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Washington tente un rapprochement entre Alger et Rabat

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    Washington tente un rapprochement entre Alger et Rabat
    Par :Abdelkamel K.


    Des relations “fortes et positives entre le Maroc et l'Algérie” malgré le “problème du Sahara occidental”, est le contenu de la tournée maghrébine entamée à Rabat par le secrétaire d'État adjoint américain chargé du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, avant son arrivée hier matin à Alger, où il a été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika.

    Connaissant parfaitement la nature du différend algéro-marocain qui bloque la concrétisation de l’Union du Maghreb arabe, les États-Unis semblent enclins à amorcer une médiation pour rapprocher les deux points de vue. C’est ce que laisse entendre l’arrivée dans la région du numéro trois du département d’État américain, David Welch, qui a été reçu lundi par le roi du Maroc et à Alger, hier, par le chef de l’État Abdelaziz Bouteflika. À l’issue de son entretien avec le souverain chérifien, l’émissaire américain a plaidé pour des relations “fortes et positives entre le Maroc et l'Algérie”, en dépit du “problème du Sahara occidental”. En effet, dans sa déclaration à la presse après ses discussions avec Mohammed VI, le secrétaire d'État adjoint américain chargé du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord a affirmé : “C'est là le message que nous allons porter.” Il faut dire que c’est nouveau dans l’approche américaine vis-à-vis de la région, qui se limitait jusque-là à des déclarations sans lendemain. S’agit-il d’une tentative de résoudre le conflit du Sahara occidental en ménageant le chou et la chèvre ? En se référant aux déclarations de David Welch au sujet de cet épineux dossier, il y a lieu de relever qu’il s’est gardé de prendre une position tranchée, même s’il a indiqué que la proposition marocaine d'autonomie au Sahara occidental offre une “nouvelle possibilité” pour le règlement du problème. Dans cette optique, et certainement pour faire plaisir à son hôte, il a ajouté que la proposition de Rabat “a été à l'origine des rounds de négociations. Nous estimons qu'il s'agit là d'une approche très productive qu'il y a lieu d'examiner”.
    Le secrétaire d’État US adjoint a souligné que “de nouvelles idées sont mises sur la table” et les États-Unis souhaitent que “les parties s'engagent de manière constructive et de bonne foi” dans les négociations. Il n’en demeure pas moins qu’il ne s’est guère aligné sur la proposition d’autonomie marocaine, se limitant donc à en louer les effets quant à un éventuel déblocage des pourparlers entre les deux parties en conflit que soutient Washington. Il n’a pas manqué de faire remarquer que “ces négociations ne sont pas faciles”, en raison de la complexité de la question du Sahara. Le même sujet devait être au menu des discussions de David Welch à Alger, qu’il a ralliée hier. Il a été reçu par le chef de l’État en présence du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, et de l'ambassadeur des États-Unis à Alger, M. Robert S. Ford. Sur cette question du Sahara occidental, le président Abdelaziz Bouteflika a réitéré, la veille de la venue du haut responsable américain, la position de l’Algérie en affirmant : “Je forme le vœu que le quatrième round de négociations (...) permette de parvenir à une solution politique fondée sur l'autodétermination du peuple du Sahara occidental.” Il a insisté sur le fait que “l'Algérie demeure attachée à la stricte mise en œuvre de la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation, et elle soutient les efforts de la communauté internationale pour mettre en œuvre ces principes et achever la décolonisation du Sahara occidental”. On ne peut que s’interroger sur ce que pourrait bien proposer l’émissaire US à ce propos. Reste à savoir maintenant si, pour des raisons d’intérêts, les États-Unis se sont décidés à faire le forcing pour résoudre le conflit du Sahara occidental. Ceci étant, l’importance des relations algéro-américaines laisse supposer que David Welch se chargera de sonder le président de la République sur ses intentions quant à un éventuel mandat, en cette période où les appels en ce sens se multiplient en Algérie. Il ne fait aucun doute que Washington s’intéresse de très près à cette question pour des raisons de business naturellement.
    Désireux d’avoir la plus grande part possible dans le pétrole algérien, chose qu’ils n’ont pu réaliser à la suite du recul dans l’adoption de la loi sur les hydrocarbures qu’avait présentée le ministère de l’Énergie et des Mines, les États-Unis sont à l’écoute de tout ce qui a trait à ce sujet. Par ailleurs, la question de la normalisation israélo-arabe fait certainement partie des points que David Welch a discuté avec le président Abdelaziz Bouteflika, comme ce fut le cas à Rabat. Cette question, qui constitue un vecteur constant de la diplomatie américaine, est la mission prioritaire du trio composé de l’ancien ambassadeur US à Tel-Aviv, Martin Indyk, du diplomate Dennis Ross, et de cet émissaire de Washington, qui sont connus pour être des amis fidèles de l’État hébreu.
    Ils aimeraient bien que l’Algérie adopte une position plus conciliante, car étant le seul pays du Maghreb à n’entretenir aucun rapport avec Israël, contrairement au Maroc et à la Tunisie qui ont des relations en douce avec l’État hébreu, notamment sur le plan commercial. C’est une paire de manches car la position de l’Algérie sur la cause palestinienne a toujours été constante et invariable au grand dam des Américains.

    K. ABDELKAMEL
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

  • #2
    QUEL INTERET A WASHINGTON DU RAPPROCHEMENT ENTRE ALGER ET RABAT? CALQUER LA ZONE VERTE DE BAGDAD?

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    • #3
      @aliani
      on n'en a pas besoin pour le moment,que le maroc reste ou il est.
      boutef et les generaux algeriens ainsi que la monarchie marocaine en ont rien à foutre de ce que tu penses,s'ils veulent se rapprocher,ils se rapprocheront.

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      • #4
        et de quoi ils se melent pour les relations israelo-algerienne ???? les echanges de l'algerie elle en fait avec qui elle veut ils ont pas a s'en meler non mais
        Dernière modification par taurus, 28 février 2008, 00h26.
        PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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        • #5
          @aliani
          Le rapprochement se fera quand l'autodetermination du peuple sahraoui sera reconnu par le maroc,sinon tu peux rever encore ce n'est pas interditAujourd'hui 01h09
          faux,ca se fera quand les dirigeants le décideront.
          personnelement je n'en ai rien à cirer ''passes moi l'expression''.je vis à casa dans un quartier tranquille,je suis en bonne santé(dieu merci),j'ai un bon salaire,je peux faire du sport dans les meilleurs clubs de la ville,je peux voyager ou je veux je n'ai besoin ni de l'algerie ni du congo brazaville lhamdoullah.
          amicalement.

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          • #6
            A mon avis,les américains essayent toujours d'amadouer l'Algérie qui reste un "os au travers de la gorge d'Israêl" une fois qu'ils ont pu neutraliser le " Guide de la Djamahirya Al Libyya Al 3odhma ".

            La Tunisie, l'Egypte,le Maroc et la Lybie ne sont plus des ennemis déclarés qui font peur au sionisme:leur compte a été réglé.Reste donc l'Algérie à "acclimater" à la conjoncture politique en sachant que l'algérie a un statut particulier et qu'elle n'est pas facile à s'aligner sur des positions où elle doit sacrifier des principes fondés durant la guerre de libération.

            Ne pas oublier que les Américains,sont restés nosprincipaux partenaires économiques pendant très longtemps ;en outre,ils ont soutenu ,aux Nations Unis,la nécéssité de l'indépendance de l'Algérie malgrè la colère de la France coloniale en reconnaissance à l'Algérie qui a reconnu la création des USA il y a 200 ans,environ.

            Maintenant,la diaspora juive est bien consolidée et manie les USA ainsi que toute l'Europe suivant les intérêts d'israël:voilà un paramètre politique important à prendre en considération.Ce n'est plus une variable,c'est désormais une constante.

            A mon humble avis....

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            • #7
              Maintenant,la diaspora juive est bien consolidée et manie les USA ainsi que toute l'Europe suivant les intérêts d'israël
              sans être antisémite, il faut appeler un chat un chat, et ce que dit magog est on ne peut plus juste

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              • #8
                algerie

                slt quelle hypocrisie d un cote ils laisse les pays s armer jusquau dent apres ils veulent quils fassent la paix pourquoi pas l avoir fait avant les achats d armes

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                • #9
                  Washington tente un rapprochement entre Alger et Rabat

                  et moi je mange par mes oreilles aussi

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                  • #10
                    j'y crois pas , même avec le règlement du différend, l'agressement monolatérale prendra toujours forme, tant que les dirigeants ne changent pas

                    peut être un autre faux problème dans l'affiche, un autre sahara ou dieu sait, l'essentiel c'est d'envenimer l'atmosphère, toujours si les dirigeants ne changent pas

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