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La production totale est maintenant de 290000 m3/jour.
Viendront ensuite pour 2008 :
Skikda : 100000 m3/j
Beni-Saf : 200 000 m3/j
Pour 2009 :
Souk tlata + Honaine (Tlemcen) : 2 x 200000 m3/j
Mostaganem : 200 000 m3/j
Pour 2010 :
L'unité de Fouka (Tipaza) : 120 000 m3/j,
Cap Djanet (Boumerdès) pour 100 000 m3/j
d'El-Taref pour 50 000 m3/j,
Ténès (Chlef) pour 200 000 m3/j
Oued Sebt (Tipaza) pour 100.000 M3/j.
Pour 2011 :
méga-projet de Mactaa (Oran), il porte sur une capacité de 500 000 m3/j.
__________________________________
En cette date symbolique de la célébration du double anniversaire de la création de la Centrale syndicale et de la nationalisation des hydrocarbures, l'eau était à l'honneur avec l'inauguration de la station de dessalement de l'eau de mer
d'El-Hamma et du complexe hydraulique "Kouba 97" par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Deux grands projets qui s'inscrivent dans le cadre de la concrétisation d'une partie du programme prévu pour la sécurisation de la capitale en matière d'alimentation en eau potable, confirmant ainsi le caractère prioritaire de la nouvelle politique de l'eau. D'autant que la demande globale en eau potable de la capitale oscille entre 720 000 et 750 000 m3/jour. Il est à noter qu'un large programme de mobilisation des eaux non conventionnelles a été lancé ces toutes dernières années par l'entame de grands projets d'unités de dessalement de l'eau de mer sur toute la côte algérienne, et notamment à l'ouest du pays, qui devront permettre de produire près de 2,26 millions de m3 à horizon 2011. La station d'El-Hamma est d'une capacité de 200 000 m3/jour, ce qui permettra d'alimenter davantage de quartiers et de communes d'Alger 24h sur 24h, fait partie d'un programme de 14 stations de dessalement programmées à travers l'Algérie d'ici 2010. Elles doivent assurer une production supplémentaire d'eau potable de l'ordre de 2,3 milliards m3 par jour.
Le président de la République a fait le tour des installations de cette station où des explications lui ont été fournies par les responsables en charge de ce projet. A la salle de contrôle de l'usine, le chef de l'Etat a donné le coup d'envoi de l'opération qui permet le pompage de l'eau au complexe de distribution de Kouba. Le rôle de cette salle est de manager la station, de manière sécuritaire, permettant d'obtenir une meilleure qualité d'eau potable conforme aux normes requises. Pour rappel, les premiers tests de dessalement avaient commencé en janvier dernier avec un volume initial de 25 000 m3/j qui sera progressivement augmenté en fonction des résultats obtenus. Une fois les tests réussis, l'eau dessalée sera injectée dans le réseau algérois d'alimentation en eau potable au début du mois de mars avec un volume initial de 75 000 m3/j au début du mois prochain.
Cet important projet hydraulique, entré en fonctionnement hier, financé selon le mode Project financing pour un montant de 250 millions de dollars, a été réalisé par la société américaine Ge Ionics, qui détient 70% du capital de la société chargée également de l'exploitation et de la maintenance de cette usine. Les 30% restants reviennent à Algerian Energy Company (AEC), société mixte constituée par Sonatrach et Sonelgaz. Quant au prix de cession de cette eau par Sonatrach à l'Algérienne des eaux (ADE), il a été fixé à près de 59 DA (0,82 dollar) le m3. Cependant, la tarification pour le consommateur final sera inférieure à ce coût, étant donné que le Trésor public se chargera de payer la différence entre le prix réel de cession et le prix fixé aux consommateurs.
L'apport de ladite station dans la production de l'eau potable devrait permettre à l'Algérienne des eaux (ADE) d'assurer une distribution régulière d'une eau conforme aux standards internationaux, en alimentant davantage des quartiers et des communes de la capitale. Pour ce qui est de l'hygiène, les spécialistes assurent que cette eau de mer suit un processus consistant à séparer toutes les impuretés par des filtres qui ne laissent que l'eau dessalée. Elle est ensuite traitée par la membrane qui sépare le sel de l'eau. Le chef de l'Etat a visité, un laboratoire qui effectue des contrôles quotidiens toutes les 3 heures pour vérifier la qualité de l'eau.
La station dispose aussi d'un détecteur qui déclenche l'arrêt automatique en cas d'existence de traces d'hydrocarbures ou autres corps indésirables. Avec la mise en service de cette unité, la production de l'eau dessalée dans le pays s'élève, désormais, à un volume de 290 000 M3/j avec la production de l'unité de dessalement Kahrama (Oran), opérationnelle depuis 2006. Deux autres unités, dont la mise en service est prévue au courant de l'année 2008, viendront renforcer la production en eau dessalée. Il s'agit de l'unité de Skikda devant produire 100 000 m3/j et celle de Beni-Saf (Aïn Témouchent) pour 200 000 m3/j.L'année 2009 devra voir la réception de trois autres usines: les 2 unités de Souk Tlata et Honaine (Tlemcen) avec une capacité de 200 000 m3/j chacune, et celle de Mostaganem (200 000 m3). Elles seront également suivies en 2010 de l'unité de Fouka (Tipaza) pour 120 000 m3/j, de Cap Djanet (Boumerdès) pour 100 000 m3/j, d'El-Taref pour 50 000 m3/j, de Ténès (Chlef) pour 200 000 m3/j et de Oued Sebt (Tipaza) pour 100.000 M3/j. Quant au méga-projet de Mactaa (Oran), il porte sur une capacité de 500 000 m3/j) et devra entrer en production en 2011. En outre, le chef de l'Etat a inauguré le complexe hydraulique "Kouba 97" qui s'inscrit dans le projet de raccordement de la station de dessalement de l'eau de mer d'El-Hamma. 4 réservoirs d'eau avec une capacité de stockage de 20 000 m3 chacun, seront également raccordés au "réservoir Garidi" à Kouba, d'une capacité de stockage de 25 000 m3 et au "réservoir Harcha" (Sidi M'Hamed) de 20 000 m3. Le coût global de ce projet est de 8,79 milliards de DA et d'une durée de réalisation de 12 mois ; il a été confié à l'entreprise italienne Astaldi. Les canalisations acheminant l'eau à partir de la station de dessalement d'El-Hamma transiteront par les communes de Mohamed-Belouizdad, Hussein-Dey, Kouba et Sidi M'Hamed.
Le président a visité également le laboratoire central du complexe, où il a posé le problème de la qualité d'eau. Les responsables lui ont présenté des explications sur le contrôle de la qualité de l'eau en soulignant que l'eau provenant de la station d'El-Hamma a atteint un taux de qualité de 99,7 %, donc conforme, selon eux, aux normes internationales. Ils ont également indiqué que durant la phase de démarrage, entre 8 et 10 échantillons sont prélevés quotidiennement et analysés, pour arriver au cours de l'année à un taux de qualité de 99,9 %.
N. C.
Source : le maghreb
Viendront ensuite pour 2008 :
Skikda : 100000 m3/j
Beni-Saf : 200 000 m3/j
Pour 2009 :
Souk tlata + Honaine (Tlemcen) : 2 x 200000 m3/j
Mostaganem : 200 000 m3/j
Pour 2010 :
L'unité de Fouka (Tipaza) : 120 000 m3/j,
Cap Djanet (Boumerdès) pour 100 000 m3/j
d'El-Taref pour 50 000 m3/j,
Ténès (Chlef) pour 200 000 m3/j
Oued Sebt (Tipaza) pour 100.000 M3/j.
Pour 2011 :
méga-projet de Mactaa (Oran), il porte sur une capacité de 500 000 m3/j.
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En cette date symbolique de la célébration du double anniversaire de la création de la Centrale syndicale et de la nationalisation des hydrocarbures, l'eau était à l'honneur avec l'inauguration de la station de dessalement de l'eau de mer
d'El-Hamma et du complexe hydraulique "Kouba 97" par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Deux grands projets qui s'inscrivent dans le cadre de la concrétisation d'une partie du programme prévu pour la sécurisation de la capitale en matière d'alimentation en eau potable, confirmant ainsi le caractère prioritaire de la nouvelle politique de l'eau. D'autant que la demande globale en eau potable de la capitale oscille entre 720 000 et 750 000 m3/jour. Il est à noter qu'un large programme de mobilisation des eaux non conventionnelles a été lancé ces toutes dernières années par l'entame de grands projets d'unités de dessalement de l'eau de mer sur toute la côte algérienne, et notamment à l'ouest du pays, qui devront permettre de produire près de 2,26 millions de m3 à horizon 2011. La station d'El-Hamma est d'une capacité de 200 000 m3/jour, ce qui permettra d'alimenter davantage de quartiers et de communes d'Alger 24h sur 24h, fait partie d'un programme de 14 stations de dessalement programmées à travers l'Algérie d'ici 2010. Elles doivent assurer une production supplémentaire d'eau potable de l'ordre de 2,3 milliards m3 par jour.
Le président de la République a fait le tour des installations de cette station où des explications lui ont été fournies par les responsables en charge de ce projet. A la salle de contrôle de l'usine, le chef de l'Etat a donné le coup d'envoi de l'opération qui permet le pompage de l'eau au complexe de distribution de Kouba. Le rôle de cette salle est de manager la station, de manière sécuritaire, permettant d'obtenir une meilleure qualité d'eau potable conforme aux normes requises. Pour rappel, les premiers tests de dessalement avaient commencé en janvier dernier avec un volume initial de 25 000 m3/j qui sera progressivement augmenté en fonction des résultats obtenus. Une fois les tests réussis, l'eau dessalée sera injectée dans le réseau algérois d'alimentation en eau potable au début du mois de mars avec un volume initial de 75 000 m3/j au début du mois prochain.
Cet important projet hydraulique, entré en fonctionnement hier, financé selon le mode Project financing pour un montant de 250 millions de dollars, a été réalisé par la société américaine Ge Ionics, qui détient 70% du capital de la société chargée également de l'exploitation et de la maintenance de cette usine. Les 30% restants reviennent à Algerian Energy Company (AEC), société mixte constituée par Sonatrach et Sonelgaz. Quant au prix de cession de cette eau par Sonatrach à l'Algérienne des eaux (ADE), il a été fixé à près de 59 DA (0,82 dollar) le m3. Cependant, la tarification pour le consommateur final sera inférieure à ce coût, étant donné que le Trésor public se chargera de payer la différence entre le prix réel de cession et le prix fixé aux consommateurs.
L'apport de ladite station dans la production de l'eau potable devrait permettre à l'Algérienne des eaux (ADE) d'assurer une distribution régulière d'une eau conforme aux standards internationaux, en alimentant davantage des quartiers et des communes de la capitale. Pour ce qui est de l'hygiène, les spécialistes assurent que cette eau de mer suit un processus consistant à séparer toutes les impuretés par des filtres qui ne laissent que l'eau dessalée. Elle est ensuite traitée par la membrane qui sépare le sel de l'eau. Le chef de l'Etat a visité, un laboratoire qui effectue des contrôles quotidiens toutes les 3 heures pour vérifier la qualité de l'eau.
La station dispose aussi d'un détecteur qui déclenche l'arrêt automatique en cas d'existence de traces d'hydrocarbures ou autres corps indésirables. Avec la mise en service de cette unité, la production de l'eau dessalée dans le pays s'élève, désormais, à un volume de 290 000 M3/j avec la production de l'unité de dessalement Kahrama (Oran), opérationnelle depuis 2006. Deux autres unités, dont la mise en service est prévue au courant de l'année 2008, viendront renforcer la production en eau dessalée. Il s'agit de l'unité de Skikda devant produire 100 000 m3/j et celle de Beni-Saf (Aïn Témouchent) pour 200 000 m3/j.L'année 2009 devra voir la réception de trois autres usines: les 2 unités de Souk Tlata et Honaine (Tlemcen) avec une capacité de 200 000 m3/j chacune, et celle de Mostaganem (200 000 m3). Elles seront également suivies en 2010 de l'unité de Fouka (Tipaza) pour 120 000 m3/j, de Cap Djanet (Boumerdès) pour 100 000 m3/j, d'El-Taref pour 50 000 m3/j, de Ténès (Chlef) pour 200 000 m3/j et de Oued Sebt (Tipaza) pour 100.000 M3/j. Quant au méga-projet de Mactaa (Oran), il porte sur une capacité de 500 000 m3/j) et devra entrer en production en 2011. En outre, le chef de l'Etat a inauguré le complexe hydraulique "Kouba 97" qui s'inscrit dans le projet de raccordement de la station de dessalement de l'eau de mer d'El-Hamma. 4 réservoirs d'eau avec une capacité de stockage de 20 000 m3 chacun, seront également raccordés au "réservoir Garidi" à Kouba, d'une capacité de stockage de 25 000 m3 et au "réservoir Harcha" (Sidi M'Hamed) de 20 000 m3. Le coût global de ce projet est de 8,79 milliards de DA et d'une durée de réalisation de 12 mois ; il a été confié à l'entreprise italienne Astaldi. Les canalisations acheminant l'eau à partir de la station de dessalement d'El-Hamma transiteront par les communes de Mohamed-Belouizdad, Hussein-Dey, Kouba et Sidi M'Hamed.
Le président a visité également le laboratoire central du complexe, où il a posé le problème de la qualité d'eau. Les responsables lui ont présenté des explications sur le contrôle de la qualité de l'eau en soulignant que l'eau provenant de la station d'El-Hamma a atteint un taux de qualité de 99,7 %, donc conforme, selon eux, aux normes internationales. Ils ont également indiqué que durant la phase de démarrage, entre 8 et 10 échantillons sont prélevés quotidiennement et analysés, pour arriver au cours de l'année à un taux de qualité de 99,9 %.
N. C.
Source : le maghreb
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