L'organisation américaine des droits humains Human Rights Watch (HRW) a sévèrement critiqué, mercredi 22 juin, la justice algérienne. "Le gouvernement algérien ne pourra pas consolider l'Etat de droit sans une justice réellement indépendante", a notamment souligné Eric Goldstein, chef d'une délégation de HRW en visite en Algérie depuis le 13 juin.
Goldstein a aussi indiqué, lors d'une conférence de presse, que la délégation de HWR avait pu constater que "la détention provisoire était la règle plutôt que l'exception, que les juges condamnaient sur la base de dossiers vides et refusaient d'ordonner des enquêtes lorsque les accusés faisaient état de torture". Il a ajouté que la réforme de la justice lancée par les autorités "va dans le bon sens dans les textes" , mais que, concrètement, les "pratiques du passé" ont toujours cours.
M. Goldstein a également souligné que les plaintes déposées par les familles de "disparus" ne sont pas suivies d'enquêtes judiciaires quand elles ne sont pas classées après un "non-lieu" par les magistrats instructeurs. Ces familles "dans leur immense majorité dénoncent le fait que les responsables des meurtres, des enlèvements et des disparitions baignent dans un climat de totale impunité", a-t-il expliqué.
En Algérie, le terme "disparu" désigne des personnes soupçonnées d'affinités avec les groupes armés islamistes, arrêtées par les forces de sécurité entre 1992 et 1998, et dont les familles sont sans nouvelles depuis. Les "disparus" sont officiellement estimés à plus de 6 000. M. Goldstein a aussi dénoncé les poursuites contre des journalistes et des militants des droits humains pour des "motifs douteux".
Goldstein a aussi indiqué, lors d'une conférence de presse, que la délégation de HWR avait pu constater que "la détention provisoire était la règle plutôt que l'exception, que les juges condamnaient sur la base de dossiers vides et refusaient d'ordonner des enquêtes lorsque les accusés faisaient état de torture". Il a ajouté que la réforme de la justice lancée par les autorités "va dans le bon sens dans les textes" , mais que, concrètement, les "pratiques du passé" ont toujours cours.
M. Goldstein a également souligné que les plaintes déposées par les familles de "disparus" ne sont pas suivies d'enquêtes judiciaires quand elles ne sont pas classées après un "non-lieu" par les magistrats instructeurs. Ces familles "dans leur immense majorité dénoncent le fait que les responsables des meurtres, des enlèvements et des disparitions baignent dans un climat de totale impunité", a-t-il expliqué.
En Algérie, le terme "disparu" désigne des personnes soupçonnées d'affinités avec les groupes armés islamistes, arrêtées par les forces de sécurité entre 1992 et 1998, et dont les familles sont sans nouvelles depuis. Les "disparus" sont officiellement estimés à plus de 6 000. M. Goldstein a aussi dénoncé les poursuites contre des journalistes et des militants des droits humains pour des "motifs douteux".
L'ONG a aussi émis des réserves quand à l'amnistie génerale tel qu'elle est présenté et estime que pour qu'il y ait réconcilaition il faut d'abord faire toute la lumière sur ces années et poursuivre les responsables et les condanner.
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