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Abdelmadjid Chikhi à Guelma : «Certaines de nos archives sont sensibles et non communicables»

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  • Abdelmadjid Chikhi à Guelma : «Certaines de nos archives sont sensibles et non communicables»

    Abdelmadjid Chikhi, conseiller chargé des archives et de la mémoire auprès de la présidence de la République, a déclaré, dimanche, à El Watan à partir de Guelma, que «nos archives nationales sont très sensibles et ne sont pas communicables au risque de provoquer le chaos dans le pays».

    Des propos justifiés, selon Chikhi, puisque sa méthode de travail est sujette depuis un certain temps à une polémique et des tiraillements. «Certains me reprochent de ne pas rendre consultables certaines archives sensibles. J’ai donné des directives pour que les noms des personnes et des lieux soient supprimés des documents en question pour ne pas toucher aux personnes physiques», a-t-il expliqué.

    Dans ce contexte, notre interlocuteur précise : «Dans tous les pays du monde, les responsables des archives travaillent ainsi pour ne pas freiner les travaux des historiens et des chercheurs. Ce qui importe le plus, c’est le fait historique, à moins qu’il soit question d’un travail sur une personne bien définie. Dans ce cas, nous fournissons un crayon et une feuille pour uniquement prendre des notes à partir du document mis à disposition.»

    La présence de Abdelmadjid Chikhi à Guelma l’a été à l’occasion d’un conclave qui a réuni, entre autres, les directeurs du tourisme, des moudjahidine, de la culture, de la jeunesse et des sports, de l’université, de l’éducation nationale, la formation professionnelle, la DAS et les affaires religieuses des wilayas de Tébessa, Souk Ahras, Skikda, Annaba, Constantine, El Tarf et Guelma, dont le but est de relever toutes les propositions des personnes présentes pour une approche constructive et pérenne de l’histoire de l’Algérie à transmettre aux générations futures «en perte d’identité».


    elwatan . com

  • #2
    les mercenaires pyromanes, aiment bien les archives

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    • #3
      J’ai donné des directives pour que les noms des personnes et des lieux soient supprimés des documents en question pour ne pas toucher aux personnes physiques», a-t-il expliqué.
      Il faut s'attendre à de nouveaux incendies ! ! !

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      • #4
        Chikhi a raison sur un point : dans tous les pays du monde, il y a effectivement des archives qui ne sont pas librement communicables, que ce soit pour des raisons de sécurité nationale ou d'atteinte à la vie privée des personnes. Par contre, il ne nous dit rien sur le rapport qu'il est supposé présenter à Tebboune dans le cadre de "la réconciliation des mémoires" avec la France. Du côté français, Stora a déjà remis son rapport au mois de janvier dernier, tandis que notre historien traîne encore les pas, sans qu'on ne sache les raisons d'un tel retard.

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        • #5
          On peut comprendre qu'un régime qui a fondé sa légitimité politique sur une prétendue légitimité révolutionnaire a du mal a accepter que des acteurs de cette révolution ne soient malmenées par des preuves historiques. Ils gomment ainsi des noms pour nous éviter le chaos, ce qui semble pre-supposer que la mystification historique est si erronée et grave que ce pays ne résistera pas à la divulgation de la vérité. Pourquoi pas dans le fond à condition que ce débat historique sur la vérité historique n'ait aucun présupposé et récit officiel, autrement, on revient à l'exploitation officielle d'un récit historique orienté par les uns pour s'arranger cette légitimité...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            doit on conclure que les vrais harki ne sont pas ceux qui en 1962 ont ete enfermes dès leur arrivee en France avec femmes et enfants au camps de Rivesaltes pour pas mal d'entre eux...mais restes bien au chaud en Algerie..

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            • #7
              Et avec ça, on ose faire la leçon à la France sur les archives

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              • #8
                Voila le ponpon, apres avoir fait pression sur la france pour levé l'interdiction sur les archives concernant la periode d' avant 63, c'est les suppletifs de la mafia du pouvoir d'imposer le tri de ce qu'il faut lire et de ce qui les deranges enfin d'apres eux peut nuire à notre peuple "mineur" incapable d'etre sage

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                • #9
                  "Y en a marre, y en a marre, hna na3arfou l'histoire..." comme se plaisent à chanter Wled El bahdja dans leur clip à grands succès (plusieurs dizaines de millions d'écoutes) et répété souvent par des millions de hisrakistes. Oui, on connaît bien notre vraie histoire, pas celle falsifiée par les imposteurs qui confiscé l'indépendance jusqu'à ce jour.
                  M. Harbi avait déjà déclaré que si les archives de la guerre d'Algérie seraient dévoilées, ça serait comme une bombe atomique.
                  Ce qui est inadmissible c'est que ce conseiller d'un président illégitime donne des directives pour supprimer le nom des personnes et des lieux, soi-disant pour éviter le chaos au pays. Cela reviendrait à falsifier une seconde fois l'histoire et la vider de sa substance.

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