Faut-il interdire aux ministres de faire des déclarations à la presse de peur de voir les prix des différents produits augmenter? C’est ce qui s’est passé cette semaine. Au moment où les pauvres algériens commençaient à s’habituer, malgré eux, aux prix élevés des fruits, légumes et autres produits, les ministres du Commerce, Kamel Rezig, et de l’Agriculture, Hamedi Hemdani, ont cru bien faire en voulant rassurer les citoyens.
Les deux ministres qui avaient promis, avant le mois de Ramadhan, que “tous les produits seront disponibles à des prix abordables”, ont été démentis par la réalité du terrain. Dès le début du mois sacré, les prix ont flambé et ont atteint des records comparativement aux précédents mois de Ramadhan.
Les deux ministres ont tenté, une nouvelle fois, de rassurer les Algériens en déclarant que “les prix allaient baisser après la première semaine du Ramadhan”. C’est le contraire qui se produit dans la mesure où, non seulement les prix n’ont pas baissé, mais ils ont encore augmenté par rapport à la première semaine du mois de Ramadhan.
Le poulet est à 430 DA, alors que les Algériens se plaignaient des prix élevés du poulet qui étaient de 370 DA au début du Ramadhan. La fraise qui est un fruit de saison et dont la production enregistre des records, est à 350 DA, alors qu’elle était écoulée entre 120 et 170 DA. Il en est de même pour la banane qui est cédé à 360 DA ! Du jamais vu.
Sur les réseaux sociaux, les Algériens ne cessent pas de s’en prendre aux ministres du Commerce et de l’Agriculture et ironise sur la désignation du ministère de la Pêche comme intérimaire pour le poste de ministre de la Poste et des télécommunications.
Les Algériens demandent à ces ministres de “se taire” et d’arrêter de faire des déclarations à la presse, car, ajoutent-ils, “après chaque déclaration, les prix repartent à la hausse”.
Mohamed Nassim
Les deux ministres qui avaient promis, avant le mois de Ramadhan, que “tous les produits seront disponibles à des prix abordables”, ont été démentis par la réalité du terrain. Dès le début du mois sacré, les prix ont flambé et ont atteint des records comparativement aux précédents mois de Ramadhan.
Les deux ministres ont tenté, une nouvelle fois, de rassurer les Algériens en déclarant que “les prix allaient baisser après la première semaine du Ramadhan”. C’est le contraire qui se produit dans la mesure où, non seulement les prix n’ont pas baissé, mais ils ont encore augmenté par rapport à la première semaine du mois de Ramadhan.
Le poulet est à 430 DA, alors que les Algériens se plaignaient des prix élevés du poulet qui étaient de 370 DA au début du Ramadhan. La fraise qui est un fruit de saison et dont la production enregistre des records, est à 350 DA, alors qu’elle était écoulée entre 120 et 170 DA. Il en est de même pour la banane qui est cédé à 360 DA ! Du jamais vu.
Sur les réseaux sociaux, les Algériens ne cessent pas de s’en prendre aux ministres du Commerce et de l’Agriculture et ironise sur la désignation du ministère de la Pêche comme intérimaire pour le poste de ministre de la Poste et des télécommunications.
Les Algériens demandent à ces ministres de “se taire” et d’arrêter de faire des déclarations à la presse, car, ajoutent-ils, “après chaque déclaration, les prix repartent à la hausse”.
Mohamed Nassim
