffon, électricité
                  Observations : Incarcéré à la prison de Tizi-Ouzou. La sécurité militaire le soupçonnait d'activer sur le plan des droits de l'homme, en récoltant des informations sur les violations des droits de l'homme en Kabylie.

                  100 - Zaoui Saïd, 70 ans, demeurant à Dellys, ancien adhérant du FIS, arrêté le 7 février 2001, ainsi qu'une vingtaine d'autres citoyens, suite à une rafle opérée en représailles à l'explosion d'une bombe au passage d'une patrouille des services de sécurité
                  Lieu de garde à vue : non déterminé, la victime avait les yeux bandés.
                  Durée de garde à vue : indéterminée.
                  Moyens de torture : technique du chiffon, bastonnades, électricité.Voir appel
                  69 - Sefar Mohamed, 25 ans, demeurant à Bourouba (Alger) a été arrêté le 13 août 1994 aux environs de 21 heures, à sa sortie de la mosquée par des policiers du commissariat de Bourouba.
                  Lieu de garde à vue : commissariat de Bourouba.
                  Durée de garde à vue : non déterminée
                  Moyens de torture : Suspension par ses pieds sur la place publique du 1er mai à Bourouba.
                  Complications : Gangrène du pied, laissée sans soins.
                  Observations : Des témoins détenus au même commissariat affirment l'avoir entendu hurler durant plusieurs nuits suite aux douleurs provoquées par la gangrène puis s'est tu subitement. Certains témoins avancent l'hypothèse de sa mort suite à la gangrène. A disparu depuis.

                  70. Rebaï Mohamed, officier de police au commissariat de Bab El Oued, marié et père d'un enfant, demeurant à la Casbah, arrêté par ses collègues le 2 janvier 1995 et transféré au centre de Chateauneuf.
                  Lieu de garde à vue ; Châteauneuf.
                  Durée de la garde à vue : 56 jours.
                  Moyens de tortures : Toute la panoplie de Châteauneuf. Par pudeur, ce citoyen refusera de décrire, dans son rapport adressé à la présidence de la République, les atrocités qu'il subira.
                  Complications : Fracture du bras, fractures de côtes, déchirures musculaires du thorax et du dos.
                  Observations : Dans son rapport de 29 pages adressé à la présidence de la République et à la presse, il expliquera les raisons de son arrestation. Deux raisons essentielles : 1) Il avait découvert un vaste réseau de trafic de véhicules dans lequel étaient impliqués de très hauts responsables de la police. 2) Il avait dénoncé les actes odieux pratiqués par le chef de la BMPJ de Bourouba et son adjoint sur les jeunes citoyens arrêtés dans le cadre de la lutte "anti-terroriste " (tortures, viols, sodomisations, exécutions sommaires). Il révélera l'exécution sommaire d'un citoyen, ancien maquisard de la guerre de libération, Azizi Abdelkrim, 65 ans et de son fils Abdessamed, 18 ans, par ce même officier de Bourouba. Il révélera également l'assassinat de son ami, Touadi Hachemi, chef de la police des frontières du port d'Alger par le "commando noir " dirigé par un autre commissaire.
                  Incarcéré durant 9 mois, puis acquitté.
                  16 - Silem Abdelkader, 36 ans, arrêté le 28 février 1992 par des militaires et des civils cagoulés à son domicile au 94 parc Ben Omar à Kouba (Alger).
                  Lieu de garde à vue : centre de la SM de Bouzaréah.
                  Durée de garde à vue : 18 jours
                  Moyens de torture : coups de poing, bastonnades, matraque électrique, gégène, chiffon
                  Complications : hémorragies (epistaxis, gingivorragies), troubles du rythme cardiaque ayant nécessité son hospitalisation en cardiologie le 18 mars 1992 (hôpital militaire de Aïn Naadja).
                  Observations : citoyen cardiaque, porteur d'une prothèse valvulaire et sous traitement anticoagulant permanent.
                  Transféré à la prison militaire de Blida.

                  17 - Boutchiche Mokhtar, arrêté sur la route à Tidjelabine (Boumerdés) le 20 janvier 1992 à un barrage de gendarmerie, alors qu'il se rendait à Bou Saada.
                  Lieu de garde à vue : centre de la SM du Hamiz
                  Durée de garde à vue : 40 jours
                  Moyens de torture : chiffon, bastonnades, flagellation avec un câble électrique, arrachement de la peau et des ongles par des pinces coupantes, brûlure de la barbe par des mégots de cigarettes.
                  Complications : séquelles de brûlures du visage, hémoptysies.
                  Observations : incarcéré le 10 mars 1992 à la prison militaire de Blida. Voir témoignage

                  18 - Bouyoucef Mohamed, 51 ans, chauffeur de profession, arrêté sur la route de Boufarik le 7 septembre 1992 par des éléments de la SM.
                  Lieu de garde à vue : centre de la SM de Blida
                  Durée de garde à vue : 12 jours
                  Moyens de torture : arrachage de la barbe, électricité, coups de poings et de pieds, chiffon, utilisant de produits chimiques décapants (esprit de sel)
                  Complications : dermatose bulleuse, plaies infectées du visage. Voir témoignage

                  19 - Guillal Boubekeur, agent des transmissions, demeurant à Khenchela a été arrêté le 7 février 1992 par la police à son domicile
                  Lieu de garde à vue : commissariat de Khenchela
                  Durée de garde à vue : 8 jours
                  Moyens de torture : tabassages, flagellation par câble.
                  Observations : incarcéré à la prison de Khenchela où il développa suite au froid glacial des cellules, une artérite du membre inférieur droit avec gangrène ayant nécessité l'amputation de sa jambe à l'hôpital de Ben Aknoun (Service de chirurgie vasculaire du CNMS)..

                  20 - Bouazza Abdelaziz, né le 19 juillet 1966 à Kouba (Alger), célibataire, pâtissier de profession, demeurant à Aïn Naadja, Alger,, a été arrêté le 19 octobre 1993 à son domicile par la police.
                  Lieu de garde à vue : commissariat d'Hussein-Dey.
                  Durée de garde à vue : 45 jours.
                  Moyens de torture : bastonnades, chiffon, suspension par les menottes, brûlures par mégots de cigarettes.
                  Incarcéré à la prison de Serkadji.
                  Assassiné le 21 février 1995 lors du carnage de Serkadji.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #39
                    Mehenni est un homme cultivé et intelligent qui forcement ne réagira pas de la même façon qu'un autre .
                    abassi madani et rabbah el kbir sont cultivés et très très instruits et alors? comme nombreux d'autres, mais bref on est d'accord que ça dépend du bonhomme et de son parcours, de sa nature, et non simplement qu'il a subit ou non une quelconque violence, avec en plus ce que tu as dis :

                    à qui on serine que les gouvernants sont des mécréants qu'il faut les éliminer par tous les moyens
                    et cet endoctrinement dont tu parles reste le facteur commun et donc majeur entre ces terros : algérien, afghan, saoudien, un médecin syrien vivant à londre n'ayant jamais subit quoi que ce soit, un ouvrier égyptien torturé ou non, génie marocain, une femme au foyer..

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                    • #40
                      Rica

                      L'endoctrinement ne peut marcher s'il n'y a pas un terrain propice à cela et les violences subies peuvent être un facteur. Lis donc les témoignages et dis moi quelle serait ta réaction si tu subissais cela et que ceux qui t'ont fait ça sont libres et intouchables...

                      Madani et Khebir ont laissé faire le sale travail par d'autres. Madani avait déjà fait quelques séjours en prison sous Boumediène d'ailleurs.
                      Dernière modification par zwina, 01 février 2008, 14h37.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #41
                        L'endoctrinement ne peut marcher s'il n'y a pas un terrain propice à cela et les violences subies peuvent être un facteur.
                        T tenace oui il y a un terrain propice mais pas celui que tu évoques à chaque fois. Je viens de te donner des exemples où les gens n'ont rien subits et ils sont devenus terro, toi même (car tu apprécies mhenni je l'ai pris comme exemple) tu dis que lui ne sera jamais un despote ou tortionnaire malgré qu'ils a été torturé et si ça s'applique à lui ça s'applique à d'autres donc ce n'est pas lié, et là tu reprends à nouveau

                        On va faire autrement avec toi

                        Allez dis moi zwina les pseudo tortionnaires de madani, de mhenni etc etc ils sont donc selon toi eux même des gens qui ont subits la même chose? boutef compris, des victimes aussi de la violence, c pas de leurs faute donc..
                        La violence de certains hommes est une éternelle reproduction selon zwina sauf pour mhenni et ceux qu'elle admire :
                        on va remonter comme ça jusqu'à adam et eve, c adam qui a mal traité un de ces enfants cain, abel, ...ou pour les autres on remonte jusqu'à l'homo habilis ou lucie qui ont mal traité leurs semblables

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                        • #42
                          Rica

                          N'importe quel psychiatre ou psychologue sérieux te dira qu'effectivement tout enfant ou adulte qui subit des violences a 90 % de chances de reproduire cette violence qu'il a subit. Ceux qui s'en sortent sont soit dotés d'un solide mental capable de refouler les pulsions violentes soit ont eu un suivi psychologique qui les a aider à dépasser ce cap.

                          si on te tabasse, tu oublies ou tu as des envies de meurtre ou tu tends l'autre joue pour que ton bourreau continue ???
                          Dernière modification par zwina, 01 février 2008, 15h05.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #43
                            N'importe quel psychiatre ou psychologue sérieux te dira qu'effectivement tout enfant ou adulte qui subit des violences a 90 %
                            90% ce chiffre est fantaisiste en plus ici il s'agit pas d'enfant qui se forge une personnalité, mais d'adulte, mais je le prend et rebolote 90 % de tout les opposants :communistes, berberistes, islamistes, démocrates...ayant subits des tortures le reproduiront ok

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                            • #44
                              Rica

                              Repond donc à ma question, quelle sera ta réaction si tu es victime des violences décrites dans les témoignages ou même si tu te prends une claque ?

                              Non les opposants ont compris que c'est leur plume le meilleur coup de poing mais là tu parles de personne qui ont pu fuir le pays et être protégés. Quoi que Belkacem ou Mecili et bien d'autres ont malgré tout été tués en sol étranger.
                              Dernière modification par zwina, 01 février 2008, 15h18.
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                              • #45
                                quelle sera ta réaction si tu es victime des violences décrites dans les témoignages ou même si tu te prends une claque ?

                                Exactement la même chose que toi si tu t'en prend une, c'est à dire distribuer pleins de claques à tout venant mais moi ce sera surtout le matin entre 7h et 9h 30, je double la dose si j'ai pas pris ma dose de caféine

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