Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Covid-19 en Algérie: L'immunité collective est la seule explication

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Covid-19 en Algérie: L'immunité collective est la seule explication

    Le débat sur l’immunité collective qu’auraient acquise les Algériens contre la Covid-19 se poursuit, alors que la situation sanitaire est stable, avec une centaine de cas positifs de coronavirus par jour.

    Hier lundi, le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid a évoqué « l’immunité collective de la population » pour expliquer le faible nombre de cas positifs de Covid-19 recensés ces derniers jours en Algérie. Mais les spécialistes sont divisés sur cette hypothèse.

    Ce mardi, le professeur Kamel Djenouhet, président de la Société algérienne d’immunologie, a donné un peu plus d’épaisseur et de crédibilité à cette hypothèse, qui divise les spécialistes algériens.

    Il a estimé que l’immunité collective était « la seule explication scientifique » pouvant être donnée actuellement expliquer la baisse de nouveaux cas de contamination à la maladie à coronavirus Covid-19.

    « On peut acquérir l’immunité collective par deux fois, par l’infection naturelle ou par la vaccination », explique le professeur Djenouhat.

    « Dans le cas de l’Algérie, on voit très bien que l’arrivée de vaccins est très lente. Donc l’immunité collective, on a fait un travail monocentrique, on a recruté plus de mille donneurs de sang et on a constaté que ça a dépassé 50 % de la population étudiée », fait savoir le professeur.

    Attention à la troisième vague

    Ainsi, l’immunité collective serait « la seule explication scientifique actuellement qui peut être donnée pour expliquer cette baisse du nombre de nouveaux cas déclarés quotidiennement », soutient le professeur Kamel Djenouhet.

    « Le problème qui se pose, c’est que la population qui a plus de 60 ans n’a pas encore cette immunité de 50 %. On doit donc toujours la préserver. En attendant la vaccination, il faut toujours maintenir les mesures barrières notamment le port des bavettes qui a montré son efficacité partout dans le monde », préconise le président de la Société algérienne d’immunologie.

    Malgré cette immunité collective présumée, le professeur Djenouhat met en garde contre une éventuelle troisième vague. « Personne ne peut prédire l’avenir. Le virus peut muter n’importe quel jour et devenir très virulent et transmissible. Si on veut avoir un futur meilleur, il faut garder les mesures préventives ces prochains mois », prévient-il.

    La même mise en garde a été lancée hier lundi par le Dr Lyes Merabet, président du SNPSP. « On n’est pas à l’abri d’une 3e vague », a-t-il dit, en soulignant toutefois son scepticisme quant à l’hypothèse de l’immunité collective qui fait son chemin en Algérie.

    TSA

  • #2
    Et ça rejoint mes analyses que j'avais publié ici sur FA au sujet de l'immunité naturelle de l'Afrique du nord sur les épidémies survenues au cours de l’histoire et principalement celle de la peste bubonique dite " peste noire " qui avait ravagée la moitié du monde occidental connu à cette époque et n'avait que très peu de contaminations en Afrique du nord , bien qu'à cette époque les échanges maritimes étaient très intenses sur tout le bassin méditerranéen .

    Commentaire


    • #3
      s'il y a immunité naturelle, elle est propre à l'algerie. ni la tunisie ni le maroc ne peuvent le pretendre

      vu le nombre de cas par millions au jour d'aoujourd'hui
      algerie 2634
      maroc 13305
      tunisie 21172
      « Dans le cas de l’Algérie, on voit très bien que l’arrivée de vaccins est très lente. Donc l’immunité collective, on a fait un travail monocentrique, on a recruté plus de mille donneurs de sang et on a constaté que ça a dépassé 50 % de la population étudiée », fait savoir le professeur.
      50% ça correspond à des millions de cas et c'est en contradition avec le nombre de cas declarés 117 061.

      pour info

      Les scientifiques britanniques ont mené la plus importante étude au niveau européen pour évaluer la persistance des anticorps dans le temps. Ils ont recruté 365 104 volontaires qui, entre le 20 juin et le 28 septembre, ont effectué eux-mêmes un test sérologique pour détecter la présence d’anticorps. Fin juin, soit douze semaines après le pic de la première vague au Royaume-Uni, les tests se sont révélés positifs pour 6 % de cet échantillon de la population britannique. Trois mois plus tard, le nombre de résultats positifs n’était plus que de 4,4 %, soit une chute de 26,5 %.

      Commentaire


      • #4
        [QUOTE][« Dans le cas de l’Algérie, on voit très bien que l’arrivée de vaccins est très lente. Donc l’immunité collective, on a fait un travail monocentrique, on a recruté plus de mille donneurs de sang et on a constaté que ça a dépassé 50 % de la population étudiée », fait savoir le professeur.
        /QUOTE]
        « Dans le cas de l’Algérie, on voit très bien que l’arrivée de vaccins est très lente. Donc l’immunité collective, on a fait un travail monocentrique, on a recruté plus de mille donneurs de sang et on a constaté que ça a dépassé 50 % de la population étudiée », fait savoir le professeur.
        Que de stupidités !
        Si l'Immunité est collective, elle couvre tout indépendamment de l'âge.
        L'immunité collective est atteinte à plus de 60% de la population déjà contaminée. ca veut dire quand plus de 25 millions d'Algériens auraient été infectés. Ce qui est une absurdité pour un pays qui dit ne compter que quelques dizaines de milliers d'infectés.

        Les médiocres gestionnaires algériens de la santé tentent de se trouver un échappatoire sur leur nullité au niveau de la vaccination. La Palestine occupée fait mieux que ces crétins.
        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

        Commentaire


        • #5
          C'est en effet grave qu'un ministre de la santé parle de l'immunité collective en Algérie sans fournir la moindre preuve scientifique de l'existence de cette immunité.

          A moins de prouver que plus de 70% des Algériens ont été vaccinés contre Covid19 ou ont été infectés par Covid19 (et ont donc acquis une immunité naturelle), il est insensé et irresponsable pour un ministre de mentir aux Algériens avec de fausses informations.

          Beaucoup de pays à travers le monde ont de faibles niveaux d'infections comme l'Algérie parceque chaque pays a eu une expérience différente avec Covid19. Le verrouillage des frontières depuis 2020, les confinements et le respect des règles sanitaires ont permis de limiter fortement la propagation de Covid19 en Algérie.

          Ci-dessous, une carte récente qui montre le niveau des infections à travers le monde. Le niveau est faible dans la majorité de l'Afrique et de l'Asie (voir image).

          Covid19 à travers le monde.

          Commentaire


          • #6
            Envoyé par nassim
            les confinements et le respect des règles sanitaires ont permis de limiter fortement la propagation de Covid19 en Algérie.
            Ha Haa , le respect des règles sanitaires en Algérie ? Tu me fais rire nassim , le port du masque est le dernier des soucis des Algériens relis tout ce qui a été dit sur ce sujet ici à FA concernant le laissé allé dans les marchés, les magasins, les transports ...Par contre la fermeture des frontières a eue un " petit " impact sur le résultat .

            Commentaire


            • #7
              la situation sanitaire est stable, avec une centaine de cas positifs de coronavirus par jour.
              Même cette centaine qu'ils nous annoncent tous les jours n'est même pas vraie. Il n'y a plus de Covid en Algérie.
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

              Commentaire

              Chargement...
              X