Suite à l'arrestation ridicule de Karim Tabou pour avoir humilier un cachiriste ainsi que les autres histoires sordides d'enlèvement (l'affaire Saïd Chetouane) et autres détenus d'opinion, on est clairement en droit de se demander à quoi peut bien servir le Hirak à présent ? Comment de tels scandales peuvent continuer à survenir malgré la mobilisation toujours présente ?
Ne voyez pas mon interrogation comme une façon d'épingler ou de pointer du doigt le Hirak. Mais on voit clairement que le contre-pouvoir auquel celui-ci possèdait durant les premières semaines de son existance, le rouleau compresseur qu'il était (le pouvoir allait clairement s'effondre si la constante était maintenu) a malheureusement été sujet à plusieurs stratégies de contre-pouvoir (arrestations d'oligarques et de haut-cadres, manipulation médiatique, répression, etc.) de la part du régime qui avec le temps, semblent avoir été grandement efficaces.
Nous étions des millions il y a 2 ans à faire face à ce régime nuisible, notre nombre durant les marches du mardi et du vendredi ne semblent désormais à peine dépasser le million sur tout le territoire national. Il est clair que des millions d'Algériens sont devenus totalement indifférent sur la question du Hirak pour notre plus grand malheur. Le régime milifaire et sa propagande a réussi à insufflé dans la tête de plusieurs que le Hirak el-Moubarak consistait seulement à renverser le gouvernement de Bouteflika, source de nombreux maux qui rongeaient le pays. Ainsi la facade tombée, il n'y a plus aucune raison de continuer à sortir. Les Algériens seraient-ils, tristement redevenus le même peuple, plutôt le ghachi lâche comme il était avant le 02/22/2019 ?
J'ai très peur de vous avouez que je ne vois pas d'issue favorable au Hirak, car à défaut d'être solidement structuré et d'être miné par plusieurs idéologies irréconciliables, celui-ci n'a plus du tout la même force qu'il avait et qui faisait véritablement tremblé le régime. D'autant plus, aulieu d'escalader et d'ouvrir la voie à de nouvelles méthodes de contestations, celui-ci est tomber dans un folklorisme monotone et lassant auquel le régime a parfaitement su s'y adapté et exploité à son avantage. Comme Einstein disait, la définition de la folie est de répéter les mêmes actions et s'attendre à des résultats différents. La peur subconsciente du retour de la violence nous a inhibés en cédant à l'ennemi tous les leviers et surtout, un temps précieux qu'il a eu pour se regénèré. C'est ce qui arrive lorsqu'on ne coupe pas la tête au serpent, d'autres surgissent.
En définitive, je pense que nous subirons un autre 50 ans de gérontocratie et de gouvernance médiocre. Dieu n'a pas voulu qu'on soit prospère.
Ne voyez pas mon interrogation comme une façon d'épingler ou de pointer du doigt le Hirak. Mais on voit clairement que le contre-pouvoir auquel celui-ci possèdait durant les premières semaines de son existance, le rouleau compresseur qu'il était (le pouvoir allait clairement s'effondre si la constante était maintenu) a malheureusement été sujet à plusieurs stratégies de contre-pouvoir (arrestations d'oligarques et de haut-cadres, manipulation médiatique, répression, etc.) de la part du régime qui avec le temps, semblent avoir été grandement efficaces.
Nous étions des millions il y a 2 ans à faire face à ce régime nuisible, notre nombre durant les marches du mardi et du vendredi ne semblent désormais à peine dépasser le million sur tout le territoire national. Il est clair que des millions d'Algériens sont devenus totalement indifférent sur la question du Hirak pour notre plus grand malheur. Le régime milifaire et sa propagande a réussi à insufflé dans la tête de plusieurs que le Hirak el-Moubarak consistait seulement à renverser le gouvernement de Bouteflika, source de nombreux maux qui rongeaient le pays. Ainsi la facade tombée, il n'y a plus aucune raison de continuer à sortir. Les Algériens seraient-ils, tristement redevenus le même peuple, plutôt le ghachi lâche comme il était avant le 02/22/2019 ?
J'ai très peur de vous avouez que je ne vois pas d'issue favorable au Hirak, car à défaut d'être solidement structuré et d'être miné par plusieurs idéologies irréconciliables, celui-ci n'a plus du tout la même force qu'il avait et qui faisait véritablement tremblé le régime. D'autant plus, aulieu d'escalader et d'ouvrir la voie à de nouvelles méthodes de contestations, celui-ci est tomber dans un folklorisme monotone et lassant auquel le régime a parfaitement su s'y adapté et exploité à son avantage. Comme Einstein disait, la définition de la folie est de répéter les mêmes actions et s'attendre à des résultats différents. La peur subconsciente du retour de la violence nous a inhibés en cédant à l'ennemi tous les leviers et surtout, un temps précieux qu'il a eu pour se regénèré. C'est ce qui arrive lorsqu'on ne coupe pas la tête au serpent, d'autres surgissent.
En définitive, je pense que nous subirons un autre 50 ans de gérontocratie et de gouvernance médiocre. Dieu n'a pas voulu qu'on soit prospère.
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