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D’après quelques données exfiltrées du procès Bouazza, on en sait un peu plus sur le fonctionnement des élections. Non élu tout comme Bouazza, c’est un simple cadre délégué par le ministère de l’Intérieur qui prenait en charge l’informatique à l’Autorité nationale indépendante des élections, poste-clé pour la centralisation et la comptabilité finale des résultats.
Le général Bouazza, Directeur de la Sécurité intérieure (DGSI), lui avait d’ailleurs ordonné de truquer les élections en faveur de Mihoubi, mais il aurait refusé et Bouazza l’avait fait remplacer par un colonel, ce qui en dit long sur l’indépendance de l’ANIE et de ses 49 membres choisis sur des critères non définis par l’ex-coordinateur Karim Younès.
C’était donc un colonel des Services qui était chargé de l’informatique pour l’élection du Douzedouze et c’est l’élément manquant, pourquoi n’a-t-il pas fait passer Mihoubi, objet de sa mission, donnant ainsi à Tebboune la victoire ? On ne sait pas, mais s’il l’avait fait, Mihoubi serait devenu le président informatique et comme il a été fabriqué par Bouazza, ce dernier ne serait pas en prison mais encore devant son PC à jouer avec sa souris pour contrôler le destin de 40 millions de personnes.
Dawla madaniya machi 3askariya ou dawla analogique machi numérique ? Ce qui est sûr, c’est que c’est cette même ANIE qui contrôlera et finalisera les résultats du prochain scrutin. Qui sera au poste informatique, qui aura les codes d’accès ? Evidemment quelqu’un de non élu et désigné, par l’armée, les renseignements ou l’intérieur, mais sûrement pas par le ministère de la Jeunesse ou de la Pêche.
Président de l’ANIE et convoqué par Bouazza à son procès, ce qui lui a été refusé, Mohamed Charfi n’a pas encore expliqué pourquoi et comment un colonel envoyé par un général a pris en charge le côté informatique du scrutin à la place d’un autre, et s’il connaissait son objectif. Mais d’après des rumeurs à confirmer, il aurait déjà un alibi. Il ne sait pas se servir d’un ordinateur.
El-Watan
05 avril 2021
Le général Bouazza, Directeur de la Sécurité intérieure (DGSI), lui avait d’ailleurs ordonné de truquer les élections en faveur de Mihoubi, mais il aurait refusé et Bouazza l’avait fait remplacer par un colonel, ce qui en dit long sur l’indépendance de l’ANIE et de ses 49 membres choisis sur des critères non définis par l’ex-coordinateur Karim Younès.
C’était donc un colonel des Services qui était chargé de l’informatique pour l’élection du Douzedouze et c’est l’élément manquant, pourquoi n’a-t-il pas fait passer Mihoubi, objet de sa mission, donnant ainsi à Tebboune la victoire ? On ne sait pas, mais s’il l’avait fait, Mihoubi serait devenu le président informatique et comme il a été fabriqué par Bouazza, ce dernier ne serait pas en prison mais encore devant son PC à jouer avec sa souris pour contrôler le destin de 40 millions de personnes.
Dawla madaniya machi 3askariya ou dawla analogique machi numérique ? Ce qui est sûr, c’est que c’est cette même ANIE qui contrôlera et finalisera les résultats du prochain scrutin. Qui sera au poste informatique, qui aura les codes d’accès ? Evidemment quelqu’un de non élu et désigné, par l’armée, les renseignements ou l’intérieur, mais sûrement pas par le ministère de la Jeunesse ou de la Pêche.
Président de l’ANIE et convoqué par Bouazza à son procès, ce qui lui a été refusé, Mohamed Charfi n’a pas encore expliqué pourquoi et comment un colonel envoyé par un général a pris en charge le côté informatique du scrutin à la place d’un autre, et s’il connaissait son objectif. Mais d’après des rumeurs à confirmer, il aurait déjà un alibi. Il ne sait pas se servir d’un ordinateur.
El-Watan
05 avril 2021
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