Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Liberté de la presse en Algérie : Rapport annuel RSF 2008

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Liberté de la presse en Algérie : Rapport annuel RSF 2008

    Algérie - Rapport annuel 2008


    Les journalistes algériens ont bénéficié en 2007, d’une relative accalmie. Les poursuites judiciaires et les violences n’ont pas atteint les niveaux connus précédemment. La liberté de la presse est-elle pour autant respectée en Algérie ? L’absence de pluralisme dans le secteur de l’audiovisuel et les pressions indirectes subies par les professionnels des médias sont loin de le confirmer.

    Une dizaine de journalistes ont été déférés devant la justice, c’est peu en comparaison des années précédentes où le tribunal d’Alger avait été rebaptisé "la rédaction", parce que les journalistes y passaient de très longues heures chaque semaine. Mais ceux qui se sont retrouvés devant la justice en 2007 ont eu affaire à des juges qui n’ont pas su démontrer leur indépendance vis-à-vis du pouvoir. Omar Belhouchet, directeur de publication du quotidien El Watan, un habitué des tribunaux, et le chroniqueur Chawki Amari ont été condamnés, le 27 mai, à deux mois de prison et à une amende d’un million de dinars (l’équivalent de 10 635 euros). Les deux hommes étaient poursuivis pour "diffamation" par un préfet qu’ils avaient accusé de corruption. C’est souvent pour avoir dénoncé les malversations de fonctionnaires puissants que les journalistes algériens rencontrent des difficultés. C’est le cas de Noureddine Boukraa, du quotidien national Ennahar, qui a été interpellé le 14 novembre et placé en garde à vue pendant 24 heures. Le journaliste avait publié, deux jours auparavant, un article dans lequel il avait mis en cause les liens entre les forces de l’ordre de la ville d’Annaba et la mafia locale. Par ailleurs, deux journalistes du quotidien Ech-Chorouk ont été condamnés, le 4 avril, à six mois de prison avec sursis suite à une plainte en "diffamation" déposée en 2006 par le président libyen Mouammar Kadhafi. En revanche, Arezki Aït-Larbi, correspondant de plusieurs journaux français, a été acquitté après dix ans de procédure, suite à une plainte en "diffamation" déposée en 1997 par un fonctionnaire de l’administration pénitentiaire.

    Un status quo préjudiciable

    Les journalistes algériens ont un statut fragile. Les autorités continuent de faire la sourde oreille aux demandes répétées de réforme du code de l’information qui permet d’emprisonner des journalistes pour des délits de presse. L’Etat continue de vouloir contrôler les médias, mêmes privés. La manne publicitaire représente un levier de pression très puissant. La répartition des budgets publicitaires de l’Etat et de ses entreprises a été déléguée à l’Agence nationale de l’édition et de la publicité qui tend à distribuer des fonds plus importants aux journaux proches du gouvernement. Par ailleurs, les médias audiovisuels restent sous le contrôle exclusif de l’Etat, qui ne cesse de repousser l’éventualité d’une libéralisation prétextant une "concurrence étrangère de plus en plus rude" dans ce domaine.

    Les journalistes qui ont couvert les attentats survenus en Algérie en 2007 ont dû faire face à des agents de sûreté manquant parfois de discernement. Le 16 mai, Jamal Belkadi, correspondant d’El Watan à Constantine, a été brutalisé par le chef de la sûreté de la préfecture alors qu’il prenait des photos sur les lieux d’un attentat. Son matériel a été confisqué. Poursuivi pour avoir "franchi le périmètre de sécurité", le photographe a été condamné un mois plus tard à une faible amende.

    Enfin, le ministère de la Communication a rejeté au cours de l’année 2007 les demandes de visas de plusieurs équipes de télévision étrangères, à l’instar de la chaîne française M6 qui souhaitait réaliser un reportage sur les enfants du terrorisme nés dans le maquis.

  • #2
    Les journalistes algériens ont bénéficié en 2007, d’une relative accalmie. Les poursuites judiciaires et les violences n’ont pas atteint les niveaux connus précédemment.
    Voilà que RSF reconnait à demi-mots l'évolution positive de la liberté de la presse en Algérie

    C'est un signe trés positif.

    Commentaire


    • #3
      algerie

      slt merci pour l info avec le nombre eleve de quotidien en algerie une quarantaine je pense ou plus cai plus que positif

      Commentaire


      • #4
        Que de khoroto. C'est possible que la liberté de presse existe en Algérie mais ce qui fait défaut c'est plutot l'objectivité. La presse algérienne est tendancieuse. Chaque article exprime un avis. L'info doit etre rapportée telle quelle sans une sauce de mayonnaise. Le seul journal plus au moins professionnel chez nous est le Quotidien d'Oran.
        Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit. Khalil Gibran
        La vie est une maladie mortelle, sexuellement transmissible. Woody Allen

        Commentaire


        • #5
          Les journalistes algériens ont bénéficié en 2007, d’une relative accalmie. Les poursuites judiciaires et les violences n’ont pas atteint les niveaux connus précédemment.

          Voilà que RSF reconnait à demi-mots l'évolution positive de la liberté de la presse en Algérie

          C'est un signe trés positif.

          Mendz

          ..........................................

          Tu as une conception tres personnelle d'interpréter le terme "relatif" .

          Quant on a un ciel noir de nuages et qu'il y a une petite éclaircie , cela ne veut pas dire que le temps est définitivement beau.

          Voila ce qui est reproché tant à l'Algerie (qu'au Maroc) pour etre un pays respectueux des libertés d'expression.

          .............................

          "Un status quo préjudiciable
          Les journalistes algériens ont un statut fragile. Les autorités continuent de faire la sourde oreille aux demandes répétées de réforme du code de l’information qui permet d’emprisonner des journalistes pour des délits de presse

          Commentaire


          • #6
            Envoyé par chicha51
            Voila ce qui est reproché tant à l'Algerie (qu'au Maroc) pour etre un pays respectueux des libertés d'expression.
            Arrete de mélanger les sujets bon dieu !

            On parle pas de Maroc ici comme on parle pas d'Algérie làbas.

            Pour ce qui concerne l'Algérie, toute évolution est bonne et quand ça vient de la bouche de RSF c'est que cette évolution est vraiment confirmée, et la meilleur preuve de cette évolution c'est que aucun journaliste n'est prisonnier en Algérie et c'est une prouesse innégalée dans le monde arabe et rarement égalée en Afrique.

            Pour le reste, biensur personne ne prétend que l'Algérie exerce la meilleur des démocraties mais les choses évoluent dans le bon sens d'année en année au contraire comme chez certains pays ou la situation a régressé.

            Commentaire


            • #7
              On parle pas de Maroc ici comme on parle pas d'Algérie làbas.

              Mendz

              ........................................

              Donc on parle pas d'Algerie ici comme on parle pas du Maroc la bas.

              C'est vrai que ca devient un casse tete.

              Pour abréger , disons que nous n'avons de liberté d'expression ni ici , ni la bas .

              Voilà notre malheur.

              Commentaire


              • #8
                je vois deja une caricature de Dilem ....
                Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

                Commentaire

                Chargement...
                X