Chaque année, des quantités importantes de tomate pourrissent à l’intérieur des camions aux portes des usines privées de transformation de tomate en Algérie. Selon les producteurs, les propriétaires de ces usines provoquent volontairement d’interminables files d’attentes pour des raisons crapuleuses.
Des agriculteurs ont décidé de passer à l’offensive en dénonçant la cupidité des usines privées de transformation de tomate, qui utilisent, selon eux, les pires formes de mercantilisme pour faire mousser leurs affaires. Pour ce faire, ils ont saisi la presse pour dévoiler ces pratiques.
Dans un entretien accordé au site Internet spécialisé El Fillaha News, ils ont expliqué que ces usines de transformation font en sorte de ralentir leurs activités en réduisant le nombre de machines opérationnelles au début de la saison de la récolte, afin d’engendrer d’interminables files d’attente de camions garés sur les bords de la route sur des kilomètres. L’objectif est machiavélique. Il vise à « provoquer l’assèchement de la tomate pour réduire son poids à la pesée ».
Les producteurs de tomate se sont adressés aux autorités pour les exhorter à intensifier les opérations d’inspection, et ce, du début à la fin du processus de transformation. Mais en vain!
Désemparés, ils rappellent que « le rôle d’un agriculteur est de travailler la terre et préserver sa récolte et non de passer des journées entières sur le bord d’une route nationale au péril de sa vie pour espérer livrer sa marchandise à une entreprise de transformation ».
M. M.
Des agriculteurs ont décidé de passer à l’offensive en dénonçant la cupidité des usines privées de transformation de tomate, qui utilisent, selon eux, les pires formes de mercantilisme pour faire mousser leurs affaires. Pour ce faire, ils ont saisi la presse pour dévoiler ces pratiques.
Dans un entretien accordé au site Internet spécialisé El Fillaha News, ils ont expliqué que ces usines de transformation font en sorte de ralentir leurs activités en réduisant le nombre de machines opérationnelles au début de la saison de la récolte, afin d’engendrer d’interminables files d’attente de camions garés sur les bords de la route sur des kilomètres. L’objectif est machiavélique. Il vise à « provoquer l’assèchement de la tomate pour réduire son poids à la pesée ».
Les producteurs de tomate se sont adressés aux autorités pour les exhorter à intensifier les opérations d’inspection, et ce, du début à la fin du processus de transformation. Mais en vain!
Désemparés, ils rappellent que « le rôle d’un agriculteur est de travailler la terre et préserver sa récolte et non de passer des journées entières sur le bord d’une route nationale au péril de sa vie pour espérer livrer sa marchandise à une entreprise de transformation ».
M. M.

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