INDUSTRIE : LE COMPLEXE DES TRACTEURS AGRICOLES DE CONSTANTINE COMPTE RELANCER LA PRODUCTION DÈS CE MOIS DE JUIN
PAR ALGÉRIE ACTU
2 JUIN 2021
Mise à mal depuis des années par une crise financière aiguë, née de la concurrence déloyale imposée par les lobbies du tout import, l’Entreprise des tracteurs agricoles (ETRAG) d’Oued Himinine, à Constantine, compte relancer ses activités à compter du mois de juin courant.
Selon le PDG de l’ETRAG, Abdelaziz Bendjamaâ, qui intervenait ce mercredi sur les ondes de la Radio nationale, a indique que la relance de la production sera progressive et portera dans un premier temps sur 500 tracteurs/an. Pour lui, cette perspective est de nature a alléger la crise financière qui pèse sur son entreprise qui est, de son point de vue, due à l’ouverture du marché algériens aux tracteurs étrangers depuis 2016. D’autant plus, ajoute-t-il, que ce recours à l’importation massive est survenu au moment où le gouvernement avait décidé de cesser les subventions à l’acquisition de ce type d’engins au profit des agriculteurs.
M. Bendjamaâ a défendu le complexe de Constantine, le considérant comme un acquis industriel des années 1970, tout en soulignant son apport, à hauteur de 95%, à doter le secteur agricole de tracteurs.
Optimiste, le PDG d’ETRAG a fait part de la capacité de son entreprise à dépasser la crise financière à laquelle il fait face par la relance de la production, insistant sur la détermination de ses 1200 travailleurs à relever le défi, alors que l’écrasante majorité d’entre eux ne perçoivent pas de salaires complets.
Farid T.
PAR ALGÉRIE ACTU
2 JUIN 2021

Mise à mal depuis des années par une crise financière aiguë, née de la concurrence déloyale imposée par les lobbies du tout import, l’Entreprise des tracteurs agricoles (ETRAG) d’Oued Himinine, à Constantine, compte relancer ses activités à compter du mois de juin courant.
Selon le PDG de l’ETRAG, Abdelaziz Bendjamaâ, qui intervenait ce mercredi sur les ondes de la Radio nationale, a indique que la relance de la production sera progressive et portera dans un premier temps sur 500 tracteurs/an. Pour lui, cette perspective est de nature a alléger la crise financière qui pèse sur son entreprise qui est, de son point de vue, due à l’ouverture du marché algériens aux tracteurs étrangers depuis 2016. D’autant plus, ajoute-t-il, que ce recours à l’importation massive est survenu au moment où le gouvernement avait décidé de cesser les subventions à l’acquisition de ce type d’engins au profit des agriculteurs.
M. Bendjamaâ a défendu le complexe de Constantine, le considérant comme un acquis industriel des années 1970, tout en soulignant son apport, à hauteur de 95%, à doter le secteur agricole de tracteurs.
Optimiste, le PDG d’ETRAG a fait part de la capacité de son entreprise à dépasser la crise financière à laquelle il fait face par la relance de la production, insistant sur la détermination de ses 1200 travailleurs à relever le défi, alors que l’écrasante majorité d’entre eux ne perçoivent pas de salaires complets.
Farid T.
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