Le chef du parti de l’opposition non agréé l’Union démocratique et sociale (UDS), Karim Tabbou, a tiré à boulets rouges, avant-hier, à l’occasion d’un meeting populaire organisé dans la ville d’Ath Lakser, au sud de Bouira, sur le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et le pouvoir. «Pour avoir proclamé un slogan (DRS, le peuple a compris, c’est vous qui avez créé le GIA et le MAK ! ndlr), une tempête a surgi dans un verre d’eau», dit-il scandalisé. «D’abord, c’est un slogan du peuple.
Ce n’est pas Karim Tabbou qui l’a créé», affirme-t-il. «Dans le fond, explique l’opposant politique, le slogan dit que le pouvoir continue de manipuler des deux côtés, le courant islamiste et les séparatistes. Je me soumets à la volonté du peuple. Moi, je n’ai pas les moyens matériels et des centaines de pages Facebook. Et je ne suis pas à Paris pour avoir un grand débit internet et de l’argent pour faire de la propagande et diffuser l’insulte», a-t-il riposté.
L’ancien détenu politique et l’une des figures du hirak enchaîne : «Je m’adresse à tous ceux qui se considèrent comme des démocrates et qui sont constamment branchés sur les réseaux sociaux, avant de s’indigner, d’insulter et de critiquer Karim Tabbou, qui a tout bonnement scandé un slogan avec le peuple, qu’ils s’indignent lorsque le chef de ce mouvement (Ferhat Mehenni, ndlr) a appelé les jeunes Kabyles à prendre les armes. J’aurais aimé qu’ils condamnent ses propos pour qu’on sache qu’ils respectent la démocratie. J’aurais aimé aussi qu’ils condamnent lorsque le chef de ce mouvement a demandé aux Algériens de jeter le drapeau algérien dans la poubelle. Hélas, aucune réaction et personne n’a osé dénoncer ces dérives», s’indigne-t-il.
L’ancien premier secrétaire du FFS, qui a rendu, par ailleurs, un vibrant hommage à l’infatigable militant des droits de l’homme, l’avocat Ali-Yahia Abdennour, inhumé hier, a appelé à la mobilisation et l’unification des rangs et à poursuivre le combat dans un cadre pacifique, et ce, dit-il, pour barrer la route aux cercles véhiculant l’insulte et la manipulation. «Le pouvoir a échoué à casser le hirak. Le peuple algérien a non seulement forcé le respect, mais imposé le respect», a-t-il ajouté.
Pour le coordinateur de l’UDS, le pouvoir, qui cherche à bénéficier de l’appui, du soutien et de la complicité de la communauté internationale, véhicule deux discours. Il continue d’argumenter que le hirak est infiltré par les islamistes : «A l’intérieur, il prêche un autre discours, comme quoi le mouvement populaire est infiltré par les séparatistes.»
Pour lui, «ce sont les mêmes qui ont qualifié dans le passé le défunt Hocine Aït Ahmed et Ali-Yahia Abdennour d’islamistes et insulté Lakhdar Bouregaâ qui sont embusqués aujourd’hui en tirant sur tout militant sincère».
EL WATAN
Ce n’est pas Karim Tabbou qui l’a créé», affirme-t-il. «Dans le fond, explique l’opposant politique, le slogan dit que le pouvoir continue de manipuler des deux côtés, le courant islamiste et les séparatistes. Je me soumets à la volonté du peuple. Moi, je n’ai pas les moyens matériels et des centaines de pages Facebook. Et je ne suis pas à Paris pour avoir un grand débit internet et de l’argent pour faire de la propagande et diffuser l’insulte», a-t-il riposté.
L’ancien détenu politique et l’une des figures du hirak enchaîne : «Je m’adresse à tous ceux qui se considèrent comme des démocrates et qui sont constamment branchés sur les réseaux sociaux, avant de s’indigner, d’insulter et de critiquer Karim Tabbou, qui a tout bonnement scandé un slogan avec le peuple, qu’ils s’indignent lorsque le chef de ce mouvement (Ferhat Mehenni, ndlr) a appelé les jeunes Kabyles à prendre les armes. J’aurais aimé qu’ils condamnent ses propos pour qu’on sache qu’ils respectent la démocratie. J’aurais aimé aussi qu’ils condamnent lorsque le chef de ce mouvement a demandé aux Algériens de jeter le drapeau algérien dans la poubelle. Hélas, aucune réaction et personne n’a osé dénoncer ces dérives», s’indigne-t-il.
L’ancien premier secrétaire du FFS, qui a rendu, par ailleurs, un vibrant hommage à l’infatigable militant des droits de l’homme, l’avocat Ali-Yahia Abdennour, inhumé hier, a appelé à la mobilisation et l’unification des rangs et à poursuivre le combat dans un cadre pacifique, et ce, dit-il, pour barrer la route aux cercles véhiculant l’insulte et la manipulation. «Le pouvoir a échoué à casser le hirak. Le peuple algérien a non seulement forcé le respect, mais imposé le respect», a-t-il ajouté.
Pour le coordinateur de l’UDS, le pouvoir, qui cherche à bénéficier de l’appui, du soutien et de la complicité de la communauté internationale, véhicule deux discours. Il continue d’argumenter que le hirak est infiltré par les islamistes : «A l’intérieur, il prêche un autre discours, comme quoi le mouvement populaire est infiltré par les séparatistes.»
Pour lui, «ce sont les mêmes qui ont qualifié dans le passé le défunt Hocine Aït Ahmed et Ali-Yahia Abdennour d’islamistes et insulté Lakhdar Bouregaâ qui sont embusqués aujourd’hui en tirant sur tout militant sincère».
EL WATAN
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