Nabila Amir
27 avril 2021 à 10 h 58 min
La prorogation de cinq jours des délais pour le dépôt et les souscriptions d’électeurs et des dossiers de candidature, décidée jeudi dernier par le président de la République, a-t-elle été profitable aux partis politiques ou aux postulants indépendants, qui peinaient à collecter le quorum national de signatures exigées dans la nouvelle loi portant régime électoral ?
Ce délai supplémentaire, qui expire aujourd’hui à minuit, a permis, jusqu’à hier, à certains partis politiques de compléter leurs dossiers. Selon nos sources, plus de 20 formations politiques et de listes de candidats indépendants ont accompli avec succès l’opération de collecte des signatures nécessaires à la validation de leurs dossiers de candidature aux prochaines législatives du 12 juin. Sous réserve d’approbation officielle de leurs listes de candidature déjà déposées auprès de bureaux de l’Autorité indépendante des élections (ANIE), les concernés affirment avoir réussi à confectionner des listes répondant aux exigences énoncées dans la nouvelle loi.
Pour les entités politiques, ils étaient, jusqu’à samedi, 16 partis à avoir reçu le quitus de l’ANIE, dont les délégations au niveau des wilayas ont vérifié l’authenticité, l’unicité et le nombre de ces signatures dans le seuil minimal requis, et qui est de 25 000 à travers un minimum de 23 wilayas, et un minimum de 300 signatures par wilaya, comme exigé par la nouvelle loi. Aux FLN, Jil Jadid, RND, MSP, El Moustakbal, El Bina, FJD, PLJ, parti Voix du peuple, FBG, FAN, TAJ et Fadjr El Djadid, qui ont été les premiers à avoir déposé leurs signatures et autres dossiers de leurs candidats, sont venus se joindre d’autres partis, comme Talaie El Hourriyet, El Karama mais aussi le FNA, qui a réussi difficilement, d’après sa direction, à franchir l’étape de la collecte des signatures.
Boom des listes indépendantes
Jusqu’à samedi dernier, seulement 16 formations politiques sur les 56 qui ont retiré les formulaires de candidature ont réussi à passer le cap de la collecte des signatures.
Ainsi, 40 entités politiques n’ont pas pu relever ce défi et risquent d’être du coup écartées prématurément de la course électorale. Parmi ces partis figurent des noms qui animaient pourtant dans un passé récent la scène politique, tels que l’Alliance nationale républicaine (ANR) de Belkacem Sahli, le mouvement Ennahda de Yazid Benaicha ou encore l’Union des forces démocratiques et sociales (UFDS) de Noureddine Bahbouh disqualifiés dans les préliminaires électorales et la formation politique El Adl Wal Bayane de la tumultueuse Naïma Salhi. Incapable de récolter les signatures, celle-ci menace de «boycotter» le scrutin et interpelle le président Tebboune afin de sévir contre ce qu’elle qualifie de «dérapage» dans l’opération de collecte de signatures.
En parallèle, de nouveaux partis qui ont vu le jour récemment ont réussi, contre toute attente, à se soumettre à cette condition. C’est le cas de Lamine Osmani, qui a obtenu 50 277 signatures à travers 49 wilayas, se plaçant, jusqu’à maintenant, à la sixième place au sein du peloton des 16 partis ayant pu se soumettre à la disposition 316 de la loi portant code électoral. Il y a aussi le Front de la bonne gouvernance, qui a pu franchir cette étape.
Le processus électoral en cours se distingue en outre par «un boom» des indépendants inscrits sur 2898 listes. Ils forment en effet la majorité de ces listes, dépassant le nombre des 4600 et dont 1755 appartiennent à des partis politiques.
El watan.
27 avril 2021 à 10 h 58 min
La prorogation de cinq jours des délais pour le dépôt et les souscriptions d’électeurs et des dossiers de candidature, décidée jeudi dernier par le président de la République, a-t-elle été profitable aux partis politiques ou aux postulants indépendants, qui peinaient à collecter le quorum national de signatures exigées dans la nouvelle loi portant régime électoral ?
Ce délai supplémentaire, qui expire aujourd’hui à minuit, a permis, jusqu’à hier, à certains partis politiques de compléter leurs dossiers. Selon nos sources, plus de 20 formations politiques et de listes de candidats indépendants ont accompli avec succès l’opération de collecte des signatures nécessaires à la validation de leurs dossiers de candidature aux prochaines législatives du 12 juin. Sous réserve d’approbation officielle de leurs listes de candidature déjà déposées auprès de bureaux de l’Autorité indépendante des élections (ANIE), les concernés affirment avoir réussi à confectionner des listes répondant aux exigences énoncées dans la nouvelle loi.
Pour les entités politiques, ils étaient, jusqu’à samedi, 16 partis à avoir reçu le quitus de l’ANIE, dont les délégations au niveau des wilayas ont vérifié l’authenticité, l’unicité et le nombre de ces signatures dans le seuil minimal requis, et qui est de 25 000 à travers un minimum de 23 wilayas, et un minimum de 300 signatures par wilaya, comme exigé par la nouvelle loi. Aux FLN, Jil Jadid, RND, MSP, El Moustakbal, El Bina, FJD, PLJ, parti Voix du peuple, FBG, FAN, TAJ et Fadjr El Djadid, qui ont été les premiers à avoir déposé leurs signatures et autres dossiers de leurs candidats, sont venus se joindre d’autres partis, comme Talaie El Hourriyet, El Karama mais aussi le FNA, qui a réussi difficilement, d’après sa direction, à franchir l’étape de la collecte des signatures.
Boom des listes indépendantes
Jusqu’à samedi dernier, seulement 16 formations politiques sur les 56 qui ont retiré les formulaires de candidature ont réussi à passer le cap de la collecte des signatures.
Ainsi, 40 entités politiques n’ont pas pu relever ce défi et risquent d’être du coup écartées prématurément de la course électorale. Parmi ces partis figurent des noms qui animaient pourtant dans un passé récent la scène politique, tels que l’Alliance nationale républicaine (ANR) de Belkacem Sahli, le mouvement Ennahda de Yazid Benaicha ou encore l’Union des forces démocratiques et sociales (UFDS) de Noureddine Bahbouh disqualifiés dans les préliminaires électorales et la formation politique El Adl Wal Bayane de la tumultueuse Naïma Salhi. Incapable de récolter les signatures, celle-ci menace de «boycotter» le scrutin et interpelle le président Tebboune afin de sévir contre ce qu’elle qualifie de «dérapage» dans l’opération de collecte de signatures.
En parallèle, de nouveaux partis qui ont vu le jour récemment ont réussi, contre toute attente, à se soumettre à cette condition. C’est le cas de Lamine Osmani, qui a obtenu 50 277 signatures à travers 49 wilayas, se plaçant, jusqu’à maintenant, à la sixième place au sein du peloton des 16 partis ayant pu se soumettre à la disposition 316 de la loi portant code électoral. Il y a aussi le Front de la bonne gouvernance, qui a pu franchir cette étape.
Le processus électoral en cours se distingue en outre par «un boom» des indépendants inscrits sur 2898 listes. Ils forment en effet la majorité de ces listes, dépassant le nombre des 4600 et dont 1755 appartiennent à des partis politiques.
El watan.
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