Incarcérations, Arrestations de Hirakis et de Journalistes :
Nouvelle Vague de Répression en Algérie
Régression Alarmante de la Situation des Droits de l’Homme en Algérie
Nouvelle séquence sinistre pour les Droits de l’Homme et les Libertés Publiques et Civiles en Algérie. Le régime algérien vient de lancer une nouvelle offensive liberticide.
1- Incarcération d'un Journaliste du journal Liberté,
pour avoir couvert une manifestation contre le découpage territorial
L’incarcération du journaliste et correspondant du quotidien Liberté à Tamanrasset Rabah Karèche en est une éloquente illustration.
En effet, ce lundi 19 avril, le tribunal de Tamanrasset a décidé, toute honte bue, d’incarcérer le journaliste Rabah Karèche pour des faits qui sont en relation directe avec ses articles publiés dans les colonnes du quotidien francophone Liberté dont il est le quotidien attiré dans la wilaya de Tamanrasset. « Rabah Kareche a été longuement interrogé sur un article publié le jour même de sa convocation par les services de sécurité. L’article en question n’est autre que le compte-rendu d’une manifestation publique organisée par des citoyens de la région qui contestent le nouveau découpage territorial », explique à ce propos la Rédaction du quotidien Liberté qui a rendu public un communiqué dans lequel elle dénonce vigoureusement cette incarcération en la considérant comme une « persécution de la presse ».
« Officiellement, il est reproché à notre journaliste la « création d’un compte électronique consacré à la diffusion d’informations susceptibles de provoquer la ségrégation et la haine dans la société », la « diffusion volontaire de fausses informations susceptibles d’attenter à l’ordre public » et « l’usage de divers moyens pour porter atteinte à la sureté et l’unité nationale » », souligne la même qui déplore des « accusations fallacieuses » cachant « mal une volonté de faire taire le journaliste et l’empêcher d’accomplir en toute objectivité son travail, comme l’attestent ses nombreuses convocations, ces derniers mois par les services de sécurité ».
Sur les réseaux sociaux, le placement en détention de Rabah Karéche a suscité une onde de choc et plusieurs journalistes algériens ont exprimé leur vive indignation. Un élan de solidarité s’est mis rapidement en place autour du correspondant du quotidien de Liberté et plusieurs de ses confrères ont défendu l’intégrité morale du détenu pour « son professionnalisme et son sérieux ».
L’affaire Rabah Karèche illustre une nouvelle alarmante régression de la situation des Droits de l’Homme en Algérie. Et ce n’est guère un cas isolé. Depuis le début du mois d’avril, les assauts de la machine répressive du régime algérien contre les libertés publiques se multiplient.
Harcèlement du détenu-Hikaris et ex-Policier Toufik HASSNI !
L’histoire la plus incroyable nous parvient de la prison de Chlef où le détenu d’opinion Toufik Hassani (ex-Policier Torturé plusieurs fois dans les géoles du régime) a confié à un avocat qui lui a rendu une visite de courtoisie qu’il avait été auditionné à la fin de la semaine passée par des enquêteurs des services de la Police Judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Chlef à propos… d’une lettre de soutien qui lui a fait parvenir un citoyen ordinaire. Il s’agit d’une lettre amicale dans laquelle un citoyen algérien a tenu à exprimer toute sa solidarité avec Toufik Hassani qui croupit en prison depuis le 10 mars 2020. Toute une enquête sécuritaire pour une simple lettre de solidarité avec un détenu d’opinion ! C’est du jamais dans l’histoire de l’Algérie.
23 hirakis injustement arrêté le 4 et 5 Avril dernier, sont depuis, en GREVE DE LA FAIM .
Rappelons enfin le sort malheureux d’une vingtaine de détenus d’opinion qui ont entamé une grève de la faim à la prison d’El-Harrach depuis leur incarcération le 4 et 5 avril derniers. En grève de la faim à la prison d’El Harrach-Alger, depuis le 7 avril dernier, 23 jeunes du Hirak mettent leur vie en danger à cause d’une justice arbitraire qui a procédé à leur emprisonnement en raison de leur participation à une tentative de marche pacifique avortée dans les rues d’Alger le samedi 3 avril dernier.
Le Régime s'en fout éperdumment du sort des détenus de sa HOGRA, et ne réagit par pression internationale !
Le sort de ces détenus politiques a ému toute l’Algérie. Mais l’émotion ne suffit pas pour arracher leur libération. Le régime algérien se radicalise de plus en plus et recourt à une répression systématique dans l’espoir de neutraliser la rue et de dominer définitivement le Hirak.
Nouvelle Vague de Répression en Algérie
Régression Alarmante de la Situation des Droits de l’Homme en Algérie
Nouvelle séquence sinistre pour les Droits de l’Homme et les Libertés Publiques et Civiles en Algérie. Le régime algérien vient de lancer une nouvelle offensive liberticide.
1- Incarcération d'un Journaliste du journal Liberté,
pour avoir couvert une manifestation contre le découpage territorial
L’incarcération du journaliste et correspondant du quotidien Liberté à Tamanrasset Rabah Karèche en est une éloquente illustration.
En effet, ce lundi 19 avril, le tribunal de Tamanrasset a décidé, toute honte bue, d’incarcérer le journaliste Rabah Karèche pour des faits qui sont en relation directe avec ses articles publiés dans les colonnes du quotidien francophone Liberté dont il est le quotidien attiré dans la wilaya de Tamanrasset. « Rabah Kareche a été longuement interrogé sur un article publié le jour même de sa convocation par les services de sécurité. L’article en question n’est autre que le compte-rendu d’une manifestation publique organisée par des citoyens de la région qui contestent le nouveau découpage territorial », explique à ce propos la Rédaction du quotidien Liberté qui a rendu public un communiqué dans lequel elle dénonce vigoureusement cette incarcération en la considérant comme une « persécution de la presse ».
« Officiellement, il est reproché à notre journaliste la « création d’un compte électronique consacré à la diffusion d’informations susceptibles de provoquer la ségrégation et la haine dans la société », la « diffusion volontaire de fausses informations susceptibles d’attenter à l’ordre public » et « l’usage de divers moyens pour porter atteinte à la sureté et l’unité nationale » », souligne la même qui déplore des « accusations fallacieuses » cachant « mal une volonté de faire taire le journaliste et l’empêcher d’accomplir en toute objectivité son travail, comme l’attestent ses nombreuses convocations, ces derniers mois par les services de sécurité ».
Sur les réseaux sociaux, le placement en détention de Rabah Karéche a suscité une onde de choc et plusieurs journalistes algériens ont exprimé leur vive indignation. Un élan de solidarité s’est mis rapidement en place autour du correspondant du quotidien de Liberté et plusieurs de ses confrères ont défendu l’intégrité morale du détenu pour « son professionnalisme et son sérieux ».
L’affaire Rabah Karèche illustre une nouvelle alarmante régression de la situation des Droits de l’Homme en Algérie. Et ce n’est guère un cas isolé. Depuis le début du mois d’avril, les assauts de la machine répressive du régime algérien contre les libertés publiques se multiplient.
Harcèlement du détenu-Hikaris et ex-Policier Toufik HASSNI !
L’histoire la plus incroyable nous parvient de la prison de Chlef où le détenu d’opinion Toufik Hassani (ex-Policier Torturé plusieurs fois dans les géoles du régime) a confié à un avocat qui lui a rendu une visite de courtoisie qu’il avait été auditionné à la fin de la semaine passée par des enquêteurs des services de la Police Judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Chlef à propos… d’une lettre de soutien qui lui a fait parvenir un citoyen ordinaire. Il s’agit d’une lettre amicale dans laquelle un citoyen algérien a tenu à exprimer toute sa solidarité avec Toufik Hassani qui croupit en prison depuis le 10 mars 2020. Toute une enquête sécuritaire pour une simple lettre de solidarité avec un détenu d’opinion ! C’est du jamais dans l’histoire de l’Algérie.
23 hirakis injustement arrêté le 4 et 5 Avril dernier, sont depuis, en GREVE DE LA FAIM .
Rappelons enfin le sort malheureux d’une vingtaine de détenus d’opinion qui ont entamé une grève de la faim à la prison d’El-Harrach depuis leur incarcération le 4 et 5 avril derniers. En grève de la faim à la prison d’El Harrach-Alger, depuis le 7 avril dernier, 23 jeunes du Hirak mettent leur vie en danger à cause d’une justice arbitraire qui a procédé à leur emprisonnement en raison de leur participation à une tentative de marche pacifique avortée dans les rues d’Alger le samedi 3 avril dernier.
Le Régime s'en fout éperdumment du sort des détenus de sa HOGRA, et ne réagit par pression internationale !
Le sort de ces détenus politiques a ému toute l’Algérie. Mais l’émotion ne suffit pas pour arracher leur libération. Le régime algérien se radicalise de plus en plus et recourt à une répression systématique dans l’espoir de neutraliser la rue et de dominer définitivement le Hirak.
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