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Le sénateur Abdelouahab Benzaïm tombe sous le coup de la loi : Discours de la haine, jusqu’à quand ?

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  • Le sénateur Abdelouahab Benzaïm tombe sous le coup de la loi : Discours de la haine, jusqu’à quand ?







    Le sénateur Abdelouahab Benzaïm tombe sous le coup de la loi : Discours de la haine, jusqu’à quand ?




    Abdelouahab Benzaïm tente de remettre en cause le passé d’une région qui ne s’est soumise à aucun colonialisme

    elwatan.com
    MADJID MAKEDHI



    20 AVRIL 2021 À 11 H 12 MIN

    4484

    Sur les réseaux sociaux, via YouTube et parfois même dans des journaux grassement arrosés par la publicité publique… les semeurs des discours haineux et racistes continuent de sévir en toute impunité.

    Leur cible préférée, notamment depuis le début du hirak le 22 février 2019, est la Kabylie qui leur est, visiblement, restée en travers de la gorge. Parmi ces derniers, il y a le sénateur exclu des rangs du FLN, Abdelouahab Benzaïm.

    A la recherche d’une notoriété qu’il n’a pu avoir par son travail au Conseil de la nation, il a choisi de prendre la même voie que ses maîtres racistes, dont l’ex-députée islamiste Naïma Salhi. Il surfe ainsi sur le même égout puant, déjà profondément remué par ses congénères, pour ne récolter que bassesse et mesquinerie.

    En effet, ce membre du Sénat a choisi la veille de la célébration du Printemps berbères du 20 Avril 1980 et du Printemps noir de 2001 pour déverser son fiel sur la Kabylie.

    Travestissant l’histoire qu’il n’a visiblement jamais lue, Abdelouahab Benzaïm tente de remettre en cause le passé d’une région qui ne s’est soumise à aucun colonialisme et qui a fortement contribué à l’indépendance de l’Algérie. «Je vous conseille de relire l’histoire. Le contingent des zouaves a été créé par la France dans une région bien connue des Algériens.

    Ce contingent a été aux premiers rangs d’une guerre menée contre les Algériens», écrit-il dans un post publié dimanche dernier sur sa page Facebook. Selon lui, «la France a érigé une statue à leur effigie à Paris et grâce à laquelle on mesure la montée des eaux issues des réseaux d’assainissement».

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    Hier encore, l’ex-élu du FLN est revenu à la charge pour s’adresser, toujours sur sa page Facebook, «à tous ceux qui se sont indignés en défendant les zouaves», pour dire que «ce n’est pas moi qui ai écrit l’histoire et ce n’est pas moi qui ai érigé cette statue à Paris».

    Ces propos ont suscité des réactions d’indignation. Des voix dénoncent l’apologie du racisme par quelqu’un qui a participé, il y a seulement quelques mois, à l’examen et au vote d’une loi criminalisant le discours de haine. «C’est du racisme pur et simple de la part d’un ignorant qui se croit connaisseur», condamne le professeur universitaire Larbi Zouaimia.

    Pour sa part, le professeur en droit à l’université de Béjaïa, Ahmed Betatache, affirme que «le sénateur Benzaïm commet l’irréparable». «Le parquet doit engager des poursuites à son encontre et exiger la levée de son immunité parlementaire», précise l’universitaire dans un post sur sa page Facebook.

    Mais cela ne risque pas d’avoir lieu. Jusqu’à hier, aucune autorité, y compris ceux qui surveillent les réseaux, n’a réagi à un fait qui tombe pourtant sous le coup de la loi de 2020 sur la lutte contre la discrimination et le discours de haine. Silence radio. Qui protège ces semeurs de la haine ? Les protecteurs seraient, selon toute vraisemblance, présents dans les centres de décision. Et pour cause, la campagne contre la Kabylie ne date pas d’aujourd’hui.

    Elle remonte à plusieurs années et a été intensifiée durant les premiers mois du hirak, au nom de la prétendue «badissia-novembaria». L’on se souvient de la fameuse «opération zéro Kabyle», qui a été au menu d’un conclave, sous la houlette d’un certain Lakhdar Benkoula.

    Ce dernier s’est tenu à l’ouest du pays sous la surveillance des services de sécurité, comme constaté dans les vidéos et les photos diffusées à l’époque. Outre une armée de mouches électroniques ayant distillé le même discours de haine, les attaques contre la Kabylie ont été aussi intensifiées par la députée islamiste Naïma Salhi.

    Mais cette dernière est pour l’instant intouchable. Et les plaintes déposées contre elle sont restées sans suite. Comment prétendre défendre l’unité nationale, quand des individus, soutenus et protégés, élargissent chaque jour davantage les fissures existant dans la société ?

  • #2
    Un autre salaud payé par l'état pour mépriser ceux qu'il est censé servir et respecter.

    Tfou !
    Dernière modification par Bachi, 20 avril 2021, 17h28.

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    • #3
      Le sénateur Abdelouahab Benzaïm tombe sous le coup de la loi : Discours de la haine, jusqu’à quand ?


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      • #4
        El Watan a été accusé de travailler pour l'OTAN. J'étais lecteur occasionnel de ce quotidien durant de longues annees. Certaines de ses prises de position me semblait être louches et pas au diapason de l'intérêt national.

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        • #5
          Le malheur de l'Algérie c'est que les berbères y sont devenus minoritaires, alors qu'ils sont les seuls hommes d'Algérie à avoir la justice et le goût de la liberté dans le sang.

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          • #6
            Le sénateur Abdelouahab Benzaïm ( FLN) n'agit pas de son propre chef, il est en mission !



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            • #7
              Ce khobziste vole le pain des Algériens (salaire astronomique et avantages exorbitants)
              « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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