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Le mystère de l’affaire Lounès Matoub

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  • Le mystère de l’affaire Lounès Matoub

    L'affaire Lounès Matoub est un dossier sensible pour la justice algérienne.

    Ce chanteur kabyle était célèbre pour son engagement dans la revendication identitaire berbère et notamment pour sa reprise parodique de l'hymne national algérien qui avait fait une grande polémique.
    Depuis son meurtre, le 25 juin 1998, aucun procès n'a encore eu lieu et la procédure semble avancer au ralenti.

    À vrai dire, dès le début, l'enquête a été menée d'une manière peu conventionnelle.
    Nadia Matoub, veuve du chanteur et témoin de l'attentat, n'a jamais été auditionnée par le juge. De plus, l'une de ses soeurs, elle aussi présente au moment des faits, avait identifié l'un des agresseurs, mais celui-ci n'a pas été retenu dans la liste des dix assassins présumés.


    Après avoir rencontré les représentants du parquet au tribunal de Tizi-Ouzou avec son avocat le 3 février dernier, Nadia Matoub était loin d'être satisfaite :
    «Ils m’ont confirmé que le dossier était clos et la procédure terminée. Mais lorsque je leur ai demandé quand aurait lieu le procès, ils m’ont dit qu’aucune date n’était prévue. Et lorsque j’ai demandé pourquoi, ils m’ont dit: "C’est un dossier sensible, il faut une décision politique." Pour moi, c’est clair. Il y a une volonté de ne rien faire par rapport au dossier de Lounès Matoub.»

    Du côté des accusés, ce n'est pas plus clair. Malek Medjnoun, le premier assassin présumé, est détenu par les autorités depuis huit ans sans avoir été jugé, alors que la loi algérienne limite la détention préventive à quarante-quatre heures. L'accusation de Medjnoun repose entièrement sur le témoignage d'un autre homme, Abdelkrim Chenoui, dont les aveux semblent plus que bancals : il s'est d'abord rétracté, clamant avoir avoué sous la torture, avant de réitérer ses accusations... et d'être rayé de la liste des suspects.

    Medjnoun, quant à lui, assure avoir passé la journée de l'attentat chez un commerçant. Depuis son enfermement, il affirme avoir subi des tortures, tandis que sa famille et ses avocats déclarent subir des menaces de la part des services de sécurité.

    Entre pressions internes et témoignages douteux, il semble donc bien compliqué de démêler le vrai du faux dans cette affaire politique ultra-sensible. Après l'attentat, le groupe terroriste du GIA fut automatiquement désigné coupable par le gouvernement; une accusation loin d'être cautionnée par les citoyens kabyles qui, eux, dénoncent la responsabilité du pouvoir algérien.

    Mais là, n'est plus vraiment la question pour les familles des deux partis qui, aujourd'hui lassées de cette justice à vitesse limitée, ne réclament qu'une chose : le procès qu'ils attendent depuis dix ans.


    Source Libération.fr

  • #2
    Il y a une volonté de ne rien faire par rapport au dossier de Lounès Matoub.»

    peut etre qu'ils attendent la mort "naturelle" de medjnoun

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    • #3
      Depuis son meurtre, le 25 juin 1998, aucun procès n'a encore eu lieu et la procédure semble avancer au ralenti.
      A ben ça c'est sur ...
      Quand l'assassin est aussi le juge, il ne peut être inquiété ...
      Ma d lebher asma'aa yeqqar, Tamazight assen a tt-nag°i ... (Quand la mer sera devenue désert, ce jour-là nous refuserons tamazight)

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      • #4
        le GSPC l a kidnappe' en 94 et lui a laisse' la vie sauve de peur de se mettre la kabylie sur le dos.
        L assassin, qui se fiche de se mettre la kabylie sur le dos depuis 1962, lui n a pas hesite' a l assassiner le 25 juin 1998.
        son ame vous survivra ... il y a de cela 10 ans que cet acte infame a ete commis. Matoub est toujours la et sa chanson parodique encore plus! Je vais de ce pas l ecouter.

        Matoub, nous ne t oublierons jamais.

        Mmis
        Quand l'assassin est aussi le juge, il ne peut être inquiété ...
        Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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        • #5
          L assassin, qui se fiche de se mettre la kabylie sur le dos depuis 1962, lui n a pas hesite' a l assassiner le 25 juin 1998.
          + 1 Rien à rajouter ...

          Si ce n'est que la vérité éclatera et les coupables payeront ...
          Ma d lebher asma'aa yeqqar, Tamazight assen a tt-nag°i ... (Quand la mer sera devenue désert, ce jour-là nous refuserons tamazight)

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          • #6
            La vérité tout le monde la connait mais tant que la justice n'existera pas en Algérie les vrais coupables ne seront pas punis et cela continuera tant que TOUS les algériens ne réagiront pas......
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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