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9 Complices de l’attentat suicide de Thénia devant la justice

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  • 9 Complices de l’attentat suicide de Thénia devant la justice

    Le kamikaze a bénéficié de l’extinction des poursuites à son encontre en 2006

    Neuf personnes impliquées dans le dernier attentat kamikaze ayant ciblé le commissariat de Thénia à Boumerdès vont être présentées aujourd’hui au parquet de Boumerdès, a-t-on appris de source sûre.

    Il s’agit de tous les éléments ayant participé de près ou de loin à la préparation de l’attentat suicide, depuis l’acquisition du véhicule jusqu’à l’exécution de l’acte criminel par un terroriste, Chibani, natif du quartier Legata, wilaya de Boumerdès. Ce dernier est connu par les services de sécurité, puisqu’il avait été arrêté en 2006 pour son implication dans une affaire de terrorisme, pour laquelle il avait été mis sous contrôle judiciaire, par le parquet de Boumerdès, avant de bénéficier de l’extinction des poursuites dans le cadre de la loi sur la réconciliation nationale, en juillet 2006. Quelques semaines seulement après sa libération, il a rejoint les maquis du GSPC.

    Il est le deuxième kamikaze, natif de ce quartier, qui s’est fait exploser dans un attentat suicide depuis moins d’une année. Le premier est celui qui s’est fait tuer, il y a quelques mois à Lakhdaria, au passage du convoi d’escorte du personnel de la société française Razel. Les deux kamikazes sont donc issus de ce quartier qui compte également d’autres terroristes faisant partie des phalanges du GSPC et même de la direction de cette organisation qui, faut-il le préciser, recrute surtout grâce à l’endoctrinement dans les milieux où elle compte déjà d’anciens vétérans.

    Par ailleurs, il est important de relever que le dernier attentat suicide de Thénia a levé le voile sur une lourde affaire de corruption dont les conséquences ont été mortelles pour les nombreuses victimes de l’attentat contre le commissariat de Thénia. En effet, le fourgon de type Cady, utilisé par le kamikaze, est un véhicule touristique importé dans le cadre du régime d’admission temporaire. Il ne pouvait donc avoir de papiers et encore moins d’être vendu sur le territoire national. Sa mise en circulation ne devait excéder la durée de trois mois, délai limite pour sa réexportation.

    Mais l’importateur grâce à la complicité des douaniers d’Alger Port a réussi à lui apposer le cachet qu’il faut pour pouvoir lui faire délivrer les papiers et le mettre en vente. Une transaction frauduleuse qui lui aurait coûté la somme de 70 000 DA seulement, mais qui a eu des conséquences très graves, du fait que le véhicule a été vendu à des terroristes grâce à un intermédiaire lui-même arrêté. Cette procédure, faut-il le souligner, a l’avantage de rendre difficile la traçabilité du véhicule en cas d’identification.

    Les douaniers le savent bien et toute complaisance risque d’avoir des conséquences graves, dans la mesure où sur le marché il n’y a pas uniquement les trafiquants relevant du droit commun, mais également des terroristes qui ne reculent devant rien pour exécuter des massacres.

    Pour les services de sécurité, ce cas ne doit pas être isolé, ce qui les a poussés à ouvrir une enquête nationale sur les véhicules touristiques en instance d’admission.

    Rien qu’au port d’Alger, nous a-t-on précisé de source sûre, 663 voitures ont été admises sous ce régime depuis 2005 et dont le sort n’est pas encore connu. Ont-elles quitté le pays par d’autres ports ? Ont-elles été mises sur le marché après avoir bénéficié de papiers grâce à la complaisance des douaniers ? Rien n’est sûr. Une situation qui a suscité l’intérêt de tous les services de sécurité (policiers, gendarmes et militaires) pour engager une large opération de vérification qui a pour point de départ le port d’Alger, le plus utilisé par les réseaux de contrebande en tout genre, du fait de la facilité avec laquelle ceux censés constituer la première barrière contre les trafiquants sombrent devant l’argent facile de la corruption, tout en oubliant que s’il y a bien une organisation qui possède des fonds énormes c’est bel et bien le GSPC.

    Une situation qui complique davantage la stratégie de lutte contre le terrorisme et appelle à un vrai combat contre la corruption, surtout dans les institutions dont la mission est le maintien de la sécurité des biens, des personnes et de l’économie nationale.

    Salima Tlemçani (El Watan)

  • #2
    Par ailleurs, il est important de relever que le dernier attentat suicide de Thénia a levé le voile sur une lourde affaire de corruption dont les conséquences ont été mortelles pour les nombreuses victimes de l’attentat contre le commissariat de Thénia.
    Vous voyez bien que les terroristes du GSPC ne sont pas seulement de vulguaires sanguinaires qui se terrent dans les grottes des montagnes et qui comettent leur forfaits d'une manière aveugule et irréflechie.

    Derrière ces sauvages y a tout un panèle de tetes pensantes qui connaissent trés bien toutes les rouages et les faiblesses du système algérien et qui leur but, c'est d'abattre l'Etat Algérien et détourner les richesses de l'Algérie à leur profit.

    Voilà ou réside toute la difficulté pour les services de sécurité pour lutter contre ce genre de péril à la stratégie finement élaborée et implacable.

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