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Abdelmadjid Chikhi, directeur des Archives nationale : «Les historiens algériens ne veulent pas faire de la recherche»

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  • Abdelmadjid Chikhi, directeur des Archives nationale : «Les historiens algériens ne veulent pas faire de la recherche»


    Abdelmadjid Chikhi, directeur des Archives nationale : «Les historiens algériens ne veulent pas faire de la recherche»

    elwatan.com


    PHOTO : D. R. - Abdelmadjid Chikhi, directeur général des Archives nationales et conseiller chargé de la mémoire auprès de la Présidence
    NABILA AMIR

    18 AVRIL 2021 À 10 H 50 MIN

    2720

    Le directeur général des Archives nationales et conseiller chargé de la mémoire auprès de la Présidence, Abdelmadjid Chikhi, a piqué hier une colère lorsqu’il a été interrogé sur les archives nationales.

    En effet, en marge de la conférence sur le rôle de l’Association des Oulémas musulmans algériens dans la réactivation des éléments de la mémoire nationale, organisée à l’occasion de la célébration de Youm El Ilm (Journée du savoir) au siège des Archives nationales à Alger, M. Chikhi a été invité par El Watan à s’exprimer sur la lettre adressée par plusieurs chercheurs et historiens au président de la République pour réclamer l’ouverture des fonds d’archives et mettre fin à une situation qu’ils jugent «ubuesque», selon les mots de l’initiateur de la lettre, l’éminent historien Mohamed El Korso.

    Visiblement agacé par la question, M. Chikhi a, après insistance, affirmé que les historiens algériens ne font pas de la recherche. «Je vais vous dire une chose : la salle de lecture située à l’étage supérieur est toujours vide. Ce sont des étrangers qui viennent pour consulter les archives et non les Algériens. Les historiens, je le dis et je l’assume, ne veulent pas faire de la recherche. Et je le dis à partir de ce centre des archives», a martelé M. Chikhi avant d’ajouter : «Venez demain et si vous êtes refoulée, j’en assume les conséquences.» M. Chikhi a ainsi démenti catégoriquement des difficultés d’accès aux fonds des archives.

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    «Ce n’est pas vrai. C’est complètement faux. Nous appliquons la loi et les pratiques d’usage au niveau de tous les centres d’archives à travers le monde. Dans le monde entier, il y a des archives communicables et des archives non communicables. En France, on ne vous donnera jamais les archives non communicables», a-t-il précisé.

    Dans leur lettre au président de la République, les historiens et les chercheurs estimaient qu’ils n’arrivaient pas à accéder aux fonds d’archives, pourtant légalement communicables, particulièrement ceux portant sur le mouvement national et la Révolution algérienne. Interrogé sur la question de la mémoire, le directeur des Archives nationales a affirmé qu’il était en phase de finaliser un programme sur la mémoire.

    Selon M. Chikhi, ce travail sera couronné par l’organisation d’une conférence nationale en vue de mettre en place un programme sur la mémoire. Refusant de commenter le rapport Stora sur le travail de mémoire remis au président français, M. Chikhi a assuré que son travail, quant à lui, ne consistait pas à rédiger un rapport.

  • #2
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    «Ce n’est pas vrai. C’est complètement faux. Nous appliquons la loi et les pratiques d’usage au niveau de tous les centres d’archives à travers le monde. Dans le monde entier, il y a des archives communicables et des archives non communicables. En France, on ne vous donnera jamais les archives non communicables», a-t-il précisé.

    Dans leur lettre au président de la République, les historiens et les chercheurs estimaient qu’ils n’arrivaient pas à accéder aux fonds d’archives, pourtant légalement communicables, particulièrement ceux portant sur le mouvement national et la Révolution algérienne. Interrogé sur la question de la mémoire, le directeur des Archives nationales a affirmé qu’il était en phase de finaliser un programme sur la mémoire.
    Et voilà la cacophonie !

    Je crois que beaucoup ont peur que des vérités historiques sortent, et que des historiens algériens ont peur de représailles s'ils divulguent des vérités sur des personnes influentes.

    Dans un vrai état de droit, le chercheur historien et son travail sont protégés contre toute pression.
    Nous ne sommes malheureusement pas dans cette situation.:22:
    Dernière modification par Pomaria, 19 avril 2021, 00h05.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      Pomaria :

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      • #4
        Si on avait vraiment des institutions très fortes en Algérie,
        des institutions régit par les seules lois et totalement indépendantes de nos gouvernants,
        aucun membre influent au pouvoir ne pourra toucher aux droits d'un historien, d'un journaliste ou même....d'un simple citoyen.

        Je me souviens juste de cette scène un peu rigolote de notre fou furieux Nekkaz (alleh yedekrou bikheir) avec Nadine Morano , et comment la police est intervenue à la fin.
        C'est ce qu'on appelle avoir des institutions fortes.
        A méditer.
        (ps: je ne soutiens pas les femmes au niqab)

        Dernière modification par Pomaria, 19 avril 2021, 00h13.
        Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

        Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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        • #5
          Refusant de commenter le rapport Stora sur le travail de mémoire remis au président français, M. Chikhi a assuré que son travail, quant à lui, ne consistait pas à rédiger un rapport.
          Et il consiste en quoi monsieur l'historien ? À se tourner les pouces, en attendant ?

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          • #6
            son travail servir le the dans la cafet des archives, ce rigolo khref un senile encore qu'il nous ont refourgue dommage que le covid n'est pas passé par les archives

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            • #7


              «Les historiens algériens ne veulent pas faire de la recherche»
              Un chercheur algerien honnete et independant qui ferait un travail d'histoire recente pure ferait écrouler le dogme sous lequel vit l'Algerie depuis 60 ans en une semaine.
              "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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              • #8
                Bref c la faute aux autres...
                L'enfer c les autres dirait Sartre..

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