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17 haragas condamnés à six ans de prison à Skikda

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  • #31
    C'est 6 ans ou 6 mois ?

    6 ans, c'est plus qu'exagérer, leurs familles devraient saisir le ministère de la justice.
    6 mois, ça me parait logique. Injuste, mais logique.

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    • #32
      Pas sérieux ????? Tu crois que les journalistes ont été tués ou emprisonnés pourquoi ??? pour qu'ils se taisent et ne disent surtout pas la vérité.
      Sérieusement Zwina. ça te fais rien de sortir de telles inepties tout en sachant que c'est des inepties ? Tu devrais avoir, un peu plus de respect et de considération envers toi-même.

      Donc durant les années 93, 94, 95 ... les journalistes étaient tués pour qu'ils ne nous racontent pas le "phénomene des Harragua" ? C'est énorme.

      Au moment où la presse dévoilait sans aucune peine, contre le gré du gouvernement, des informations sur des massacres, des attentats, des boucheries, des enlevements, des viols ..... voilà que ces journalistes sont tués ou emprisonnés pour taire .... le "H'rig". Allons respect ton intelligence et celle des autres.

      Les ambassades et consulats peuvent traiter les dossiers dans les situations d'urgence ou de danger de mort et accorder un visa avant que le cas soit étudier par la suite à leur arrivée en Europe.
      Tu vois qu'on tu révises ....tu te ravises.

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      • #33
        Jawzia

        Au moment où la presse dévoilait sans aucune peine, contre le gré du gouvernement, des informations sur des massacres, des attentats, des boucheries, des enlevements, des viols ..... voilà que ces journalistes sont tués ou emprisonnés pour taire .... le "H'rig". Allons respect ton intelligence et celle des autres.
        Ils étaient muselés pour dire et répeter tout va bien en Algérie alors que c'était faux. Et lis bien car même encore aujourd'hui cela continue et les journalistes algériens sont emprisonnés s'ils dérogent à la loi de l'Omerta :

        Reporters sans Frontières (Paris)
        14 Novembre 2007
        Publié sur le web le 15 Novembre 2007
        Noureddine Boukraa, responsable du bureau du quotidien national "Ennahar" à Annaba (600 km à l'est d'Alger), a été interpellé le 12 novembre 2007 et placé en garde à vue pendant la nuit après avoir publié un article dénonçant des malversations des services de sécurité locaux.
        "Les journalistes algériens n'exercent pas leur métier sereinement, malgré l'accalmie trompeuse dont ils semblent bénéficier depuis le début de l'année. Les articles traitant des pratiques de corruption dans les régions peuvent toujours conduire les journalistes au poste de police", a déclaré Reporters sans frontière
        "L'interpellation de Noureddine Boukraa est inacceptable. Le journaliste aurait répondu à une convocation du procureur, si ce dernier s'était donné la peine de le faire. Au lieu de cela, le correspondant d"Ennahar' a été traité comme un criminel", a ajouté l'organisation.
        Noureddine Boukraa a été interpellé par quatre policiers d'Annaba, munis d'un mandat d'amener signé par le procureur de la ville. Il a été conduit au quartier général de la police judiciaire où il a été informé qu'une plainte en "diffamation" avait été déposée contre lui. Les membres de la brigade ont refusé de lui communiquer le nom du plaignant.
        Le journaliste n'a pas été autorisé à contacter un avocat. Après avoir passé la nuit dans une cellule, Noureddine Boukraa a été conduit, le 13 novembre, devant un juge d'instruction. Le journaliste a finalement appris qu'une plainte avait été déposée contre lui par un industriel, Ahmed Zaïm, qu'il avait accusé d'avoir corrompu des juges dans un article publié en 2005 dans le quotidien "Echourouk".
        "La magistrate m'a demandé l'identité de mes informateurs, n'hésitant pas à me donner des leçons de journalisme. (. . . ) Lorsque l'on touche à des pontes du système, on s'attend à une réaction", a déclaré Noureddine Boukraa à Reporters sans frontières. Selon lui, son interpellation serait avant tout liée à la publication, le 12 novembre, d'un article sur le procès, qui s'ouvrait le jour même, d'un ancien responsable des services des Renseignements généraux. Dans cet article, le journaliste mettait en cause les "liens entre les forces de l'ordre et la mafia locale".
        L'Algérie occupe la 123e place sur 169 du classement mondial de la liberté de la presse, établi par Reporters sans frontières en octobre 2007.
        (RSF/IFEX) - Reporters sans frontières est indignée par la condamnation pour "diffamation" de deux journalistes du quotidien "El Watan" à deux mois de prison. L'organisation s'inquiète par ailleurs de la décision qui devrait être rendue le 30 mai 2007 dans le procès d'Arezki Aït-Larbi, correspondant de plusieurs quotidiens étrangers en Algérie.


        "Tant que les autorités algériennes ne procéderont pas à la dépénalisation des délits de presse, les professionnels des médias travailleront toujours sous la menace d'être jetés en prison. Et puisque les plus hautes autorités du pays continuent de se montrer récalcitrantes à toute demande de réforme, nous lançons un appel aux juges qui ont à statuer dans des affaires de presse, pour qu'ils fassent preuve de courage et d'indépendance afin de protéger les journalistes et rétablir le droit à l'information", a déclaré Reporters sans frontières.

        Omar Belhouchet, directeur de publication d'"El Watan", et son chroniqueur Chawki Amari ont été condamnés, le 27 mai 2007, à deux mois de prison ferme et à verser une amende d'un million de dinars (l'équivalent de 10 635 euros). Joint par Reporters sans frontières, leur avocat, Me Zoubeir Soudani, a soulevé de nombreuses irrégularités de procédure. Il a, par ailleurs, déploré la récente décision de la Cour suprême d'autoriser le dépôt d'une plainte aux lieux de distribution et non plus seulement au lieu de publication des journaux. Les deux journalistes ont d'ores et déjà fait appel de la décision. En décembre 2006, le tribunal de première instance de Jijel (360 km à l'est d'Alger) les avait condamnés, par défaut, à trois mois de prison suite à la plainte en "diffamation et outrage" déposée par le préfet de la ville, accusé de corruption dans les pages du journal quelques mois plus tôt. Les deux journalistes, n'ayant pas été informés de la plainte ni convoqués au tribunal, ont pu obtenir un nouveau jugement.
        Par ailleurs, Jamal Belkadi, l'un des correspondants d'"El Watan" à Constantine (289 km à l'est d'Alger), a été brutalisé par le chef de la sûreté de la préfecture alors qu'il prenait des photos sur les lieux d'un attentat le 16 mai 2007. Son appareil photo lui a été confisqué et rendu deux jours plus tard. À sa grande surprise, le journaliste a été convoqué dans les locaux de la préfecture où il s'est vu notifier l'ouverture d'une infomation judiciaire. Poursuivi pour avoir "franchi le périmètre de sécurité", Jamal Belkadi devrait paraître prochainement devant un juge. Les autres journalistes qui étaient présents sur les lieux de l'attentat n'ont pas connu les mêmes problèmes.

        Dans une autre affaire en "diffamation", le tribunal correctionnel d'Alger rendra son jugement le 30 mai 2007 dans le procès du journaliste Arezki Aït-Larbi, correspondant notamment des quotidiens français "Le Figaro" et "Ouest-France". Une plainte avait été déposée par le directeur d'un pénitencier, accusé par le journaliste de sévices sur des prisonniers, dans un article publié en 1994. Arezki Aït-Larbi avait pris connaissance de cette plainte en mai 2006 après avoir fait une demande de renouvellement de son passeport, qui lui avait été refusée dans un premier temps. En avril 2007, le journaliste a été interpellé à l'aéroport d'Alger, en application d'un mandat d'arrêt datant de 1997: (consulter les alertes de l'IFEX du 2 mai 2007 et du 11 octobre 2006).
        Dernière modification par zwina, 01 février 2008, 19h52.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #34
          je t'interpelle par ceci :
          Au moment où la presse dévoilait sans aucune peine, contre le gré du gouvernement, des informations sur des massacres, des attentats, des boucheries, des enlevements, des viols ..... voilà que ces journalistes sont tués ou emprisonnés pour taire .... le "H'rig". Allons respect ton intelligence et celle des autres.
          tu me réponds par cela :
          Ils étaient muselés pour dire et répeter tout va bien en Algérie alors que c'était faux.
          Je jettes l'éponge Zwina. ça vire à la blague!!

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          • #35
            jawzia

            Continue de lire au moins tu sauras ce qui s'est déroulé dans le passé et qui t'expliquera pourquoi les journalistes algériens sont si frileux :

            Cinq journalistes ont "disparu" entre 1994 et 1997. Deux d’entre eux ont été enlevés par des groupes armés islamistes. Dans l’attente d’enquêtes approfondies, différents éléments permettent de penser que les trois autres ont été enlevés par des membres des forces de sécurité.

            Le 28 février 1994, Mohamed Hassaïne, correspondant local du quotidien Alger Républicain, est enlevé à la sortie de son domicile à Larbatache (wilaya de Boumerdès), alors qu’il se rendait à son travail. Selon les témoignages de ses proches et de sa famille, les quatre hommes qui ont enlevé Mohamed Hassaïne appartiendraient à des groupes armés islamistes. Des "repentis" affirment qu’il a été assassiné le jour même de son enlèvement.

            Le 29 octobre 1994, Kaddour Bousselham, correspondant du quotidien public Horizons à Hacine, dans la région de Mascara (ouest du pays), est enlevé. Il habitait avec sa famille sous une tente depuis que son domicile avait été détruit par un tremblement de terre. Il aurait été torturé puis égorgé par un groupe armé islamiste, dirigé par l’émir Zoubir. Selon les services du ministère de la Justice, une information judiciaire a été ouverte le 27 novembre 1994. Elle a débouché sur un non-lieu prononcé le 18 février 1995.

            Le 6 mai 1995, Djamil Fahassi, journaliste à la Chaîne 3 de la radio nationale, est enlevé par deux individus alors qu’il sort d’un restaurant. Il est conduit de force dans une voiture qui, d’après plusieurs témoins, a pu franchir sans aucun problème un barrage de police, situé tout près de la prison de El Harrach. Selon le ministère de la Justice, cette affaire a fait l’objet d’une enquête préliminaire et serait en cours d’instruction devant le tribunal d’Alger. Pour l’Observatoire national des droits de l’homme (ONDH - gouvernemental), citant la gendarmerie nationale, Djamil Fahassi n’a fait l’objet "ni d’une interpellation, ni d’une arrestation". Le 12 avril 1997, Aziz Bouabdallah, journaliste du quotidien arabophone El-Alam Es-Siyassi, est enlevé à son domicile, à Alger, par plusieurs hommes "très bien habillés en civil, comme des membres de la sécurité militaire", selon la famille. Le journaliste est conduit de force dans une voiture blanche. Quelques jours après l’enlèvement, un ami de la famille, capitaine du Département de renseignements et de sécurité (DRS), affirme être responsable de "l’opération" et explique qu’Aziz Bouabdallah "n’a rien fait, il a simplement écrit un article diffamatoire". Quinze jours plus tard, alors que la famille tente d’obtenir plus d’informations, l’officier a disparu. Selon l’ONDH, la gendarmerie nationale a expliqué que le journaliste avait été "enlevé par un groupe armé non identifié (GANI) de quatre hommes". Le non-lieu prononcé par le tribunal d’Alger, le 20 mai 2000, a été annulé, le 27 juin, par la chambre d’accusation.

            Le 9 juillet 1996, Salah Kitouni, directeur de l’hebdomadaire national El Nour, suspendu en octobre 1992, se présente au commissariat de police de Constantine après y avoir été interrogé quelques jours plus tôt. Depuis, sa famille est sans nouvelles. Suite à ses demandes écrites, le procureur lui explique, en mars 1997, que la police a remis Salah Kitouni, le 19 juillet 1996, au Centre de recherches et d’investigations de la cinquième région militaire. Depuis, la famille de Salah Kitouni n’a reçu aucune réponse aux multiples lettres adressées aussi bien à l’ONDH, au médiateur de la République qu’au chef de l’Etat lui-même. En octobre 2002, Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH, qui remplace l’ONDH), fait part de son impuissance à Reporters sans frontières : "Nous n’avons pas les moyens de savoir ce qu’il s’est passé. Nous demandons des renseignements aux différentes administrations mais leurs réponses restent évasives. Que pouvons-nous faire ? Nous ne sommes pas une commission d’enquête. Ces disparitions ont eu lieu alors que c’était le chaos total. Il n’y avait plus d’Etat. Nous ne pouvons qu’encourager les familles à porter plainte. L’Etat étant responsable de ces disparitions, nous sommes pour les indemnisations. Mais cela ne veut pas dire "acheter le problème". Il faut la mise en place d’une véritable commission d’enquête sur ce problème. "

            Quatre journalistes agressés

            Le 13 mars 2002, à Tizi-Ouzou, alors qu’il couvre des réactions de rue suite à un discours du président Abdelaziz Bouteflika, Lotfi Bouchouchi, correspondant en Algérie de la chaîne de télévision française TF1, est grièvement blessé au nez par une grenade lacrymogène tirée par un gendarme. Le journaliste est touché alors qu’il est éloigné des manifestants et clairement identifiable comme cameraman. Le 14 mars, durant une marche non autorisée organisée par le FFS (Front des forces socialistes, parti d’opposition) à Alger, de nombreux journalistes sont insultés et malmenés par la police. Le 28 mars, M.K. Soussa, journaliste du quotidien Le Matin, est blessé lors d’une marche réprimée par les forces de l’ordre à Tizi-Ouzou. Atteint au genou par une bombe lacrymogène, il a une double fracture du tibia et du genou. En mai, Kamel Boudjadi, journaliste du quotidien La Nouvelle République, est violemment frappé par les forces de l’ordre alors qu’il couvre des émeutes à Tizi-Ouzou. Le 20 juillet, Saâd Garboussi, président de la Chambre de commerce et d’industrie des Nememchas (wilayas de Tébessa et de Souk Ahras), se présente, avec trois fonctionnaires de la Chambre de commerce au domicile d’Abdelhaï Beliardouh, correspondant du quotidien El Watan à Tébessa. Le journaliste est roué de coups devant sa famille avant d’être traîné dans les rues de la ville. Il y est frappé et insulté. Il est ensuite conduit dans la cave de la villa de Saâd Garboussi où il est interrogé sur un article paru le jour même. Il est relâché quelques heures plus tard. Cette agression fait suite à la parution, dans l’édition du 20 juillet d’El Watan, d’un article intitulé "Arrestation du président de la Chambre". Abdelhaï Beliardouh écrivait notamment que Saâd Garboussi "aurait été cité par un repenti comme étant un pourvoyeur de fonds pour le terrorisme" et "aurait participé au blanchiment des fonds du GIA, fruits du crime et du racket qui ont endeuillé les régions de Médéa et de Jijel". Le 19 octobre, Abdelhaï Beliardouh tente de se suicider en avalant de l’acide pur. Il est transporté d’urgence dans un hôpital d’Alger. Le journaliste décède dans la nuit du 19 au 20 novembre. L’acide avait provoqué de graves lésions internes, notamment à l’œsophage et à l’estomac.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #36
              jawzia

              Au moment où la presse dévoilait sans aucune peine, contre le gré du gouvernement, des informations sur des massacres, des attentats, des boucheries, des enlevements, des viols ..... voilà que ces journalistes sont tués ou emprisonnés pour taire .... le "H'rig". Allons respect ton intelligence et celle des autres.
              Alors je te laisse faire, trouve donc un article de cette époque qui relate ce qu'il se passait.

              Mais voilà ce que dit lui aussi le directeur d'el Watan de cette époque :
              A l’issue de la table ronde consacrée à la liberté de la presse en Afrique, organisée la veille de l’ouverture du Congrès mondial des journaux qui s’est tenu au Cap début juin 2007, le Réseau de la Presse Arabe (APN) s’est entretenu avec Belhouchet. Une occasion d’évoquer la situation de la presse en Algérie aujourd’hui, de revenir sur les années de plomb mais aussi d’en savoir plus sur les projets d’avenir (vraisemblablement radieux) de l’entreprise El Watan, premier journal francophone d’Algérie qui emploie quelque trois cent personnes dont une centaine de journalistes.

              APN : Quelle est la situation de la presse algérienne aujourd’hui ?

              OB : Elle était pénible et très difficile il y a quelques années, elle l’est beaucoup moins aujourd’hui. Entre les années 1993 et 1998, plus de 70 journalistes ont été assassinés. La situation s’est beaucoup améliorée de ce point de vue. Les rapports à l’époque détestables entre les journalistes et les pouvoirs publics continuent d’être difficiles. Les condamnations sont régulières car la volonté d’empêcher les journalistes de faire leur travail subsiste.
              APN : Quelles sont les lignes rouges ?

              OB : Je ne crois pas que les journaux aient des lignes rouges, mais effectivement, lorsqu’on parle de corruption, de crises politiques au sommet, les autorités s’impatientent. Elles deviennent fébriles et font agir pour les plus fragiles d’entre nous les rétorsions économiques et commerciales et pour les autres le harcèlement judiciaire.
              Tu es tétu mais à cette époque surement que tu étais un bébé alors que moi je lisais déjà la presse algérienne d'ailleurs le plus féroce et tétu à cette époque s'appelait Benchicou, souvent on a tremblé pour lui en lisant ses articles mais il a continué....
              Dernière modification par zwina, 01 février 2008, 21h31.
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              • #37
                Faites quelques choses pour les aider, ils sont victimes

                Nos jeunes Harraga ignorent complètement ce qui les attend. Ces embarcations qui vont directement vers l'inconnu, ne peuvent offrir à nos jeunes le paradis dont ils ont toujours rêvé. Dans tous les cas, il se meurent en silence et leur voyage risque d'être irréversible.
                Mais essayons tout de même de les comprendre; ils sont victimes d'un malaise profond, d'une crise identitaire, d'une crise économique et sociale et d'une loi du silence que nos décideurs veulent imposer. Devant beaucoup de promesses non tenues, ils se dirigent vers l'inconnu. Honte à ceux qui ont le devoir de faire quelques choses pour nos jeunes.
                Alors, je dis aux potentiels candidats à la Harga : revenez à la raison rien ne vaut la tendresse d'une mère, l'amour d'une femme ou bien le sourire des enfants.

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                • #38
                  Embarcation Desesperanza

                  Hier encore j’ai repassé en boucle
                  Les images et les scènes, d’une colère affreuse
                  Avec moi-même et mon ombre
                  J’ai tiré les rideaux sur le sombre
                  Et rester seul au milieu de la nuit, seul au milieu de minuit

                  Et si mon monde des demains, n’est que léthargie sans liesse
                  Que sur le bords de mes chemins, les voiles noirs se dressent
                  Sur tous mes horizons, et toutes mes espérances

                  Hier encore je voulais en finir,
                  Avec les amours et les rêves
                  Moi qui pense lassé des heures, sans revoir le bonheur
                  D’un chemin qui s’achève, ou le bout d’un rêve
                  Sur mes envies les plus pures

                  Et je m’éloigne dans la brume,
                  Ecorché sur l’épave d’un bateau, nommé Desesperanza
                  Flottant sans drapeau, destination autre monde
                  En compagnie d’une bonde, de jeunes comme moi harraga
                  Comme eux qui tirent le harpant,
                  Pour partir loin de je ne sais quoi

                  J’ai emporté avec moi son écharpe, et sa petite photo en nappe
                  Que je regarde de temps à autre, comme une frappe sur des pages
                  Pour me faire preuve de rien regretter
                  Et j’essaye d’oublier les visages,
                  De ma mère, ma sœur qui ne savent rien, de mon périple voyage
                  Qui attendent tard la nuit, me voir rentrer fatigué après minuit
                  Mais pas certainement cette nuit,
                  Pas certainement là où je fuis

                  Sur une embarcation de détresse, le silence règne en permanence
                  Un silence religieux qui attend, la mort ou la délivrance
                  Je me senti maudit, abandonné par moi-même
                  Je me revois dans le taudis, encore livré à moi-même

                  Alors je continue avec desesperanza,
                  qui me porte légèrement
                  Vers l’inconnu des inconnus
                  Qui coule avec nous tendrement


                  Postr@
                  -------------------------------------
                  j’ai donné le nom Desesperanza (désespérance) à un bateau anonyme qui emporte encore de milliers de nos jeunes anonymes, des clandestins qui bravent le destin pour voir d’autres jours.. pour leur mémoire car pour moi ils sont loin d’être responsables de leur malheur quand ils fuient une patrie qu’ils aiment mais qui les brisent sans arrêt..
                  __________________
                  Dernière modification par zwina, 01 février 2008, 22h03.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                  Commentaire


                  • #39
                    Dawla ta3 al Cartone

                    misérable, infâme, méprisable, ignoble, exécrable, pitoyable justice et Etat dans ce pays, rien d'autre comme réponse à une jeunesse perdue et désespérée qu'une répression farouche et des condamnations exemplaires. tmanassnine barakéttes, akhtounaaaaaaaa.............
                    bOnNe rEfLeXiOn!!!

                    Commentaire


                    • #40
                      Loi des vases communicants...

                      6 ans pour des harraga..?? c'est disproportionné....

                      dire que des terro..on moins que ça..pour certain..parcequ'ils n'ont pas de sang sur les mains..

                      quoi qu'on fasse..tous les beaux discours ne feront pas changer d'avis..aux gens qui ont decidé de partir pour l'eldorado..

                      Commentaire


                      • #41
                        Bonjour Zwina !! , c'est quoi ce radeau de la méduse que tu nous fais ? non non je plaisante , il est tres beau comme poême !!
                        Mais ces haraga ya ZWina , ce n'est pas la faim qui les pousse à risquer leures vies pOur rejoindre l'autre rive , c'est la réussite de leurs aînés , allons allons on ne meure pas de faim en Algerie , et surtout ils ont tous ça dans leur tete , une fois qu'ils descendent de l'avion ces des jolies blondes qui leur sautent aux bras ,
                        ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

                        Commentaire


                        • #42
                          ...

                          On ne meurt pas de faim..mais on meurt d'autre chose...

                          Commentaire


                          • #43
                            Annièsse , c'est quoi l'autre chose ?
                            ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

                            Commentaire


                            • #44
                              Paix aux âmes de ces 6 harragas.........
                              les proches auraient certainement preferé leur rendre visite vivant dans une prison que morts dans une cimetiere!

                              Commentaire


                              • #45
                                Mouh

                                Tu verrais les jolies blondes qui ont sauté dans les bras de mes cousins tu comprendrais
                                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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