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Chaque jour, un Algérien se suicide…

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  • Chaque jour, un Algérien se suicide…

    Stress, dépression nerveuse, chômage, malvie , Chaque jour, un Algérien se suicide…

    En finir avec la vie pour fuir une réalité trop dure à supporter, telle est la situation qui a emporté l’année écoulée 177 âmes algériennes recensées par les services de police, à l’heure où de son côté la Gendarmerie nationale a enregistré le triste record de 128 cas. Y a-t-il lieu de s’alarmer ? La réponse est sans doute oui, car la courbe est ascendante et le nombre des suicidés enregistre une hausse, même si elle est légère.

    Le constat fait par la police le confirme, le phénomène connaît une constante évolution depuis l’année 2005. Ainsi, de 114 victimes en 2005, on est passé à 169 cas en 2006, pour arriver à 177 en 2007.

    Parmi ces 177 cas enregistrés, 168 sont majeurs, dont une grande partie constituée par la gente masculine, soit 135 cas, contre 33 femmes suicidées. Les mineurs ont aussi appris à se donner la mort, ils ont été 8 garçons et 1 fille à avoir mis fin à leurs jours l’année écoulée, alors que les filles ont été beaucoup plus nombreuses à tenter de se suicider, avec 42 tentatives contre 3 pour les garçons qui ont tenté de mourir. L’acte de renoncement à la vie est devenu une pratique non exceptionnelle dans notre pays. Des spécialistes parlent même de statistiques en deçà de la réalité. Il est vrai que la désertion du champ de la recherche scientifique par les spécialistes et les chercheurs a laissé aux services de sécurité le seul soin de recenser les cas de suicide, ce qui réduit les chiffres aux seuls cas traités par ces services, alors que le phénomène est plus important.

    Certaines familles dissimulent la cause de disparition de leur proche pour ne pas avoir à supporter la charge de la condamnation religieuse et sociale qui pèse sur le recours à l’acte de mort volontaire. Il est d’ailleurs souvent constaté que le suicide est perçu comme un acte répréhensible dont l’aboutissement constitue le début d’une condamnation collective que devra supporter toute la famille des années durant. Donc si le suicidé se délivre d’une charge, il transmet à son entourage la lourde tâche d’essayer de comprendre lorsqu’il est trop tard le sens et les raisons de son acte.

    Les familles arrivent mieux à gérer lorsque la tentative de suicide échoue.

    L’appel au secours du candidat au suicide devenant audible et le recours au psychiatre est encore possible. Les tentatives de suicide, qui sont un signe de détresse, sont encore plus nombreuses que les suicides qui aboutissent. 559 tentatives de suicide ont été recensées durant l’année dernière par la direction de la sûreté publique contre 575 en 2006 et 358 en 2005. Si les femmes étaient moins nombreuses à tenter de se suicider en 2007, avec 188 cas contre 326 pour les hommes, elles ont toujours été supérieures en nombre durant les années écoulées dans le cas des tentatives de suicide. C’est d’ailleurs la première fois en cinq ans que les tendances sont inversées en matière de tentative de suicide. Elles ont été 318 à tenter de se suicider en 2006 contre 163 hommes. Alors qu’une année auparavant, les femmes avaient été 190 à tenter la mort contre 124 hommes, et 238 contre 158 en 2004.

    Les femmes sont plus enclines aux tentatives de suicide

    Les scientifiques estiment que les femmes sont plus enclines aux tentatives de suicide qu’au suicide, car il s’agit d’appels au secours qu’elles lancent, plutôt qu’une réelle envie de mourir. Pour ce qui est des raisons menant au suicide, l’étude effectuée par la DSP montre que le phénomène du suicide touche particulièrement les couches défavorisées.

    Si la dépression est généralement la cause directe du suicide, les conditions socioéconomiques sont aussi des facteurs d’exacerbation de l’état dépressif. Ainsi les chômeurs sont souvent les premiers sur la liste des suicidés, signe que le marasme social peut fragiliser encore plus les personnes déjà vulnérables psychologiquement. D’autres facteurs aggravants sont aussi recensés, tels que les problèmes familiaux, les troubles psychiques, les déceptions sentimentales et l’honneur. Lorsque l’envie de mourir se manifeste et se fait pressante, le candidat au suicide use, selon les cas, de moyens susceptibles de rendre son triste projet concret. Produits chimiques, barbituriques, chutes volontaires, pendaison, asphyxie au gaz ainsi que l’emploi d’armes à feu et objets tranchants sont autant de moyens utilisés pour mettre en application l’ultime acte de désespoir. Les statistiques des services de la Gendarmerie nationale font état, pour leur part, de la prévalence du suicide chez la tranche d’âge comprise entre 18 et 30 ans avec 50 cas sur 128, suivie des personnes dont l’âge varie entre 30 et 45 ans avec 39 cas, et 20 autres cas ont été enregistrés pour les personnes de plus de 45 ans et 16 cas pour les mineurs. Les chômeurs arrivent en tête du classement du nombre de suicidés avec 75 cas et 102 tentatives de suicide. La répartition géographique des suicides fait apparaître 17 cas enregistrés dans la wilaya de Béjaïa, suivie de Tizi Ouzou avec 9 cas, et Mila et Relizane avec 6 suicides, talonnées avec 5 cas par les wilayas d’Alger et de Mascara. Le classement de la police confirme la première place pour la wilaya de Béjaïa avec 20 suicides, suivie de Tizi Ouzou aussi avec 18 cas, de Tiaret avec 13 cas, de Constantine avec 12 cas et à des degrés moindres de Mascara, de Batna et de Djelfa.

    - El Watan

  • #2
    rien de nouveau, le suicide à des raisons diverses et existe dans tous les pays et 364 cas par an me parait même insignifiant.
    Mr NOUBAT

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    • #3
      C'est effrayant !.................Il faut agir, c'est urgent!

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      • #4
        C'est effrayant !.................Il faut agir, c'est urgent!
        quesqu'il faut fair?

        364 cas par an me parait même insignifiant.
        c'est 177 non pas 364, donc c'est un algerien qui se suicide chaque 2 jours !
        Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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        • #5
          Stress, dépression nerveuse, chômage, malvie , Chaque jour, un Algérien se suicide
          le titre dit chaque jour, alors c'est 177 ou bien 364 ?
          Mr NOUBAT

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          • #6
            Stress, dépression nerveuse, chômage, malvie , Chaque jour, un Algérien se suicide

            Le suicide etait quasiment inexistan,t , il ya vingt ans , et c'est grace à notre religion et à nos traditions , la religion avait été ternie par la horde de sauvages de Wahabo salafistes , et certain desesperés ne se refugient plus dans la religion .
            ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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            • #7
              Le taux moyen mondial de suicide tourne autour de 100 à 150 / million d'h / an. Ce qui ferait ~3500 / an soit ~10 / jour pour un pays comme l'Algérie.

              On en est loin.

              Ces articles alarmistes sur le suicide algérien sont très complaisantset passe à côté de ce très bas chiffre sans JAMAIS en tirer une leçon positive !

              A titre indicatif le nb de morts moyen des humains actuellemement doit être de l'ordre de ~20000 morts/ million d'h / an. Il est de 10000 en France (c'est lié à la longévité), dont 150 à 200 suicides (toujours par million et par an).

              Tous ces chiffres de mémoire ...
              Dernière modification par Alain, 27 mars 2008, 19h26.

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              • #8
                le titre dit chaque jour, alors c'est 177 ou bien 364 ?
                ça reste triste et alarmant!


                quesqu'il faut fair?
                on aura rien à inventer.........usines, usines........etc!!!!!!!!!!!!!!!!

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                • #9
                  Il faut agir, c'est certains.
                  Il faut en parler, l'etat doit prendre en charge ce phenomene.
                  Les institutions de statistiques douvent aussi jouer un role pour contenir le phenomene (s'il existent en Algerie).
                  Les imams dans les mosquees doivent aussi expliquer le phenomene au gens.

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                  • #10
                    On parle d’un sujet de cette gravité avec bien-être
                    Voilà pourquoi on est loin de voir notre semblant Etat prendre en charge cette catastrophe humaine que les algériens blasés appellent « phénomène »
                    Même après un acte fatal de désespoir l’algérien n’est pas comprit et on continu à le traité comme un moins que rien.. « un chiffre insignifiant » vous voulez dire qu’avec ce taux de suicide on est à la mode !!
                    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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