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Abed Charef : Comment organiser la nouvelle séquence post-hirak?

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  • Abed Charef : Comment organiser la nouvelle séquence post-hirak?

    Deux années après le 22 février, l'Algérie continue à patiner:
    Comment organiser la nouvelle séquence post-hirak?

    Je n’ai pas d’affinité avec le président Tebboune, ni avec le gouvernement de M. Djerad.
    De mon point de vue, le pouvoir actuel, autour du président Tebboune, n’a pas montré la densité politique, ni la cohérence nécessaires pour offrir un projet viable au pays.
    Je ne pense pas que les élections législatives du 12 vont apporter une solution à la crise actuelle. Elles peuvent, au mieux, constituer un petit élément de la solution, à condition d’être vues comme une étape, vire un mal nécessaire, dans un processus qui reste à élaborer et à proposer aux Algériens. Ce n’est pas le cas.
    Le pouvoir a évidemment la responsabilité première de la situation actuelle, et c’est à lui d’initier une solution susceptible d’obtenir l’adhésion des Algériens, du moins une large majorité des Algériens. En tout état de cause, et en cas d’échec, voire d’aggravation de la situation, c’est le pouvoir, et son centre, l’armée, qui seront tenus pour responsables, non les différents courants d’opposition.

    Chaque algérien a le droit d’avoir son opinion, de la défendre, de militer librement, et de s’organiser en conséquence. Ceci dit, je ne crois pas que ceux qui continuent à parler au nom du hirak représentent une alternative. Barricadés dans des blockhaus idéologiques, ou dans des logiques d’intérêt, ils ont fait du refus une fin en soi.
    Le nihilisme n’est pas un projet politique. Vouloir imposer un choc frontal avec l’armée mène soit à l’impasse, comme ce fut le cas le 12 décembre 2019, soit à un effondrement, qui serait encore plus dangereux.
    Plus grave encore : ils ont interdit tout débat au sein du hirak sur la possibilité d’une issue raisonnable et d’un changement progressif, et ils ont fait fuir les millions d’Algériens qui avaient fait la force du mouvement populaire.
    Je n’ai jamais cru que yetnehaw-gaa constitue un projet viable, ni que les partisans de ce slogan méritent d’être pris au sérieux.
    Une partie de l’opposition a accompagné ces excès, au risque de tout perdre.

    Résultat : deux années après le 22 février 2019, tout reste à faire.
    L’Algérie est entrée dans une nouvelle séquence, post-hirak, sans avoir construit quelque chose à la mesure de cette immense révolution populaire. Quel gâchis !
    Mais aujourd’hui, il ne s’agit pas de se lamenter sur ce qui a été raté, ni de régler des comptes. Il s’agit surtout d’en tirer les leçons, pour aborder, avec courage et lucidité, la prochaine étape.
    Avec ou sans Tebboune, avec ou sans Djerad, avec ou sans les législatives, pour demain, la tâche reste la même : construire un Etat de droit, respectueux des libertés et des Droits de l’Homme, avec séparation des pouvoirs et indépendance de la justice ; construire les instruments nécessaires pour réaliser ce projet, c’est-à-dire des partis représentatifs des courants d’opinion et des intérêts qui traversent le pays, ainsi que les institutions qui vont avec.

    Qui doit initier ce projet ? Qui doit le piloter ? Comment le manager ? Avec quelles institutions ? Qui doit y participer ? Quels préalables réunir pour s’y engager ? Quel rôle et quelle place pour l’armée ?
    Ces questions se sont posées dès le lendemain du 22 février. Elles n’ont pas encore trouvé de réponse. Du moins, pas de bonnes réponses.
    Mais du fait des erreurs passées, on sait, désormais, ce qu’il ne faut pas faire, ce qu’il faut éviter : l’affrontement, le déni de la réalité, la fuite en avant, l’unilatéralisme, le radicalisme de pacotille.
    A l’inverse, il faudra bien que la lucidité, le réalisme, le souci de construire et d’innover s’imposent.
    وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

  • #2
    Ce Abed Charef est marrant, il pointe du doigt les blocages entretenus par le Hirak mais ignore la conduite obstinée, têtue et butée de l'état qui n'écoute personne, ne veut pas négocier, ne veut pas qu'on le critique, et qui veut imposer sa feuille de route coûte que coûte. Un relâchement du Hirak conduira seulement à la situation qui prévalait avant le Hirak, c'est à dire une dictature molle, car l'état Algérien n'est pas disposé à parler avec son peuple ni à l'écouter, son seul objectif existentiel est de continuer à régner sans rendre de comptes à personne, ce qui constitue également son seul projet de société, et sa seule vision du monde. C'est un état petit, obstiné, ignare, centrée sur lui-même, corrompu, qui vit en autorarcie, et qui en 2021 pense encore que ce petit jeu peut durer éternellement et que 45 millions d'algeriens doivent mettre leurs vies en suspens et continuer à subir son joug sans rien dire.
    Dernière modification par Hallaj, 03 mai 2021, 10h07.

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    • #3
      Code:
      Ce Abed Charef est marrant, il pointe du doigt les blocages entretenus par le Hirak mais ignore la conduite obstinée, têtue et butée de l'état qui n'écoute personne, ne veut pas négocier, ne veut pas qu'on le critique, et qui veut imposer sa feuille de route coûte que coûte.
      Abed Charef :
      Code:
      Le pouvoir a évidemment la responsabilité première de la situation actuelle, et c’est à lui d’initier une solution susceptible d’obtenir l’adhésion des Algériens, du moins une large majorité des Algériens. En tout état de cause, et en cas d’échec, voire d’aggravation de la situation, c’est le pouvoir, et son centre, l’armée, qui seront tenus pour responsables, non les différents courants d’opposition.
      وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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      • #4
        Ce personnage n'est qu'une marionnette de lui même.
        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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        • #5
          Envoyé par bouberita Voir le message
          Code:
          Ce Abed Charef est marrant, il pointe du doigt les blocages entretenus par le Hirak mais ignore la conduite obstinée, têtue et butée de l'état qui n'écoute personne, ne veut pas négocier, ne veut pas qu'on le critique, et qui veut imposer sa feuille de route coûte que coûte.
          Abed Charef :
          Code:
          Le pouvoir a évidemment la responsabilité première de la situation actuelle, et c’est à lui d’initier une solution susceptible d’obtenir l’adhésion des Algériens, du moins une large majorité des Algériens. En tout état de cause, et en cas d’échec, voire d’aggravation de la situation, c’est le pouvoir, et son centre, l’armée, qui seront tenus pour responsables, non les différents courants d’opposition.
          Dans la première partie du texte Abed Charef se livre à une analyse superficielle de la responsabilité du pouvoir dans le blocage actuel. Dans la moitié suivante du texte il se livre à une analyse tout aussi superficielle du hirak. Et en guise de conclusion il pose 7 questions complètement creuses, puis il préconise ce qu'il ne faut pas faire.

          En somme, il a pondu ce texte pour rien. C'est à l'état de savoir ce qu'il a faire, si l'état est paumé et ne sait rien manager ni piloter alors qu'il daigne au moins s'ouvrir au Hirak pour laisser des gens plus intelligents que lui gérer le pays. Et si il refuse cette ouverture, les algériens n'auront que 2 solutions : se taire et subir l'incompétence de ce pouvoir imbécile, ou utiliser la force pour forcer ce pouvoir à s'ouvrir, et Dieu donnera la victoire à qui Il voudra.

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          • #6
            Toujours avec la critique du Hirak !

            Il faut que Abed Charef nous dit quoi faire devant un pouvoir qui ne veut pas écouter et veut coute que coute imposer sa feuille de route (élections)

            Pire encore un pouvoir qui veut stopper le Hirak en usant de la répression et de la violence

            C'est quoi la solution ? Abed Charef ne donne aucune piste à ce blocage qui incombe en premier lieu au pouvoir
            Dernière modification par shadok, 03 mai 2021, 10h49.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              Le vrai Hirak c’était les 20 millions qui sortaient presque tous les jours. Avec le temps ils se sont désolidarisé et même quitter la scène, ils ont compris que vous avez un seul but de diviser notre peuple.
              Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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              • #8
                ils ont compris que vous avez un seul but de diviser notre peuple.
                C'est le pouvoir qui a essayé de diviser le peuple algérien en jouant la carte du régionalisme arabe contre kabyle ( drapeau berbère, séparatisme...) et la carte de la religion (Baddissiya Novembaria, procès de l’islamologue Said Djabelkhir...) pour créer une fracture entre islamistes et progressistes. Mais toutes ces tentatives ont été vouées à l'echec

                Un des plus grand acquis du Hirak est qu'il a uni le peuple algérien. Démocrates, Laics, islamistes ... tous sont unis autour d'un seul objectif : changer ce système pourri qui a mené l'Algérie à la dérive depuis l'indépendance

                Même si le Hirak n'est pas parfait sa cause est juste. Si le Hirak échoue, l'Algérie ne va pas s'en sortir avec ce pouvoir usé qui atteint ses limites. Chacun algérien doit prendre ses responsabilités devant l'histoire. Le silence est un signe d'acceptation.
                Dernière modification par shadok, 03 mai 2021, 11h21.
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #9
                  shadok
                  Toujours avec la critique du Hirak !
                  et il faut que les Hirakman se réveillent de leur ivresse et acceptent la critique , car il ont ruiné ce mouvement avec des positions extrêmes et ridicules ( et des fois drari)

                  Il faut que Abed Charef nous dit quoi faire devant un pouvoir qui ne veut pas écouter et veut coute que coute imposer sa feuille de route (élections)
                  je ne peux qu'être d'accord avec toi , un pouvoir autiste , dans le déni ..et qui me fait sérieusement peur (pour l'avenir du pays)


                  Pire encore un pouvoir qui veut stopper le Hirak en usant de la répression et de la violence
                  oui , il le fera , avec de moins en moins de gens dans la rue, la répression sera plus facile ( mais la crise économique va faire sortir beaucoup dans la rue , et ça ne sera pas par solidarité politique )


                  Code:
                  C'est quoi la solution ? Abed Charef ne donne aucune piste à ce blocage qui incombe en premier lieu au pouvoir
                  si ,les bonnes questions a poser.


                  El_Hour1

                  Le vrai Hirak c’était les 20 millions qui sortaient presque tous les jours.
                  Oui, le moment où on a raté l'occasion de lancer la vraie Algérie nouvelle

                  Avec le temps ils se sont désolidarisé et même quitter la scène, ils ont compris que vous avez un seul but de diviser notre peuple.
                  Merci a la propagande du pouvoir , le discours "takhwini" , Zwaf, wlad franca , fourchita ... c'est avec dégout que j'ai vu jusqu'à ou ce pouvoir pouvait aller ...

                  sans oublier : mention spéciale pour une catégorie de hirakiste( super hirakist ) qui ont fait un vrai travail de contre révolution bien avant le 12/12 ... c'est a poser des questions : il roule pour qui ces types ? la bêtise ou le pouvoir ?
                  Dernière modification par bouberita, 03 mai 2021, 11h55.
                  وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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                  • #10
                    Envoyé par El_Hour1 Voir le message
                    Le vrai Hirak c’était les 20 millions qui sortaient presque tous les jours. Avec le temps ils se sont désolidarisé et même quitter la scène, ils ont compris que vous avez un seul but de diviser notre peuple.
                    Le régime est le même, il n'a pas changé ni dans ses habitudes ni dans sa façon de gérer les choses.

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                    • #11
                      Envoyé par Nodjoud Voir le message
                      Le régime est le même, il n'a pas changé ni dans ses habitudes ni dans sa façon de gérer les choses.
                      c'est plutôt pire j'ai vécu les dernières années du règne de boutef
                      c'est assez dramatique même la dictature d'aujourd'hui

                      ils avaient appliqué la somme d'ignorance et cha3wada qu'ils avaient acquise en 60 ans ... il y en a ici même qui continuent à faire l’apologie du non sens ... le pays tab jnanou et rentre dans une dynamique aléatoire durable

                      car ils ont craché sur le bon sens et avaient dit ; on ne fait pas comme la Tunisie 3 ans c'est trop long pour mettre sur pied le bon sens

                      ce sont des ignorants qui on détruit ce pays en plus ils l'ont isolé du monde

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                      • #12
                        je dis cela car la marche du monde n'est plus une route tranquille et que l'Algérie a le temps de courir vite et rattraper son retard

                        il y eu une extraordinaire transition dans le monde et c'est un gap, seul ceux qui ne disposent pas d’ignares sont arrivés à résister et se reconstituent ...petit à petit

                        en algérie aucune stratégie en dehors de brimer son peuple

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