Alim Benabid (né le 2 mai 1942), fils d' un médecin algérien ( Docteur Ahmed Benabid issu d' une vieille famille d' érudits de la région de Sétif), le docteur Benabid père a été médecin resistant contre l' occupant allemand pendant la deuxième guerre puis medecin responsable de la santé au GPRA pendant la guerre d' Indépendance Algerienne. Alim BENABID a vecu son enfance en algerie ( Sétif) puis a effectué des etudes de medecine brillantes en France.
Il a inventé une technique d'implantation d'électrodes dans le cerveau couplé à un microcontrôleur électronique implanté dans l'abdomen, qui permet aux personnes handicapées de refaire fonctionner leurs membres agités de mouvements désordonnés.
Alim Benabid est né le 2 mai 1942 à La Tronche, Grenoble, France, M.D (1970), Ph.D en Physique (1978) et il est devenu un fameux neuro-chirurgien au CHRUG (Centre Hospitalier Régional Universitaire de Grenoble) et professeur à l’ “Université Joseph Fourier”, Grenoble 1. Ses travaux sont orientés vers la neurochirurgie des différentes neuro-pathologies, particulièrement celles des mouvements anormaux en développant une technique chirurgicale pour la maladie de Parkinson résistante à la médication, en implantant des électrodes en profondeur pour la stimulation électrique à grande fréquence. Depuis 1988, Alim Benabid est directeur de l’“Unité de Neurosciences précliniques” à INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale). Ces travaux ont donné lieu a de nombreuses publications scientifique.
Quant à leur maladie de Parkinson, l'amélioration des troubles moteurs a été presque complète chez l'un groupe des malades, et seulement partielle chez l'autre groupe. Bien que ne concernant que deux groupes restreints de personnes, cette observation suggère que l'électrostimulation puisse agir non seulement sur des symptômes neurologiques mais également des phénomènes psychiatriques.
L'électrostimulation, réalisée à haute fréquence, est en fait ici paradoxalement responsable d'une inhibition fonctionnelle de noyaux profonds de cerveau, permettant ainsi de les inhiber sans les détruire. C'est cette possibilité d'inhiber une structure qui a permis au Pr Benabid d'implanter une électrode d'electrostimulation dans le "noyau sub-thalamique" de patients parkinsoniens, noyau sub-thalamique qui est anormalement hyperactif dans cette maladie.
Spécialiste du traitement neurochirurgical de la maladie de Parkinson, le Pr. Alim Benabid avait saisi en octobre 2001 le Comité Consultatif National d'Éthique (CCNE) sur les implications éthiques liées au développement de nouvelles applications de ce traitement. En juin 2002, le CCNE donnait son feu vert de principe tout en fixant des limites assez strictes. Vis-à-vis d'autres applications possibles (dépressions graves résistantes au traitement, psychoses schizophréniques résistantes au traitement…), le comité émet des réserves, en l'absence d'études complémentaires. Dans tous les cas, un encadrement très strict de ces pratiques, la mise en place d'un comité de contrôle et l'acceptation du traitement par le malade sont essentiels. Ces restrictions devraient, selon le CCNE, éviter les risques de dérives.
L'intérêt scientifique pour cette technique est très élevé. Lors du troisième forum européen sur les neurosciences en juillet 2002, le Pr. Benabid rappelait que les chercheurs ont évoqué une large gamme d'applications potentielles dans des cas aussi variés que l'épilepsie et l'obésité due à un dysfonctionnement endocrinien. Le professeur avait également évoqué de possibles applications préventives :
Une médaille d’honneur, décernée au Pr Alim Benabid par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
Le Pr Benabid ’’fait honneur à son pays, car il représente sur la scène internationale un phare de la médecine moderne par ses recherches et ses travaux au service de l’humanité tout entière’’, a-t-il ajouté.
Le professeur Alim Benabid, visiblement ému, a exprimé sa gratitude au Président de la République ’’pour son attention particulière à sa personne mais aussi au développement des sciences et à la médecine en Algérie et dans le monde’’ .
Il a inventé une technique d'implantation d'électrodes dans le cerveau couplé à un microcontrôleur électronique implanté dans l'abdomen, qui permet aux personnes handicapées de refaire fonctionner leurs membres agités de mouvements désordonnés.
Alim Benabid est né le 2 mai 1942 à La Tronche, Grenoble, France, M.D (1970), Ph.D en Physique (1978) et il est devenu un fameux neuro-chirurgien au CHRUG (Centre Hospitalier Régional Universitaire de Grenoble) et professeur à l’ “Université Joseph Fourier”, Grenoble 1. Ses travaux sont orientés vers la neurochirurgie des différentes neuro-pathologies, particulièrement celles des mouvements anormaux en développant une technique chirurgicale pour la maladie de Parkinson résistante à la médication, en implantant des électrodes en profondeur pour la stimulation électrique à grande fréquence. Depuis 1988, Alim Benabid est directeur de l’“Unité de Neurosciences précliniques” à INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale). Ces travaux ont donné lieu a de nombreuses publications scientifique.
Quant à leur maladie de Parkinson, l'amélioration des troubles moteurs a été presque complète chez l'un groupe des malades, et seulement partielle chez l'autre groupe. Bien que ne concernant que deux groupes restreints de personnes, cette observation suggère que l'électrostimulation puisse agir non seulement sur des symptômes neurologiques mais également des phénomènes psychiatriques.
L'électrostimulation, réalisée à haute fréquence, est en fait ici paradoxalement responsable d'une inhibition fonctionnelle de noyaux profonds de cerveau, permettant ainsi de les inhiber sans les détruire. C'est cette possibilité d'inhiber une structure qui a permis au Pr Benabid d'implanter une électrode d'electrostimulation dans le "noyau sub-thalamique" de patients parkinsoniens, noyau sub-thalamique qui est anormalement hyperactif dans cette maladie.
Spécialiste du traitement neurochirurgical de la maladie de Parkinson, le Pr. Alim Benabid avait saisi en octobre 2001 le Comité Consultatif National d'Éthique (CCNE) sur les implications éthiques liées au développement de nouvelles applications de ce traitement. En juin 2002, le CCNE donnait son feu vert de principe tout en fixant des limites assez strictes. Vis-à-vis d'autres applications possibles (dépressions graves résistantes au traitement, psychoses schizophréniques résistantes au traitement…), le comité émet des réserves, en l'absence d'études complémentaires. Dans tous les cas, un encadrement très strict de ces pratiques, la mise en place d'un comité de contrôle et l'acceptation du traitement par le malade sont essentiels. Ces restrictions devraient, selon le CCNE, éviter les risques de dérives.
L'intérêt scientifique pour cette technique est très élevé. Lors du troisième forum européen sur les neurosciences en juillet 2002, le Pr. Benabid rappelait que les chercheurs ont évoqué une large gamme d'applications potentielles dans des cas aussi variés que l'épilepsie et l'obésité due à un dysfonctionnement endocrinien. Le professeur avait également évoqué de possibles applications préventives :
- "[…] Des expériences sont par ailleurs en cours de réalisation pour envisager les façons d'utiliser cette technique pour développer des méthodes neuroprotectrices. Ces dernières pourraient servir à empêcher les lésions du système nerveux, et donc les troubles neurologiques".
Une médaille d’honneur, décernée au Pr Alim Benabid par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
Le Pr Benabid ’’fait honneur à son pays, car il représente sur la scène internationale un phare de la médecine moderne par ses recherches et ses travaux au service de l’humanité tout entière’’, a-t-il ajouté.
Le professeur Alim Benabid, visiblement ému, a exprimé sa gratitude au Président de la République ’’pour son attention particulière à sa personne mais aussi au développement des sciences et à la médecine en Algérie et dans le monde’’ .