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Addi Lahouari: l'Algérie est une dictature militaire.

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  • #31
    aujourd'hui généraux et colonels (les généraux Khaled Nezzar, Guenaïzia, Lamari, Touati, Médiène...), ayant fréquenté de grandes écoles militaires à l'étranger (France, URSS...) sont de plus en plus attirés par le modèle d'une armée républicaine, loyale aux institutions que se donne le pays. En réalité, ils sont moins sensibles que leurs aînés au discours populiste et souhaitent être au service de la République et de ses institutions et non d'un groupe ou d'un courant politique
    N'importe quoi.
    Nulle et fausse comme analyse. :22:

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    • #32
      N'importe quoi.
      Nulle et fausse comme analyse.
      C'est pourtant l'analyse de celui qui a proné "la regression féconde".

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      • #33
        Regression féconde !!!!!!!
        Bizarre comme concept.
        Régression féconde en quoi.En malheurs sûrement.
        Ce monsieur, brillant universitaire qu'il est, s'est trompé.Il aurait pu être simple en demandant le respect de la démocratie des urnes.C'est à dire le fis au pouvoir.Mais comme il avait voulu rendre hommage à ses "généraux républicains" il s'est perdu dans son imagination fertile.

        C'est vrai que sans la "politique" de ses "zhéros" pardon "héros" on n'aurait eu ni fis, ni gia ni terrorisme.

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        • #34
          Lahouari Addi ne s'est pas trompé, tout comme Ait Ahmed, ils avaient dit dés le depart qu'il faut respecter le choix du peuple, ce que les autres n'ont pas compris ( je parle des gens sinceres et non pas les instigateurs de notre malheur ) c'est qu'ils n'etaient pas dupes en disant cela, et ne croyaient pas à la sauvegarde d'une soit disant algerie republicaine, ce n'etait qu'un baratin des generaux au pouvoir, la democratie c'etait la derniere chose à ce qu'ils croyaient, en revanche, Lahouari Addi, l'histoire parlera POUR lui !

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          • #35
            En lisant le titre du topic, je me suis dit : enfin, voilà une interview d'un éminent chercheur algérien qui va lever un peu le voile sur la nature du pouvoir en Algérie. J’en étais convaincu, parce que cet intellectuel a eu le cran (sans aucune dérision de ma part, ne connaissant rien des tenants et aboutissants de cette affaire), il y a quelques années, de s’asseoir à la même table que l’actuel président israélien Shimon Peres lors d’un talk show d'une chaine télé française.

            Après lecture de l’interview, le brouillard dans ma tête était encore plus épais, parce qu’au lieu d’une description claire et d’une dissection méthodique du pouvoir algérien, je n’ai eu droit qu’à un assemblage de lieux communs et d’affirmations péremptoires dignes d’une discussion de comptoir.

            Avant tout, je ne cherche pas du tout à démentir les affirmations de M. Addi mais seulement à mettre en évidence certains points de son interview qui m'ont posé problème.

            Voyons cela de plus près :

            Tout l’argumentaire de M. Addi est construit sur la base sur cette affirmation (!):
            Selon les indices qui transparaissent dans la vie politique quotidienne rapportée par la presse, le président n’a aucune autorité et il fait seulement de la figuration
            Quels sont ces indices :
            Le premier [exemple] est relatif aux insultes proférées par un ministre à l’encontre d’un Chef d’Etat étranger que l’Algérie s’apprêtait à recevoir officiellement. Dans n’importe quel autre pays, le ministre en question aurait été relevé de ses fonctions. En Algérie, il ne l’a pas été parce que le président n’a aucune autorité sur la majorité des ministres qui lui ont été imposés, à l’exception de Belkhadem, Zerhouni et Ould Abbes.
            Nous avons donc le privilège d’avoir la primeur d’une nouvelle loi de la science politique :
            Loi n° 1 : « Si un ministre profère des propos outrageux à l’encontre d’un chef d’état étranger et que le président de ce ministre ne le relève pas de ses fonctions, on en déduit que ce président n’a aucun pouvoir.»

            Bon ne nous attardons pas sur les contradictions : un président qui fait de la figuration – un président à qui l’on impose des ministres (on a donc été obligés de le forcer à les accepter) – un président qui a eu tout le loisir de nommer des ministres ‘’de souveraineté’’ – un président soutenu par « un clan de généraux contre un autre clan »

            Deuxième indice [exemple] :
            est la longévité du général Tewfik Médiène aux fonctions de responsable du DRS. Il est le premier responsable de la sécurité alors que la violence politique tue depuis 16 ans. De deux choses l’une : ou bien c’est le DRS qui nomme aux fonctions de président, ou bien c’est le président qui nomme aux fonctions de chef du DRS. Or Tewfik a survécu à Chadli Bendjedid, Liamine Zéroual, Bouteflika I, Bouteflika II et il s’apprête à modifier la constitution pour Bouteflika III. Si au moins le terrorisme avait été vaincu, nous aurions dit que les différents présidents le gardent en raison de ses compétences ; mais ce n’est pas le cas...
            On suggère, on ne le dit surtout pas (ainsi le lecteur va « trouver ça tout seul » et il n’en sera que plus convaincu), que si le Gl Tewfik est inamovible c’est parce qu’il est le détenteur du pouvoir politique réel, et à ce titre c’est lui qui nomme les présidents de la république.
            Voila, nous venons d’identifier l’incarnation du « Big Brother » algérien.

            Oui mais, ce Big Brother est un ‘’incompétent’’ parce qu’il n’a pas réussi à défaire le terrorisme.
            A noter que cet ‘’incompétent’’ s’est hissé à la tête du DRS en 1992, au moment où le mouvement intégriste se lançait à l’assaut de l’Etat républicain.

            Notre Big Brother : ‘’s’apprête à modifier la constitution pour Bouteflika III’’, un président qui
            En sondant la population, vous constaterez qu’il n’y a jamais eu un président algérien aussi impopulaire dans tout le pays, y compris à l’Ouest d’où il est originaire.
            Donc non seulement incompétent mais il scie la branche sur laquelle il est assis, parce que grognes en rangs dispersés combinées à l’impopularité, qui ne peut qu’augmenter en cas de 3ème mandat, peut déboucher sur un soulèvement qui aura pour cible le principal symbole du pouvoir : le président. Dans ce cas, heureux qui peut prédire les conséquences pour Gl Tewfik et consorts.

            Pour M. Addi, le changement viendra de l’intérieur du système :
            L’armée considère que si elle ne contrôle pas l’Etat, l’Algérie disparaîtrait en tant que nation. Elle a mis sur pied un service spécialisé dans la surveillance des ministères, des institutions et tout le champ politique modelé de manière artificielle. Ce dernier ne reflète pas les courants politiques et idéologiques réels de la société. Le DRS élimine tout parti ou toute personnalité qui n’accepte pas la règle non écrite du système politique algérien : l’armée est la seule source du pouvoir. Et tout cela de manière anti-constitutionnelle.
            Les constitutions de 1964, 1976 et 1989, toutes violées par l’armée, ne correspondent pas à la réalité politique algérienne … il faut une constitution qui corresponde à l’Algérie d’aujourd’hui, une constitution qui tienne compte du poids de l’armée dans le champ politique. Pour cela, il faut un président issu de l’ALN, chef des forces armées, garant de l’unité nationale et de la paix civile, protecteur des symboles de la république et des constantes héritées du mouvement national de libération. En contrepartie, l’armée ne s’immiscera ni dans la formation du gouvernement ni dans le choix de la politique économique et sociale qui sera l’affaire des partis.
            Donc on demande à cette armée qui considère qu’elle doit, pour la sauvegarde de la nation, contrôler l’Etat, et qui n’a jamais respecté aucune constitution, de se dessaisir de la réalité du pouvoir et d’être la garante du respect de la constitution (Ya comme un défaut quelque part !!!).

            Et dans ce beau rêve, la société, sa structuration, les grands mouvements qui l’animent, les forces qui y coexistent ou qui s’y affrontent, tout cela on ne lui prévoit aucun rôle à jouer dans les changements qui doivent survenir au niveau du pouvoir. Une société passive qui attend que des changements viennent d’en haut.

            Par ailleurs, l’une des caractéristiques du pouvoir algérien qu’on tire du non-dit dans l’interview c’est, quelle que soit sa nature et ses hommes forts, qu'il n’a apparemment pas besoin d’une base sociale aussi retreinte soit-elle. Le pouvoir algérien serait alors un cas unique dans le monde.

            Autre élément que M. Addi n’a pas jugé nécessaire de signaler dans ses réponses : du fait qu'ayant le plein contrôle sur la rente pétrolière, le pouvoir jouit d’un haut degré d’autonomie par rapport à la société, il peut même se payer un semblant d’assise populaire et un semblant de paix sociale.
            Dernière modification par benam, 03 mai 2008, 23h55.
            "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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            • #36
              Moha

              chhhuuttt faut pas donner ses coordonnées sinon :18:.
              Mais sérieusement il y a pas besoin d'avoir un si bon CV pour le dire.

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              • #37
                Benam,
                Bouteflika n'a pas eu le courage de "gronder" son ministre pour insultes envers un chef d'état. Donc, là, il y a un grave problème chez notre président.
                Le général "Tewfik" est non seulement un incompétent mais aussi celui qui a crée jusqu'à auourd'hui le terrorisme en Algérie. Lis un peu les témoignages de Hichem Aboud, Le Colonel Samraoui, Ahmed Chouchene et beaucoup d'autres ex-militaires Algériens.
                Benam, J'ai peur qu'il n' y aura pas de soulevement, car le peuple a peur des calachnikof qui ont tué plus de 500 jeunes en octobre 88n, à moins que ...

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                • #38
                  avé touko, j'ai pas dit que tu était coco, j'ai dit que c'est une rhetorique marxiste (donc communiste) qui est dépassée aujourd'hui. ceci étant dit quand tu parles de democratie et de liberté là on ne peut qu'être en accord sur ces objectifs primordiaux pour l'algerie du XXIe siécle.
                  il existe mille facettes de l'algérie, il serai long de tous les traiter, mais l'état qui fait tout, l'état omnipotent, l'état bienfaiteur, l'état qui repare les trottoires et qui assemble des satellites geostationaire, ce modele ne peut plus être viable, il faut donner toute la liberté d'action au citoyen, faire de lui un acteur economique, culturel, politique, c'est ça qui sera bon pour l'algerie et tous ces enfants, mais le systeme communiste lui il n'apportera que le bien-vivre à une élite (nomenclatura) et laissera la plupart des competences en chemin, competences dont regorge le pays mais sous-exploitée...

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