La productivité des travailleurs algériens est l’une des plus faibles du continent africain durant la période de 2010 jusqu’à 2019, nous apprend le dernier « rapport mondial sur les salaires 2020-21. Salaires et salaire minimum au temps du COVID-19 » publié récemment par l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
Le rapport a souligné l’impact de la crise économique et les dégâts dévastateurs sur le marché du travail mondial suite à la situation sanitaire actuelle. L’OIT, dans le résumé analytique de son rapport, révèle que, durant le premier semestre de 2020, on observe une baisse des salaires ou de leur croissance dans deux tiers des pays pour lesquels on dispose de données récentes à cause de la pandémie.
Concernant le continent africain, les diverses analyses formulées par l’OIT indiquent clairement un niveau de croissance très faible de la production du travail en Algérie durant la dernière décennie. De 2010 jusqu’à 2019, la productivité du travail a évolué d’à peine 0,6 % ! C’est l’un des taux de croissance les plus faibles de tout le continent africain. Au Ghana, ce taux de croissance la productivité du travail est de 4,7 %. Au Sénégal, ce taux est de 2,4 % durant la période s’étalant de 2010 jusqu’à 2019. Au Maroc, durant la même période, la productivité du travail a augmenté de 2,3 %. Au Kenya, ce taux de croissance de la productivité du travail est de 2,7 %. Au Rwanda, un autre pays dynamique économiquement, ce taux de croissance de la productivité du travail est de 4,7 %. En Tanzanie, il est de 3,4 % durant la période 2010-2019.
L’Algérie, comme la Tunisie ou le Liberia, fait partie des pays africains dont le taux de croissance de la productivité du travail est très faible, à savoir moins de 1 % sur toute une décennie. C’est un indicateur qui reflète le retard accusé en matière de développement économique en Algérie.
Et pour cause, la productivité du travail est l’une des lois majeures de la microéconomie : l’évolution des salaires doit tendanciellement suivre celle de la productivité. Elle repose sur une intuition simple : pour un employeur, il ne serait pas rentable de payer un salarié plus qu’il ne lui « rapporte » par son travail. Il doit donc exister un lien entre le niveau du salaire et celui de l’efficacité du salarié, qui peut être mesuré par sa productivité. La productivité du travail est une mesure de l’efficacité productive du travail. Par conséquent, elle compare la production réalisée à la quantité de travail utilisée.
La productivité du travail compare la production réalisée à la quantité de travail utilisée. On a donc le rapport : productivité du travail = quantité produite / quantité de travail utilisée. La quantité de travail utilisée peut être mesurée simplement par le nombre de travailleurs (ou nombre d’emplois) ; on obtient alors la productivité par tête (ou productivité moyenne). Mais la durée du travail peut être très différente d’un pays à un autre. La quantité de travail est donc plus précisément mesurée quand elle est mesurée en heures, en faisant le produit « durée moyenne du travail (en heures par an) x nombre de travailleurs ». On obtient alors la productivité horaire.
Il est à noter que tous les systèmes économiques cherchent à avoir une productivité élevée. D’où l’importance augmenter régulièrement cette productivité. C’est la recherche de ce que l’on appelle les « gains de productivité ». Une productivité élevée est un atout du point de vue de la compétitivité économique. Et les pays qui ont une productivité faible comme l’Algérie ne peuvent pas espérer être « compétitifs » et réussir à gagner des parts de marchés à l’international. Les gains de productivité sont à l’origine de la croissance économique, de la hausse du niveau de vie et de l’amélioration du bien-être de la population. Les performances très faibles de l’Algérie en matière de productivité du travail la disqualifient enfin dans cette course effrénée vers le développement.
algerie partplus
Le rapport a souligné l’impact de la crise économique et les dégâts dévastateurs sur le marché du travail mondial suite à la situation sanitaire actuelle. L’OIT, dans le résumé analytique de son rapport, révèle que, durant le premier semestre de 2020, on observe une baisse des salaires ou de leur croissance dans deux tiers des pays pour lesquels on dispose de données récentes à cause de la pandémie.
Concernant le continent africain, les diverses analyses formulées par l’OIT indiquent clairement un niveau de croissance très faible de la production du travail en Algérie durant la dernière décennie. De 2010 jusqu’à 2019, la productivité du travail a évolué d’à peine 0,6 % ! C’est l’un des taux de croissance les plus faibles de tout le continent africain. Au Ghana, ce taux de croissance la productivité du travail est de 4,7 %. Au Sénégal, ce taux est de 2,4 % durant la période s’étalant de 2010 jusqu’à 2019. Au Maroc, durant la même période, la productivité du travail a augmenté de 2,3 %. Au Kenya, ce taux de croissance de la productivité du travail est de 2,7 %. Au Rwanda, un autre pays dynamique économiquement, ce taux de croissance de la productivité du travail est de 4,7 %. En Tanzanie, il est de 3,4 % durant la période 2010-2019.
L’Algérie, comme la Tunisie ou le Liberia, fait partie des pays africains dont le taux de croissance de la productivité du travail est très faible, à savoir moins de 1 % sur toute une décennie. C’est un indicateur qui reflète le retard accusé en matière de développement économique en Algérie.
Et pour cause, la productivité du travail est l’une des lois majeures de la microéconomie : l’évolution des salaires doit tendanciellement suivre celle de la productivité. Elle repose sur une intuition simple : pour un employeur, il ne serait pas rentable de payer un salarié plus qu’il ne lui « rapporte » par son travail. Il doit donc exister un lien entre le niveau du salaire et celui de l’efficacité du salarié, qui peut être mesuré par sa productivité. La productivité du travail est une mesure de l’efficacité productive du travail. Par conséquent, elle compare la production réalisée à la quantité de travail utilisée.
La productivité du travail compare la production réalisée à la quantité de travail utilisée. On a donc le rapport : productivité du travail = quantité produite / quantité de travail utilisée. La quantité de travail utilisée peut être mesurée simplement par le nombre de travailleurs (ou nombre d’emplois) ; on obtient alors la productivité par tête (ou productivité moyenne). Mais la durée du travail peut être très différente d’un pays à un autre. La quantité de travail est donc plus précisément mesurée quand elle est mesurée en heures, en faisant le produit « durée moyenne du travail (en heures par an) x nombre de travailleurs ». On obtient alors la productivité horaire.
Il est à noter que tous les systèmes économiques cherchent à avoir une productivité élevée. D’où l’importance augmenter régulièrement cette productivité. C’est la recherche de ce que l’on appelle les « gains de productivité ». Une productivité élevée est un atout du point de vue de la compétitivité économique. Et les pays qui ont une productivité faible comme l’Algérie ne peuvent pas espérer être « compétitifs » et réussir à gagner des parts de marchés à l’international. Les gains de productivité sont à l’origine de la croissance économique, de la hausse du niveau de vie et de l’amélioration du bien-être de la population. Les performances très faibles de l’Algérie en matière de productivité du travail la disqualifient enfin dans cette course effrénée vers le développement.
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