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Rumeurs sur la révision de la Constitution

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  • Rumeurs sur la révision de la Constitution

    Dernière forte rumeur dans le microcosme algérois, un discours du chef de l'Etat dans les tout prochains jours, pour annoncer sa décision de réviser la Constitution.

    « Mystère et boule de gomme » s'est contenté de nous répondre un haut responsable, à qui l'on s'est permis de poser la question sur le degré de crédibilité d'une rumeur fortement propagée hier. Décidément, les gouvernants se sont donnés le mot pour faire fonctionner le pays et ses institutions au rythme de l'incertitude. Celle des premières heures de la journée d'hier, ce « probable » discours du président de la République, pour annoncer sa décision de réviser la Constitution, la loi suprême du pays. En restant imprécis mercredi dernier, dans ses réponses aux questions de l'agence Reuters, le chef de l'Etat lui-même semble privilégier ce genre de communication. Il est d'ailleurs resté à avoir cette phobie de ne pas parler de choses internes à la presse nationale. Il a toujours fait en sorte de ne « s'ouvrir » qu'aux journalistes étrangers. La seule fois où il a daigné recevoir des représentants de la presse nationale, c'était lorsqu'il avait assisté au début de son premier mandat au sommet de la francophonie qui a eu lieu à Beyrouth, la capitale libanaise. Une demande qui avait d'ailleurs surpris tout le monde, tellement elle était inattendue de sa part, lui qui, dès qu'il est devenu président, a regardé la presse nationale privée avec hostilité.

    La révision de la Constitution n'est pas chose simple. Elle engage l'avenir de toute la Nation. Ceux qui en parlent, devraient de fait, en faire une question nationale donc « à la portée » de tous les citoyens pour lui assurer une consultation la plus large possible. Hier, un confrère nous rappelait à juste titre, qu'il y a quelques années, dans un des pays de l'Europe de l'Est, des milliers de personnes sont sorties dans la rue pour dénoncer les dérives politiques de la caste dirigeante. Ces manifestants avaient un seul slogan « nous sommes le peuple, rendez-nous compte ». Le rappel est pertinent. Le slogan l'est encore plus. Il est pour montrer qu'ailleurs, les gouvernants ne doivent leur existence que par et pour le peuple. Les nôtres, ils se prennent pour le peuple tout en restant ce qu'ils sont.

    Jusqu'à hier en fin d'après-midi, on en était encore aux rumeurs. Une autre disait que c'est le ministre d'Etat, le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, qui va tout de suite après le président intervenir pour donner la date et les modalités de la révision de la Constitution. Ainsi, Noureddine Yazid Zerhouni n'aurait-il pas à chercher de subterfuge pour reporter encore et toujours la révision des codes de la commune et de la wilaya qu'il a promis depuis longtemps. Au-delà du fait qu'ils aiment semer le doute sur des questions cruciales et cafouillent quand ils sont interpellés sur d'autres de moindre importance, nos gouvernants doivent comprendre qu'ils n'auront jamais l'adhésion du peuple à leurs initiatives d'une manière spontanée tant qu'ils afficheront des attitudes de mépris à son égard. Jamais les cadres n'ont été aussi choqués que d'entendre le président de la République créditer ses courtisans de « maturité politique ». Nombre d'entre eux ont contacté la rédaction du journal pour le faire savoir. « Je ne trouve pas de mot pour qualifier ce que vient de déclarer le chef de l'Etat, j'en ai mal », a indiqué un ex-responsable d'une importante institution. Peut-être, diront les mauvaises langues, que cette personne garde l'amertume de sa mise à l'écart. « Personne ne comprendra le mépris que le président aime à afficher à l'égard de cette classe intermédiaire entre le sommet et la base que constituent les universitaires, les chercheurs, et autres cadres », nous a dit un professeur de médecine. « Ce qui dérange et fait mal, c'est ce rapport qu'entretient Bouteflika avec l'élite de ce pays : on dirait qu'il n'aime pas avoir affaire à la compétence ni à la réflexion », relève un de ses confrères. Les propos du président sur « la maturité politique » et sa confirmation de l'existence d'une ouverture politique parce qu'il y a une multiplication d'appels à un troisième mandat présidentiel, laisse peser de grandes inquiétudes sur ses intentions politiques. Sa conception de la démocratie, des libertés, de la justice, de l'alternance au pouvoir, de l'Etat de droit, de l'exercice du pouvoir prête à de grandes confusions. Elle fait peur. Elle exige réflexion.

    - Le Quotidien d’Oran

  • #2
    On en fini plus avec ces ballons sonde lancés en l'air pour prendre les températures.

    J'avoue que je me suis tromper sur le niveau de difficulté de ce jeu nommé "Revision de la constitution", il s'avère plus difficile que prévu, ainsi le pouvoir n'arrive plus à se décider, alors ils continuent à lancer leur sondes.

    C'est si diffcile que çà d'ignorer une nième fois le peuple algérien, c'est vrai, les temps sont durs et les marges de manoeuvres sont balisées par les grèves, le mal de vivre, la faillite économique etc, mais tout de même le pouvoir nous habitué avec une certaine témérité.

    Mais cela ne veut pas dire que la révision, n'est plus possible, c'est juste dire qu'elle est plus difficile que prévu.

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    • #3
      Personne ne comprendra le mépris que le président aime à afficher à l'égard de cette classe intermédiaire entre le sommet et la base que constituent les universitaires, les chercheurs, et autres cadres », nous a dit un professeur de médecine. « Ce qui dérange et fait mal, c'est ce rapport qu'entretient Bouteflika avec l'élite de ce pays : on dirait qu'il n'aime pas avoir affaire à la compétence ni à la réflexion
      triste réalité pour notre beau pays

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      • #4
        en faire une question nationale donc « à la portée » de tous les citoyens pour lui assurer une consultation la plus large possible.

        Non c'est une blague! Un référendum ? Allez ils (post62) vont bourré bourré et bourré les urnes comme dans une république bananière ! Ils vont dire 'le peuple a décidé' !
        Dernière modification par jamoman, 18 mars 2008, 22h55.
        "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

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        • #5
          a mon avis ils n 'ont rien a foutre du peuple ou de ce qu'il peut penser deja il n'a plus le temps de penser a autre chose qu'a la cherte de la vie et les porblemes de la veritable algerie pas celles des palais
          ils l'ont affame et occupé par autre chose pou rqu'il puissent plus rien trouver a dire.
          et a mon avis aussi il y aura une 3ohda thalitha sans referundum ni rien du tt tout ca c'est de l'attrape nigaud voila puisque tout je pense a ete decider a l'avance et ce n est que mon avis
          PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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