Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le terroriste Ali Benhadj nargue l'Algérie

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le terroriste Ali Benhadj nargue l'Algérie

    Ali Benhadj, cofondateur du Front islamique du salut (FIS, dissous) : "Il faut trouver, d'urgence, une solution politique en Algérie"

    L'Algérie est secouée depuis plusieurs mois par des attentats kamikazes revendiqués par Al-Qaida au Maghreb islamique. Comment réagissez-vous à ces attaques ?

    Rien n'assure qu'il s'agisse d'Al-Qaida. Plusieurs membres du gouvernement algérien disent qu'ils ont eux-mêmes des doutes. Je crois, pour ma part, qu'Al-Qaida a une existence dans les médias en Algérie, non sur le terrain. Mais cela arrange le pouvoir de le faire croire, comme les Etats-Unis qui lui donnent une importance surdimensionnée.
    OAS_AD('Middle1');
    Qu'il s'agisse ou non d'Al-Qaida, vous ne condamnez donc pas explicitement ces attentats kamikazes ?

    La solution n'est pas de critiquer ou de condamner. Il faut régler le problème à la racine, c'est-à-dire trouver une solution politique. On ne peut pas se contenter d'une réponse strictement sécuritaire et transformer Alger en une gigantesque caserne. J'ai transmis des propositions au président Bouteflika. Il ne m'a pas répondu. Je suggère un congrès qui rassemblerait tous les partis politiques, FIS compris, pour discuter des problèmes de l'Algérie. Et si le pouvoir refuse de discuter avec moi, qu'il le fasse avec d'autres, des personnalités qui ont une dimension nationale ou historique.

    A qui pensez-vous ?

    Je pense à des figures comme Aït Ahmed (dirigeant du Front des forces socialistes, FFS), ou Taleb Ibrahimi (président du parti Wafa, non légalisé), Mouloud Hamrouche (ex-premier ministre, réformateur), Abdelhamid Mehri (ex-secrétaire général du Front de libération nationale, FLN, ancien parti unique), ou encore Ali Yahia Abdenour (avocat et ex-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme). Il y a des points communs entre ces hommes : ils appellent tous à une solution politique, et ce sont de vrais démocrates. Ils veulent que tous les partis et le peuple participent à la conduite de l'Algérie, et pas seulement un petit groupe qui s'est accaparé toutes les richesses.

    Si vous arriviez au pouvoir aujourd'hui, seriez-vous toujours favorable à la création d'un Etat islamique ?

    Nous croyons toujours à une république islamique, basée sur les préceptes du Coran et de la sunna du Prophète, selon lesquels le pouvoir doit être choisi par le peuple. Nous sommes pour le multipartisme et voulons combattre l'injustice sociale ainsi que les atteintes aux libertés. Quant aux relations avec les pays étrangers, elles doivent se faire sur la base d'intérêts réciproques, dans la transparence et le respect.
    A ce propos, j'ai été très choqué d'entendre le président français déclarer, il y a quelques jours, qu'il soutenait ceux qui avaient commis le coup d'Etat de 1992 en Algérie, alors que le FIS (Front islamique du salut) avait gagné démocratiquement, par les urnes. Selon M. Sarkozy, l'Algérie menaçait d'être dirigée par les talibans ! C'est une insulte et de la provocation ! On ne peut pas transposer en Algérie ce qui se passe en Afghanistan. Le président français commet une ingérence dans les affaires intérieures algériennes et est mal renseigné sur le FIS : ceux qui ont été élus sous notre étiquette en 1990 et 1991 étaient des intellectuels, pas des talibans ! Quand il est allé en Arabie saoudite - pays où l'on coupe la main des voleurs -, M. Sarkozy n'a pas traité le roi Abdallah de taliban !
    Beaucoup tentent d'assimiler le FIS à Al-Qaida. Mais le FIS a été créé en 1989, donc bien avant Al-Qaida, qui est né en 1998. Nous ne nous en sommes donc pas inspirés et n'avons pas le même cheminement.

    Qu'est devenu votre fils Abdelqahar, âgé de 19 ans ? L'année dernière, vous soupçonniez la Sécurité militaire algérienne de l'avoir enlevé. Mais une vidéo circulant sur Internet le montre en armes, au maquis...

    Il faudrait s'assurer de l'authenticité de cette vidéo. Mon fils a disparu en octobre 2006. Tous les scénarios sont possibles. Je n'exclus rien. Je ne sais même pas s'il est vivant. Mais s'il était vrai qu'il soit monté au maquis, j'en rendrais le pouvoir responsable, de façon directe ou indirecte. Les jeunes Algériens sont manipulables, en l'absence de perspectives. C'est le désespoir qui les pousse à prendre le maquis ou à mourir en traversant la mer à bord d'embarcations de fortune...

    Que pensez-vous du projet de révision de la Constitution dont il est actuellement question en Algérie ?

    La Constitution n'est pas un jeu. Ce n'est pas à une minorité dictatoriale de décider de sa révision, mais au peuple. Et le but doit être de renforcer le pouvoir de la population, non celui du président. Ceux qui poussent M. Bouteflika à faire un troisième mandat sont ceux qui dirigent le pays. Mais le peuple en a assez du "système". Il faut d'urgence trouver une solution politique, sinon ce sera l'explosion. Et celle-ci débordera les frontières de l'Algérie.



    Propos recueillis par Florence Beaugé

    Article paru dans l'édition du 09.02.08

    Je le mets étonnée que personne n'en parle, vous ne lisez pas le MOnde?
    En même à voir ce genre de fange pseudo journalistique je vous comprends, il n'y a rien à prendre à ce genre de litanies puériles

  • #2
    Le nouveau langage de l'ex-"Grand Inquisiteur"
    LE MONDE | 08.02.08 | 14h50
    ALGER ENVOYÉE SPÉCIALE

    e langage d'Ali Benhadj, cofondateur du Front islamique du salut (FIS, dissous), a changé. Celui qui fustigeait autrefois "le socialisme, le communisme, la démocratie et la dictature, ces fientes parmi les immondices de l'esprit humain", se réclame aujourd'hui de la démocratie. Bien sûr, on pourra toujours dire que le loup s'est transformé en grand-mère. Il n'empêche... Pour sortir de la crise interminable qui ravage l'Algérie, Ali Benhadj prône le dialogue avec le pouvoir et fait appel à d'authentiques démocrates, pourtant très éloignés de lui.
    OAS_AD('Middle1');Celui que l'on surnommait autrefois le "Grand Inquisiteur" a aujourd'hui 51 ans (dont dix-huit passés en prison). Depuis son élargissement, en 2005, Ali Benhadj, ancien professeur d'arabe et ex-imam, qui enflammait les foules par ses prêches dans les mosquées d'Alger à la fin des années 1980, est privé de ses droits civiques et politiques et subsiste grâce à l'aide de ses frères. Il s'octroie pourtant, de temps à autre, le droit de prendre la parole dans les mosquées ou d'accorder un entretien - ce qui lui est interdit - quitte à passer ensuite vingt-quatre heures au poste de police. "La liberté se prend, elle ne se donne pas", affirme-t-il tranquillement.
    Quelle est sa popularité aujourd'hui ? Difficile de le savoir, puisque le FIS a été dissous. Une partie de la société algérienne exècre M. Benhadj et ne lui accordera jamais sa confiance. Elle le tient pour responsable de la "décennie rouge" qui a ensanglanté l'Algérie, après que l'armée eut confisqué la victoire électorale du FIS, en janvier 1991. D'autres continuent de le vénérer et de penser qu'Ali Benhajd pourrait être la solution, en cas d'élections libres. Une chose est sûre : le pouvoir le craint. D'où la surveillance étroite dont il est l'objet.


    Florence Beaugé

    Article paru dans l'édition du 09.02.08

    Commentaire


    • #3
      bestiol

      ali ben hadja ce n'est un bestiol

      Commentaire


      • #4
        C'est vrai que son discours a changé et il donne l'impression d'être moins bête qu'il en l'a toujours été...

        Vu le nombre de choses justes qu'il a dises dans cet interview, je me demande combien il a mis de temps pour répéter les réponses
        J'étais là...

        Commentaire


        • #5
          Je suis scotchée de lire les réponses de Belhadj Soit il a vieillit et s'est assagit soit alors il nous réserve une sacré surprise. Chose sure c'est que Belhadj est bien placé pour dire si c'est Al Qaida ou pas et lui non plus n'y croit pas.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

          Commentaire


          • #6
            Il faut d'urgence trouver une solution politique, sinon ce sera l'explosion. Et celle-ci débordera les frontières de l'Algérie.
            Ah bon?? J'aurais aime qu'il developpe plus ses idees Mr Belhaj...

            Commentaire


            • #7
              Comme à son habitude, il ne comdamne pas les attentats qui endeuillent quotidiennement le pays...en se cachant derriere des discours purement hypocryte et opportuniste.

              Le Monde et Beaugé n'a rien d'autre à faire que de donner la parole à cet allumeur de fitna?

              Commentaire


              • #8
                Chose sure c'est que Belhadj est bien placé pour dire si c'est Al Qaida ou pas et lui non plus n'y croit pas.
                Pour allé jusqu'au bout du ridicule, tu aurais du rajouter: Il est habilité, honnête et parfaitement neutre pour parler du terrorisme en Algérie.

                Commentaire


                • #9
                  le fait de ne pas avoir condamner les attentats est un crime.
                  C'est le désespoir qui les pousse à prendre le maquis ou à mourir en traversant la mer à bord d'embarcations de fortune...
                  il n'a pas condamner les attentats,donc indirectement il leurs dit vous êtes dans le désespoire,la seul solution est de fair des attentats...c'est se que je comprend de lui.

                  Commentaire


                  • #10
                    Quelques lapsus...qui en disent long

                    Je pense à des figures comme Aït Ahmed ou Taleb Ibrahimi, Mouloud Hamrouche, Abdelhamid Mehri ou encore Ali Yahia Abdenour. Il y a des points communs entre ces hommes : ils appellent tous à une solution politique, et ce sont de vrais démocrates.
                    Qui est le faux démocrate, alors ?


                    Nous sommes pour le multipartisme
                    Ouf, c’est pas lui…


                    Nous croyons toujours à une république islamique
                    ….
                    On ne peut pas transposer en Algérie ce qui se passe en Afghanistan

                    Vous ne trouvez pas, qu’il y a quelque chose qui cloche ?
                    Je reprends, Si on ne peut pas transposer quelque chose passé en Afghanistan, alors pourquoi s’entêter à vouloir faire la même chose en Algerie.
                    J'ai pas compris....


                    ceux qui ont été élus sous notre étiquette en 1990 et 1991 étaient des intellectuels, pas des talibans.
                    Donc, les talibans sont incultes et des breles, par déduction.
                    Et, on veut les imiter… Je comprends toujours rien.


                    Beaucoup tentent d'assimiler le FIS à Al-Qaida. Mais le FIS a été créé en 1989, donc bien avant Al-Qaida, qui est né en 1998.
                    Ca par contre, c’est connu…
                    L’œuf ou la poule, mais cette cuisine, ça nous nous regarde pas.


                    Mais s'il (Son fils) était vrai qu'il soit monté au maquis, j'en rendrais le pouvoir responsable, de façon directe ou indirecte. Les jeunes Algériens sont manipulables, en l'absence de perspectives.
                    Moi, si demain, mon fils feras des bêtises, je tiendrais Sarkozy pour entièrement responsable directement ou indirectement. Et je m’en lave les mains.
                    Mon rôle de père pour son éducation, je m’assois dessus…

                    PS:
                    La Fontaine aurait dis:
                    Tout Benhadj vie aux depends de celui qui l'écoute

                    Commentaire


                    • #11
                      algerie

                      slt quil creve ou pourrisse en prison ce tarer

                      Commentaire


                      • #12
                        Bonsoir


                        Plus sage ?
                        Il n'a pas condamné les tueries en algérie ! En plus, comme l'a si bien souligné Rico, ses réponses sont contradictoires, bizarres, ...


                        A.

                        Commentaire


                        • #13
                          A bon !!Ali Belhaj qui critique les Talibans , et qui parle de démocracie !!! lui qui qui disait que le démocratie est un quofre (blasphème ).
                          Non Zwina Ali Belhaj ne s'est pas assagit parceque il a vieilli , Ali Belhaje
                          a compris que sa stratégie de prendre le pouvoir par la force ne marche pas , alors il essaye autre tactique .
                          ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

                          Commentaire


                          • #14
                            Envoyé par zwina
                            Chose sure c'est que Belhadj est bien placé pour dire si c'est Al Qaida ou pas et lui non plus n'y croit pas.
                            Al Qaida c'est une mafia politiquo-financière, et le meme schéma est transposé et reproduit en Algérie.

                            Et Belhadj comme un sordide charognard ne cherche qu'à gagner des dividendes politiques au drame que subit l'Algérie.

                            Commentaire


                            • #15
                              La stratégie du FIS n'a jamais été de prendre le pouvoir même quand il était si proche de ce but. Les commanditaires de Londres se sont contenté de mettre le pays à feu et à sang. Dans l'échiquier mondial, la case Algérie était destinée au chaos. Ce puissant réseau soutien des abrutis qui n'ont pas un bon niveau de la chariaa islamique comme ce taré.


                              Les kitukistes que ce taré a cité sont aussi complices et ont tous des doubles langages. il faudra aussi ajouter Louisa et d'autres encore.

                              Quand a son fils c'est par décence qu'il se devait de disparaitre. Puisque le taré a fait tuer les enfant des autres, la moindre des choses était d'éclipser un moment le sien.

                              Moi je pense pas qu'il croit en dieu ce mounafik.


                              Commentaire

                              Chargement...
                              X