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L'état du pouvoir d’achat en Algérie

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  • L'état du pouvoir d’achat en Algérie

    La moyenne annuelle de la baisse du pouvoir d’achat en Algérie est estimée à 1,7% depuis 2001. “L’indicateur de développement humain estime que plus de 50°% des Algériens sont touchés par la pauvreté soit plus de 16,5 millions de personnes dont 6,5 à 7 millions sont très pauvres pour un pays considéré comme le plus riche du continent”, lit-on dans l’Annuaire économique et social * (4e édition 2007-2008) publié sous la direction de Rachid Benyoub. Cette situation s’explique entre autres, relève le texte, par une inéquitable redistribution des revenus. Il existe par exemple de graves disparités dans la répartition des revenus. Alors que le salaire minimum est de 12 000 dinars, le salaire moyen dans le secteur des hydrocarbures est de 50 000 dinars par mois, 20 000 à 30 000 dinars dans la Fonction publique, 15 000 à 20 000 dinars dans le secteur du BTP alors que des cadres supérieurs dans des entreprises publiques ou privées touchent entre 150 000 à 350 000 dinars par mois.

    La tendance est à une baisse du pouvoir d’achat, constate l’annuaire. “Le SNMG à 12 000 dinars suffit à peine à s’acquitter des factures d’électricité, de gaz et d’eau, et autres dépenses urgentes (incompressibles).” Les prix ont été multipliés par dix entre 1990 et 2006, souligne le document. À titre d’exemple, la pomme de terre était vendue à 7 dinars le kilogramme en 1996. En 2007, elle a atteint 50 dinars. Le kilogramme de viande était cédé à 200 dinars en 96. Son prix grimpe à 750 dinars en 2007. En ce sens, selon une enquête publiée dans le rapport national sur le développement humain, chaque ménage consacre en moyenne 50% des dépenses pour l’alimentation, 10% pour le logement, 7% pour l’habillement, 6% pour le transport, 5% pour l’éducation.Une famille moyenne a besoin d’un budget de 30 000 dinars pour subvenir aux besoins essentiels alors que le SNMG est de 12 000 dinars. Cette tendance à la baisse du pouvoir d’achat a été accentuée à partir de 2007 par la flambée des prix des produits de large consommation.

    68% des ménages ont contracté un prêt
    Nouvelle donne : 68% des ménages ont fait un emprunt. Donc une partie des dépenses mensuelles pour la majorité des familles vont au remboursement de l’emprunt. Par ailleurs, le rapport national sur le développement humain fait état de plus de 120 communes abritant une population de plus de 1,7 million d’habitants qui vivent dans des conditions précaires. La croissance du produit intérieur brut par habitant, en progrès ces dernières années, ne rend pas compte de cette inéquitable répartition des revenus. Il est passé de 1 496 dollars en 1995, à 2 000 dollars en 2 000, 3 250 dollars en 2006. Ces chiffres contenus dans l’annuaire économique et social, nous interpellent. Primo : sur la nécessité de disposer de données fiables, produites par des institutions indépendantes sur l’inflation, l’évolution du pouvoir d’achat et la répartition des revenus. Secundo : sur la nécessité d’être très attentifs sur l’impact des dépenses publiques sur l’amélioration des conditions de vie de la population, de la politique salariale et de ses effets sur la distribution des richesses. L’embellie financière actuelle : plus de 110 milliards de dollars de réserves en devises et environ 40 milliards de dollars dans la caisse de régulation invite à sortir d’une logique et d’un système rentier qui reproduit les inégalités, au profit d’une politique de répartition des revenus fondée sur la performance et la productivité. C’est l’une des voies pour assurer le développement durable du pays et parvenir à la stabilité sociale.

    source : Liberté

  • #2
    Il est utile de rappeler que l'information farfelue sur l'arrêt de l'octroi "prêt véhicule" par les banques publiques s'est avérée ..... farfelue.

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    • #3
      68 % des familles ont contracté un prêt:
      finalement les familles algériennes se trouvent toutes endettées non pas pour la construction d'un logement ou d'un prêt pour l'invesstissement dans un domaine prioritaire et créateur de richesse mais pour l'achat d'un véhicule.

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      • #4
        Et la bonne gouvernance

        C'est le résultat de la bonne gouvernance à l'Algérienne!

        Si-non, c'est le fait des ennemis interieurs et extérieurs de l'Algérie que nous n'arrivons toujours pas à trouver et/ou à désigner!
        Le Sage

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        • #5
          ce que je ne comprend pas c'est comment l'Algérie a tenue entre 1990 et 1998 avec une situation securitaire et financiere ( voir meme meteorologique)catastrophique alors que maintenant avec tous les indicateur dans le vert mais c'est l'inverse qu'on constate c-a-d un ecrasement du pouvoir d'achat ?
          est-ce une tendance mondiale ?
          ?

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          • #6
            Non BallZ, c'est la bonne gouvernance qui est la cause de l'efrittement du pouvoir d'achat des algériens.

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