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Djaballah: «La clandestinité ne me fait pas peur»

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  • #16
    @bledna
    un islamiste hypocrites , tu viens d'inventer qq chose de nouveau , sa colle pas et tout le monde sait que se serai facile a faire sa , mais comme mentir et faire l'hypocrite est interdit en islam , il perdra sa crédibilité avec les siens si il fait sa .
    c'est mieux que les gens qui disent les fins justifie les moyens
    Dernière modification par Nadyr, 27 février 2008, 09h50.

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    • #17
      Bledna

      Faux il existe des islamistes modérés qui sont pacifistes et prônent le dialogue avec tous les algériens même avec les femmes et Abdallah Djaballah en fait parti même si dans sa fougueuse jeunesse il n'a pas toujours dit les bonnes paroles. Ses séjours en prison et la sanglante decennie l'ont assagit et fait réflechir et ce qu'il propose mérite d'être entendu car derrière lui il y a aussi des Ulémas algériens qui pour la plupart ont toujours été pacifistes et discrets. Nous écoutons les savants venus d'ailleurs pourquoi pas ceux de Constantine ?
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #18
        L'islam est innocent du comportement des hypocrites. Je n'est nullement l'intention de parler de l'homme on lui trouvera des qualités. Mais l'idiologie islamiste nous fait peur.

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        • #19
          Bledna

          L'idéologie de certains islamistes fait peur à beaucoup et à moi en particulier car je suis une femme et donc une de leur première cible. Mais ayant des islamistes autour de moi, que je peux t'assurer modérés et pacifistes ne jugeant jamais leurs prochains car ce droit ne leur appartient pas, je peux te dire qu'il en existe de très bien en Algérie qui méritent d'être entendus car leur message pourrait changer beaucoup de choses. Tous les islamistes ne sont pas des barbares sanguinaires et certains ont été exemplaires pendant la decennie noire récusant l'appel à la violence qui allait contre les principes fondamentaux de l'Islam.
          Dernière modification par zwina, 27 février 2008, 10h21.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #20
            Bonjour Zwina, je considère que tu es objective. Je connais moi aussi des musulmans modérés mais qui n'adhèrent jamais à un projet utile pour l'ensemble de la socièté dans sa diversité et ses composantes humaines. Mais pour le posté: je pense qu'il faut le laisser militer dans la légalité mais il n'a pas à brandir la menace de la clandestinité. Les algériens ont trop souffert des sanguinaires et du manque de démocratie.

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            • #21
              bledna

              Il brandit la menace de la clandestinité en cas où on lui refuse le droit de s'exprimer et de représenter une partie du peuple algérien. Son parti a emporté 960 000 voix en 1997 ce qui n'est pas rien et légitimise son droit à la parole car il n'a jamais cautionné le FIS bien au contraire il s'en est éloigné et les avait mis en garde contre les prêcheurs incultes et inexpérimentés.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #22
                Le problème avec Djaballah n'est pas ses idées mais sa personnes.

                Son attitude souvent autoritaire a cause deux soulèvements successifs dans son propre camp.

                Cependant, il ne mérite pas qu'on lui retire son droit d'exercer car c'est un grand acteur de la politique algérienne.
                J'étais là...

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                • #23
                  moi je pense qu il serait interessant de savcoir qui est reellement ce monsieur pendant ses etudes par exemple quel etait son comportement etc etc des fois ont est etonne ce qui parait blanc est souvent noir.ceux qui le connaissent peuve nous repondre

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                  • #24
                    Après Benelhadj et son interview, Mehri et son analyse, voici Djaballah et ses menaces.

                    Un mot. Un seul, la sentence de l'histoire est : irrévocable. Les choix politiques (les mauvais surtout) ont ceci de fatidiques : ils sont irréversibles.

                    Ces gens sont définitivement, irrémédiablement, inexorablement des "laissés sur le bas coté" de l'histoire.
                    moi je pense qu il serait interessant de savcoir qui est reellement ce monsieur pendant ses etudes par exemple
                    il était, par exemple, à la tête de la milice qui un certain "19 Mai 1980" investit l'université de Constantine pour faire échec aux festivités de "la journée de l'étudiant". C'était, parait-il un événement qui ne correspondait pas à la norme (intégriste).

                    Tout ce qui pensait à gauche a été arrêté, jugé par un tribunal installé dans la sinistre salle 34 (du bloc des lettres) pour finir tabassé. Tout cela avec la complaisance des autorités universitaires.

                    Si tu veux je peux te raconter comment une étudiante de Sétif, résidente à la cité Nahas a été assassinée par la même milice. Son tort, son excès de militantisme.

                    Une larve est une larve.
                    Dernière modification par jawzia, 27 février 2008, 13h20.

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                    • #25
                      J'ai trouvé une biographie de Jeune Afrique.

                      Abdallah Djaballah
                      ALGÉRIE - 6 avril 1999 - par PIERRE DÉVOLUY

                      Silhouette longiligne, barbe en broussaille et regard acéré, Saâd Djaballah Guetaf, dit Abdallah Djaballah, est le plus jeune de tous les candidats : le jour de la proclamation des résultats de l'élection présidentielle, il n'aura que 43 ans. Né le 2 mai 1956 à Bouchtata, dans la wilaya de Skikda, il est issu d'une famille modeste. Très jeune, il est contraint de travailler, tout en étudiant le soir, à l'école coranique, et en prenant part, à Bouabès, dans la banlieue de Skikda, à la construction de l'une des premières mosquées islamistes de l'Est algérien. Il parvient cependant à passer son baccalauréat (en candidat libre) et à entrer à l'université de Constantine, où, en 1978, il obtient une licence en droit.
                      Aujourd'hui père de famille - les derniers de ses six enfants sont encore très jeunes -, Djaballah n'a pas toujours eu cet abord réservé et courtois. Dès son entrée en faculté, il s'efforce de créer des lieux de prière « libres », c'est-à-dire indépendants des mosquées « officielles », étroitement contrôlées par le pouvoir par l'intermédiaire des oulémas. Les fidèles, étudiants ou jeunes professeurs dans leur majorité, se réunissent dans des caves, des arrière-boutiques ou des appartements, pour psalmodier le Coran. Ces étranges lieux de culte sont surnommés masjid kasdiriya, « mosquées bidonvilles ».
                      En janvier 1974, le jeune activiste crée deux bastions islamistes universitaires à Constantine, l'un à la cité du 8-Novembre-1971, l'autre, quelques mois plus tard, à la cité Nahas-Nabil, tout près de la grande université Emir-Abdelkader, encore en chantier à l'époque. Puis il étend son réseau à Annaba et, bientôt, dans la plus grande partie de l'Est algérien. Il s'inspire de l'exemple de Malek Benabi, un « docteur de la foi » proche des Frères musulmans égyptiens, qui, en 1968, avait beaucoup contribué à la création d'une mosquée à la faculté centrale d'Alger. Ce lieu de prière et de réflexion était rapidement devenu le centre de ralliement des étudiants arabophones. Principal sujet de mécontentement de ceux-ci : leurs diplômes ne leur permettaient guère que d'entrer dans l'enseignement, filière surchargée et mal payée.
                      Djaballah révèle ses ambitions à ses fidèles : « OEuvrer avec sérieux à l'instauration d'une république islamique et créer les conditions d'un retour au califat éclairé. » Pour y parvenir, il fonde, à la fin de 1974, en prenant appui sur ses djamaates [groupes clandestins] universitaires, El Djam'iya el islamya [Association islamique], qui sera rebaptisée, quelques mois plus tard, Ennahda [la Renaissance], probablement sous l'influence du mouvement du même nom créé, en Tunisie, par Rached Ghannouchi. Lorsque, à la faculté d'Alger, des heurts éclatent entre arabophones - devenus entre-temps islamistes - et francophones - communistes, berbéristes, etc. -, Djaballah, à la tête de quelques dizaines de gros bras, débarque de Constantine pour prêter main-forte à ses « frères » algérois.
                      Dans l'Est, l'influence d'Ennahda ne cesse de s'étendre. « Patiemment, Djaballah infiltrait les mosquées contrôlées par l'administration. Dans les rues, on voyait de plus en plus d'hommes en kamis et de jeunes filles portant le hidjab, le voile islamique, raconte un dentiste, étudiant à Constantine à la fin des années soixante-dix. Tôt le matin, quel que soit le temps, les garçons s'entraînaient au karaté. Des imams étaient fréquemment invités pour des conférences. Il n'était pas rare que ces réunions s'achèvent en expédition punitive contre des "lieux de débauche", autrement dit des cafés où l'on consommait de la bière. » Des filières sont mises en place pour recueillir des fonds et organiser le voyage des militants qui choisissent d'étudier en Arabie saoudite, ou, à partir des années quatre-vingt, de combattre l'armée Rouge en Afghanistan. Djaballah tente de mettre sur pied un réseau de djamaates à l'échelle nationale. « Prudemment, il s'est bien gardé d'apporter sa caution aux plus agités, qui rêvaient de déclencher la lutte armée, souligne l'historien Aïssa Khelladi. En définitive, il n'a réussi qu'à susciter la création d'un nombre considérable de groupuscules, sans jamais parvenir à les fédérer. »
                      S'il n'est pas considéré comme véritablement dangereux, il n'en est pas moins arrêté à deux reprises, en 1976 et en 1978, pour activités subversives, puis relâché, mais privé de ses droits civiques. Ses ennuis s'aggraveront sous la présidence de Chadli Bendjedid. Devenu prédicateur et organisateur de manifestations, il sera interpellé une cinquantaine de fois et fera deux séjours en prison, l'un de deux ans (1982-1984) et l'autre d'un an (1986).
                      Lors de la création du Front islamique du salut (FIS), après la crise d'octobre 1988, Djaballah, consulté, refuse de « se laisser manipuler comme Ali Benhadj » par Abassi Madani - qui ne le lui pardonnera pas. Lorsque ce dernier est arrêté, l'« émir de l'Est » ne parvient pas à saisir sa chance. À la différence de Mahfoud Nahnah, qui joue la carte de l'islamisme modéré et parvient à occuper le terrain abandonné par les principaux leaders du FIS, il se replie sur son organisation (qui se nomme désormais Mouvement de la Nahda islamique et a reçu l'agrément des autorités), et éprouve les plus grandes difficultés à se développer hors de la région de Constantine.
                      Signataire, en 1995, de la plate-forme de Sant'Edigio, qui prône la réconciliation nationale, Djaballah parvient néanmoins à se maintenir comme le seul leader islamiste de l'Est. Du coup, en ces temps de violence armée et d'éradication du terrorisme, il devient un acteur indispensable à la scène politique algérienne : les interlocuteurs du pouvoir au sein de la mouvance fondamentaliste ne sont, en effet, pas si nombreux... Son projet de société - création d'un État islamique, mais respect du pluralisme politique dans les limites du droit religieux - séduit peu à peu les déçus du FIS et, plus généralement, tous les sympathisants islamistes écoeurés par la violence.
                      Lors des élections législatives de 1997, son parti obtient soixante-cinq sièges. À la différence, par exemple, de Mahfoud Nahnah, qui n'hésite pas à revendiquer sept portefeuilles ministériels pour des élus de son parti (le Mouvement de la société pour la paix), tout en courtisant les banlieues par un discours d'opposant, Djaballah choisit l'opposition parlementaire. Cette stratégie ne sera pas payante : dès l'annonce de l'élection présidentielle anticipée, la majorité des membres de la direction de son parti apportent leur soutien à Abdelaziz Bouteflika. Amer, Djaballah quitte la formation qu'il a fondée, un quart de siècle plus tôt, parce que, dit-il, « elle ne coïncide plus avec le projet politique initial ». Avec une poignée de ses fidèles, il crée un nouveau parti, le Mouvement de la réforme nationale, et décide de se présenter à la présidentielle. Il est parvenu à réunir plus de soixante-quinze mille signatures de parrainage (dans une trentaine de wilayas) ce qui tend à démontrer que la crise interne de sa formation a, paradoxalement, renforcé son image personnelle : on lui sait gré de sa fidélité à ses engagements politiques passés. Personne ne croit cependant qu'il ait la moindre chance d'être élu. Pourra-t-il au moins, à l'avenir, peser sur la vie politique ? Il lui faudra, pour cela, recueillir plus de 5 % des suffrages. Un capital qui lui permettra de négocier dans de bonnes conditions avec la future équipe présidentielle.

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                      • #26
                        il n y a de dieu que dieu et mahomet est son prophete

                        les expeditions punitive a l universite de constantine.interessant de plancher la dessus le vitriolage de jeunes filles etc.

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                        • #27
                          Jawzia

                          Le 19 mai 1980 ce n'était pas seulement à Constantine qu'il y avait l'évènement mais aussi à Alger, Tizi et dans toutes les grandes villes, c'était les manifestations et tout le monde sait que beaucoup ont commis des erreurs ce jour là. Ce fut aussi une Revolution ce jour, 28 ans ont passé depuis et tous les acteurs de cette journée ont murit et surement compris qu'on n'arriverait à rien avec la violence. Djaballah parle aujourd'hui d'opposition pacifique sans recourir à la violence qui n'a pas lieu d'être et cela doit être salué. Cheick Abdelkader aussi fut dans sa jeunesse un farouche Djihadiste puis à force de voir tous ces morts innocents, il a préféré la voie du pacifisme. De plus dans Djaballah, il y a Allah et celui qui porte ce nom ne peut trahir sa parole sinon son châtiment sera terrible car nous paierons tous un jour nos erreurs et très chèrement. Alors malgré tout ce que je sais de Djaballah, je l'écouterais volontiers et les autres Ulemas algériens aussi. Il n'a strictement rien à voir avec Ali Belhadj ou Kertali, il a cessé la violence très vite à la vue du sang de tant d'innocents. Pourquoi ne pas être misericordieux envers lui ?
                          Dernière modification par zwina, 27 février 2008, 15h21.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #28
                            Zwina qui appuie les islamistes ???
                            Mabrouk, mabrouk, alf mabrouk !
                            héhéhé

                            Le jour où l'Algérie ramènera la religion à sa juste place: entre les 2 oreilles, l'Algérie irait mieux...

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                            • #29
                              chasser le naturel et il revient au galop.je ne croix pas que des personnes qui ont etes si loin dans la betise puissent changer.etre misericordieu j aimerai que tu demandes aux jeunes filles qui ont etees defigurees a vie ce qu elles pensent de ta misericorde envers ces gents là
                              Dernière modification par doudou32, 27 février 2008, 15h35.

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                              • #30
                                Bachi

                                Ce n'est pas appuyer c'est être honnête. Il a un projet, j'ai envie de l'entendre et après seulement je pourrais dire que cela ne me convient pas. Il s'adresse aussi aux femmes et ça c'est un grand pas.

                                doudou : elles penseront surement qu'il faut maintenant avancer car nulle solution n'a été touvée pour arrêter cette guerre civile. Etre misericordieux ne signifie pas être amnésique mais tirer les leçons du passé.
                                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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