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Hausse des prix : le 1er jour du Ramadan aux marchés d’Alger

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  • Hausse des prix : le 1er jour du Ramadan aux marchés d’Alger

    En Algérie, les mois de Ramadan se suivent et se ressemblent. Cherté et spéculation : un duo infernal qui impose sa loi aux ménages. Cette année encore, les prix des viandes, légumes et fruits ont pris l’ascenseur.

    En ce premier jour du mois sacré de Ramadan 2021, la mercuriale est hors de contrôle. Le kilo de tomate, ingrédient indispensable à la préparation de l’incontournable chorba, a atteint… les 180 DA.

    La pomme de terre lui emboite allégrement le pas. Vendue autour de 55 DA il y a à peine quelques jours, dame patate caracole à 75 DA. Même chose pour la courgette (120 DA), la laitue (170 DA), les haricots verts (300 DA)… Et la liste est longue.

    Défaut d’affichage et prix prohibitifs


    Une virée dans les marchés de la capitale (Réda Houhou (ex-Clauzel) et Ferhat Boussaad (ex-Meissonnier) nous a offert le tableau suivant : des clients dépités, achetant souvent quelques légumes à l’unité, juste pour composer le ‘ftour’ de ce soir.

    « Nous sommes cinq à la maison », nous dit une mère de famille. « J’ai dépensé 4500 DA juste pour le repas de ce soir, sans le dessert. Impossible d’anticiper sur les autres jours avec ces prix de folie », se désole-t-elle.

    Au marché Réda Houhou (Ex-Clauzel), de nombreux commerçants n’ont pas affiché les prix. Ceux qui l’ont fait se heurtent au désarroi des clients qui ne savent plus comment remplir leur panier.

    Nous avons relevé les prix et ils donnent le tournis : haricot vert : 300 DA, tomate : entre 130 et 180 DA, petits pois : 160 DA, courgette : 120 DA, laitue : 170 DA, oignon : 80 DA, concombre : 120 DA, betterave : 80 DA, aubergine : 100 DA, poivron : 170 DA, carotte : 80 DA, fenouil : 80 DA, artichaut : 130 DA, citron : 200 DA.

    Les viandes ne sont pas à la portée des petites bourses, avons-nous également constaté. Le poulet est à 360 DA/kg (son prix s’est envolé il y a quelques semaines déjà), l’épaule d’agneau à 1550 DA, la viande hachée à 1650 DA, le foie d’agneau à 3800 DA, les côtes de veau à 2100 DA, l’escalope de poulet à 690 DA le kilo. La viande d’agneau locale estampillée ‘Djelfa’ est proposée autour de 1400 DA le kilo.

    Du côté des fruits, ça flambe également : oranges : 260 DA, banane : 250 DA, pommes : entre et 480 da, soit plus de 50 DA par rapport à il y a une semaine. La fraise a atteint 400 dinars le kilo.

    Cher, très cher le panier de la ménagère

    Les étals d’épices, de fruits secs et d’olive sont également très sollicités par la clientèle en ce début de Ramadan. Les olives sont vendues entre 500 et 400 DA le kilo ; les pruneaux d’Agen indispensables à la préparation du fameux « l’ham lahlou » (viande sucrée) : 1400 DA ; les abricots secs : 900 DA, les raisins secs blancs : 1200 DA, les raisins secs noirs : 900 DA, les cacahuètes : 400 DA, les amandes : 1750 DA.

    La datte, reine de la table en ce mois sacré, coûte plus de 700 DA le kilo et le blé concassé (fric) est vendu entre 400 et 450 DA.

    L’huile de table s’est fait la belle

    Un petit tour dans les superettes nous a permis de constater la non-disponibilité de l’huile de table aux rayonnages. Seuls quelques hypermarchés comme UNO proposent de huile de marque Fleurial. Celle-ci est boudée par les clients à cause de son prix élevé : 1200 DA (5L) ; 535 DA (1,8 l) ; 1070 DA (4L) et 255 DA (1 litre). « Ces prix dépassent l’entendement », s’insurge une cliente. « Je ne l’achèterai pas par principe ».

    À titre comparatif, il faut savoir qu’un litre d’huile de table du label Elio (Cevital) coûte 125 DA parce que son prix est subventionné et plafonné par l’État. Mais ce produit très recherché actuellement se fait rare. « Dès que cette huile est livrée, elle est aussitôt dévalisée par les clients qui en achètent à tour de bras », nous confie un caissier chez UNO.

    Côté sucrerie, le kalb Ellouz (70 DA le morceau) et la zalabia (350 DA le kilo) ont refait leur apparition en ce premier jour de Ramadan.

    Nous avons échangé avec quelques clients sur cette flambée des prix des produits de consommation.

    « Chaque année c’est la même rengaine. Les commerçants s’adonnent à la spéculation sous le regard indifférent des pouvoirs publics », nous lance un père de famille. La paupérisation du peuple est en marche dans un pays qui devrait garantir l’autosuffisance alimentaire avec des prix abordables pour toute la population.

    Aujourd’hui, il faut entre 7000 et 10 000 DA pour remplir son panier, estiment les clients rencontrés dans ces marchés.

    Ce Ramadan s’annonce plus difficile que les autres. La crise sanitaire due au Covid-19 a privé de nombreux pères de familles de revenus. De leur côté, les autorités ont du pain sur la planche afin de mettre le holà à cette spéculation qui enflamme les marchés à chaque Ramadan.

    TSA

  • #2
    Les huiles de tables à Alger , selon radio trottoir , seraient achetés en quantité par des particuliers ( des citoyens communs ) puis revendus avec marge bénéficiaire ! ! !

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