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Les producteurs de tomate en Algérie dénoncent les pratiques des usines de transformation

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  • Les producteurs de tomate en Algérie dénoncent les pratiques des usines de transformation

    Chaque année, des quantités importantes de tomate pourrissent à l’intérieur des camions aux portes des usines privées de transformation de tomate en Algérie. Selon les producteurs, les propriétaires de ces usines provoquent volontairement d’interminables files d’attentes pour des raisons crapuleuses.

    Des agriculteurs ont décidé de passer à l’offensive en dénonçant la cupidité des usines privées de transformation de tomate, qui utilisent, selon eux, les pires formes de mercantilisme pour faire mousser leurs affaires. Pour ce faire, ils ont saisi la presse pour dévoiler ces pratiques.

    Dans un entretien accordé au site Internet spécialisé El Fillaha News, ils ont expliqué que ces usines de transformation font en sorte de ralentir leurs activités en réduisant le nombre de machines opérationnelles au début de la saison de la récolte, afin d’engendrer d’interminables files d’attente de camions garés sur les bords de la route sur des kilomètres. L’objectif est machiavélique. Il vise à « provoquer l’assèchement de la tomate pour réduire son poids à la pesée ».

    Les producteurs de tomate se sont adressés aux autorités pour les exhorter à intensifier les opérations d’inspection, et ce, du début à la fin du processus de transformation. Mais en vain!

    Désemparés, ils rappellent que « le rôle d’un agriculteur est de travailler la terre et préserver sa récolte et non de passer des journées entières sur le bord d’une route nationale au péril de sa vie pour espérer livrer sa marchandise à une entreprise de transformation ».

    M. M.

    Dernière modification par wahrani, 29 avril 2021, 02h19.

  • #2
    L’objectif est machiavélique. Il vise à « provoquer l’assèchement de la tomate pour réduire son poids à la pesée ».
    Si telle est la véritable raison, les pouvoirs publics n'ont aucune excuse de ne pas intervenir. Avant, il y avait les lobbies de l'importation de la purée de tomate qui tentaient de manœuvrer dans les coulisses, mais maintenant que la politique affichée du gouvernement est de réduire/stopper l'importation du concentré de tomate, il n'y a aucune raison d'assister à de telles situations, d'autant que la production est abondante. Tous les services concernés doivent faire leur boulot.

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    • #3
      Envoyé par breton Voir le message
      Si telle est la véritable raison, les pouvoirs publics n'ont aucune excuse de ne pas intervenir. Avant, il y avait les lobbies de l'importation de la purée de tomate qui tentaient de manœuvrer dans les coulisses, mais maintenant que la politique affichée du gouvernement est de réduire/stopper l'importation du concentré de tomate, il n'y a aucune raison d'assister à de telles situations, d'autant que la production est abondante. Tous les services concernés doivent faire leur boulot.
      Le rôle premier de l'état est de réguler toute cette filière.

      C'est même OBLIGATOIRE qu'elle le fasse, si elle veut éviter les pénuries, et la FAILLITE de plusieurs agriculteurs et entreprises !


      C'est à dire que l'état doit :
      -
      non seulement organiser la planification des cultures de tomates avec les agriculteurs en fonction de la demande et des capacités de transformation
      - mais aussi, légiférer pour rendre obligatoire l'établissement de contrats d'engagements réciproques entre fournisseurs/agriculteurs de tomates et transformateurs, et éviter les éventuels déboires de toutes parties concernées (agriculteurs, coopératives, transporteurs, stockage, transformateurs).

      De plus, l'état doit aussi favoriser les investissements et l'installation de chambres froides adéquates et d'usines de transformation agroalimentaires idoines, ainsi que des chaine logistiques pour le transport de ce genre de productions fragiles et périssables et ceci dans les différentes régions à fortes productions (comme les hauts plateaux et le sud) ) !

      Pour cela, un schéma directeur d'ensemble et une stratégie globale annuelle de production et de transformation doit être établi et mis à jour en continue par les autorités compétentes avec les concernés, pour réguler le fonctionnement de toute cette filière.
      Dernière modification par Pomaria, 29 avril 2021, 10h58.
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        Les Braves agriculteurs font bien leur boulot de produire en quantités importantes différents produits agricoles (Dattes pommes de terre , tomates ...) mais le gouvernement brille par son absence ou son incapacité à réguler les filières dépendantes de l'agroalimentaire . Beaucoup de gaspillage beaucoup de problèmes de conditionnent et de stockage ce qui affecte les prix pour les consommateurs mais aussi les recettes des agriculteurs alors que les spéculateurs se font de l'argent facile sur le dos des agriculteurs et des citoyens consommateurs.
        Une grande quantité des dattes variété Deglet Nour est exporté en vrac en Tunisie avant d'être réexportée sous le label tunisien ...
        On dirait que le gouvernement combat toute initiative pour sortit de la dépendance des hydrocarbures ... L'Algérie vu les chiffres de productions agricoles peut facilement exporter l'équivalent de 5 Milliards dollars de produits agro-alimentaires

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        • #5
          La filière de la tomate industrielle est subventionnée à coup de milliards chaque année , le problème réside chez les agriculteurs qui n’arrivent pas à se structurer en coopératives pour pouvoir négocier des contrats à leur avantage, du coup les industriels en profitent pour imposer leur dictat
          La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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          • #6
            l'art de détruire toute forme de production agricole interne, et de lessiver le reste des réserves en import

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            • #7
              Envoyé par ice berg Voir le message
              l'art de détruire toute forme de production agricole interne, et de lessiver le reste des réserves en import
              Absolument exact !

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              • #8
                Et pas seulement l'agroalimentaire mais même l'industrie , toutes les industries sont soumises aux dictats des mafieux de tout bords .

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                • #9
                  Envoyé par supernova Voir le message
                  La filière de la tomate industrielle est subventionnée à coup de milliards chaque année , le problème réside chez les agriculteurs qui n’arrivent pas à se structurer en coopératives pour pouvoir négocier des contrats à leur avantage, du coup les industriels en profitent pour imposer leur dictat
                  février 2020
                  Le ministère de l'Agriculture et du développement rural est prêt à accompagner et à soutenir les opérations d'exportation de la tomate industrielle, à travers notamment des mesures incitatives et des primes.

                  Faisant état d'une récolte abondante enregistrée ces dernières années, grâce aux efforts déployés par les différents intervenants, M. Kheroubi a appelé les professionnels de la filière à mieux s'organiser dans le cadre de coopératives agricoles et à saisir les opportunités offertes à travers l'exportation pour assurer une "débouchée" sur le marché international au surplus de la production nationale. Il faudrait réfléchir à une meilleure organisation de cette filière, à travers la mise en place de coopératives agricoles qui puissent défendre les intérêts de la profession de manière à s'inscrire dans les objectifs tracés par le ministère de l'Agriculture.

                  L'intervenant a évoqué, également, des financements et des crédits qui seront accordés aux opérateurs qui relèveront le "défi" d'exportation de la tomate industrielle, précisant que le soutien en question comprend des facilités pour l'acquisition du système goutte-à-goutte afin d'améliorer les surfaces irriguées.

                  Toujours dans le cadre de ce dispositif, le même responsable a ajouté que le Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE) relevant du ministère du Commerce sera aussi sollicité pour couvrir les frais notamment du transport.
                  Dernière modification par MEC213, 30 avril 2021, 00h17.

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