Les inquiétantes révélations du détenu d’opinion Nourredine Tounsi :
« Même en prison je suis Menacé de MORT »
Le lanceur d’alerte et le militant anti-corruption Nourredine Tounsi a fait des révélations inquiétantes lors du procès qui s’est tenu au tribunal de Fellaoucène à Oran mercredi soir 10 mars. « Même en prison je suis menacé de mort », a indiqué ce détenu d’opinion qui a fait part aux juges de ses profondes craintes sur sa sécurité et celle de ses propres enfants confiés à leur mère infortunée.
« Je reçois des menaces de mort alors que je suis enfermé dans ma cellule de prison. Et je crains pour la sécurité de mes enfants. Je réclame à la justice leur protection », a dit ainsi Nourredine Tounsi au juge de siège qui a dirigé les audiences de ce procès qui s’est terminé jusqu’à une heure tardive dans la nuit du mercredi au jeudi.
D’après le lanceur d’alerte originaire de la ville d’Oran, des lobbys mafieux veulent attenter à sa vie en raison des informations qu’il détient sur plusieurs affaires scandaleuses liées à des réseaux de narcotrafiquants, blanchiment d’argent et de dilapidation de deniers publics. Nourredine Tounsi a donné un exemple éloquent concernant ces dossiers en citant le cas de l’affaire de la cocaine du Port d’Oran, le plus célèbre des scandales de trafic de drogues en Algérie depuis 2018. Un scandale toujours étrangement irrésolu et étouffé par la Justice algérienne qui n’a pas encore progressé d’un iota dans ses investigations sur la provenance et la destination des 701 kilogrammes de cocaïne saisis le 29 mai 2018 dans le port d’Oran.
« Monsieur le juge, vous pouvez le noter et l’écrire, j’en assume l’entière responsabilité, cette cargaison de drogues appartient à Abdelghani Hamel et son fils. Je peux vous l’attester », a déclaré ainsi Nourredine Tounsi lâchant un véritable pavé dans la mare et provoquant une énorme gêne dans les rangs des magistrats.
Notons enfin que si le journaliste Said Boudour est sorti libre à la fin des audiences de ce procès en essuyant une condamnation à deux mois de prison avec sursis, Nourredine Tounsi a été contraint de demeurer encore en détention alors qu’il avait bénéficié de la relaxe dans ce premier procès où il était poursuivi, tout comme Said Boudour, par trois chef d’inculpation qui sont «outrage à corps constitué», articles 144 et 146 du code pénal, «diffamation» articles 296 et 298, et «chantage» par l’article 371 du même code.
Nourddine Tounsi est incarcéré depuis le 21 septembre 2020. Il a laissé derrière lui trois enfants et une épouse esseulée. Une petite famille qui peine à se nourrir et à se protéger contre les galères du dur quotidien. Noureddine Tounsi, qui est à l’origine de révélations sur des faits de corruption au sein de l’Entreprise Portuaire d’Oran (EPO), est accusé “d’intelligence avec des agents d’une puissance étrangère et divulgation de secret d’entreprise ». Des accusations montées de toutes pièces pour accabler un lanceur d’alerte et justifier son incarcération arbitraire en raison de son engagement favorable à une justice indépendante et impartiale.
Aujourd’hui, Nourredine Tounsi figure parmi les oubliés de la grâce présidentielle annoncée le 18 février dernier par le Président Abdelmadjid Tebboune. Ses avocats ont déposé officiellement une demande libération conditionnelle. Ils n’ont pas reçu de réponse favorable de la part de la Cour d’Oran qui continue de faire la sourde oreille en dépit des instructions de la Présidence sur la libération des détenus politiques et d’opinion. La famille de Nourredine Tounsi continue de pleurer à chaudes larmes en attendant que cette injustice soit corrigée.
« Même en prison je suis Menacé de MORT »
Le lanceur d’alerte et le militant anti-corruption Nourredine Tounsi a fait des révélations inquiétantes lors du procès qui s’est tenu au tribunal de Fellaoucène à Oran mercredi soir 10 mars. « Même en prison je suis menacé de mort », a indiqué ce détenu d’opinion qui a fait part aux juges de ses profondes craintes sur sa sécurité et celle de ses propres enfants confiés à leur mère infortunée.
« Je reçois des menaces de mort alors que je suis enfermé dans ma cellule de prison. Et je crains pour la sécurité de mes enfants. Je réclame à la justice leur protection », a dit ainsi Nourredine Tounsi au juge de siège qui a dirigé les audiences de ce procès qui s’est terminé jusqu’à une heure tardive dans la nuit du mercredi au jeudi.
D’après le lanceur d’alerte originaire de la ville d’Oran, des lobbys mafieux veulent attenter à sa vie en raison des informations qu’il détient sur plusieurs affaires scandaleuses liées à des réseaux de narcotrafiquants, blanchiment d’argent et de dilapidation de deniers publics. Nourredine Tounsi a donné un exemple éloquent concernant ces dossiers en citant le cas de l’affaire de la cocaine du Port d’Oran, le plus célèbre des scandales de trafic de drogues en Algérie depuis 2018. Un scandale toujours étrangement irrésolu et étouffé par la Justice algérienne qui n’a pas encore progressé d’un iota dans ses investigations sur la provenance et la destination des 701 kilogrammes de cocaïne saisis le 29 mai 2018 dans le port d’Oran.
« Monsieur le juge, vous pouvez le noter et l’écrire, j’en assume l’entière responsabilité, cette cargaison de drogues appartient à Abdelghani Hamel et son fils. Je peux vous l’attester », a déclaré ainsi Nourredine Tounsi lâchant un véritable pavé dans la mare et provoquant une énorme gêne dans les rangs des magistrats.
Notons enfin que si le journaliste Said Boudour est sorti libre à la fin des audiences de ce procès en essuyant une condamnation à deux mois de prison avec sursis, Nourredine Tounsi a été contraint de demeurer encore en détention alors qu’il avait bénéficié de la relaxe dans ce premier procès où il était poursuivi, tout comme Said Boudour, par trois chef d’inculpation qui sont «outrage à corps constitué», articles 144 et 146 du code pénal, «diffamation» articles 296 et 298, et «chantage» par l’article 371 du même code.
Nourddine Tounsi est incarcéré depuis le 21 septembre 2020. Il a laissé derrière lui trois enfants et une épouse esseulée. Une petite famille qui peine à se nourrir et à se protéger contre les galères du dur quotidien. Noureddine Tounsi, qui est à l’origine de révélations sur des faits de corruption au sein de l’Entreprise Portuaire d’Oran (EPO), est accusé “d’intelligence avec des agents d’une puissance étrangère et divulgation de secret d’entreprise ». Des accusations montées de toutes pièces pour accabler un lanceur d’alerte et justifier son incarcération arbitraire en raison de son engagement favorable à une justice indépendante et impartiale.
Aujourd’hui, Nourredine Tounsi figure parmi les oubliés de la grâce présidentielle annoncée le 18 février dernier par le Président Abdelmadjid Tebboune. Ses avocats ont déposé officiellement une demande libération conditionnelle. Ils n’ont pas reçu de réponse favorable de la part de la Cour d’Oran qui continue de faire la sourde oreille en dépit des instructions de la Présidence sur la libération des détenus politiques et d’opinion. La famille de Nourredine Tounsi continue de pleurer à chaudes larmes en attendant que cette injustice soit corrigée.
